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   Trier par date décroissante
ABDOULATUF Bacar
Comores
Posté le:
3/12/2004 10:18
Sujet du message:
COMORES : DE 1997 A NOS JOURS, PRESQU’UN
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abdoulatufb@yahoo.fr
 



COMORES : DE 1997 A NOS JOURS, PRESQU’UNE DECENIE D’HISTOIRE CONSTITUTIONNELLE A DEFIER, ON N’EN TIRE QUE LE CAOS !

L’histoire ! Elle est là et elle nous jugera. Tant mieux pour ceux qui en font une nécessité et qui, parce qu’ils se méfient toujours de son avenir pensent nécessairement à ce qu’il leur incombe. En outre, gare à ceux qui la méprisent, qui la négligent et qui se foutent de son future par la négligence de leurs droits et devoirs aux autres.
L’histoire constitutionnelle des Comores a connu l’une des plus graves et humiliantes séquences depuis l'indépendance unilatérale et institutionnelle d'Anjouan le 03 août 1997.
La date du 30 avril 1999 ne nous a plus épargné. Combien de fois va – t – on parler de la même chose : réconciliation nationale ? Si ma mémoire est bonne cette entente date de 1999, juste après le coup d’Etat dont l’organisateur et bénéficiaire reste le colonel Azali Assoumani. Depuis la dite résolution trouvée entre la junte militaire, les séparatistes et l’opposition sur la crise en 1999 en passant par une importante série de dates humiliant l’histoire constitutionnelle du pays, comme le 03 août 1997(déclaration unilatérale de l’indépendance d’Anjouan), 5 août de la même année (éléction d’Abdallah Ibrahim), 11 août (séparatisme mohélien et déclaration d’indépendance mohélien), 03 et 05 septembre (débarquement et échec de l’armée nationale face à la résistance séparatiste à Anjouan), et j’en passe, on compte aujourd’hui presque une décénie d’histoires constitutionnelle à défier car on en tire que le caos. La permanence irrévocable dans la seine militaire et politique de l’actuel président me ramène à m’interroger sur son personnage.

Quel rôle Mr Azali Assoumani a – t – il joué dans cette histoire nationale si agitée au cours de cette décennie?

Rentré aux Comores après trois ans de formation militaire à l’Académie Royale, au Maroc depuis le coup d’Etat ayant amené en 1978 Ahmed Abdallah au pouvoir, Azali Assoumani est déjà titulaire en 1981 d’un brevet de parachutiste. Pendant que le pays est sous les commandements des mercenaires, il obtient régulièrement des formations en France.
De retour aux îles proie du « soldat des fortunes », il occupera diverses fonctions clefs au sein de l’armée nationale entre 1991 et 1996 sous le régime « PAPA DJO ». En 1995, il est pourtant chef des armées et s’est réfugié à l’ambassade de France lors que « Moustoifa Mhadjou » renverse le président Djohar.
Nommé chef d’Etat major en 1998 du nouveau gouvernement Taki, le chef de l’Etat est en poste lors de l’expédition humiliante de l’armée à Anjouan à laquelle il se serait opposé. Deux jours de troubles et manifestations contre le séparatisme anjouanais lui ont suffit pour passer de la théorie à la pratique des savoirs militaires dont Denard restait jusque là l’unique doué de la région. Le problème c’est que les 48 heures d’exactions considérées comme source primordiale justifiant le putsch du 30 avril valent aujourd’hui plus de 52.704,00 heures de peines, de malheur, de misère et de suspens qu’en souffre la population.

Arrivé en tête du gouvernement lors des premiers tours, dans des conditions plus douteuses mais validées par la communauté internationale, condamné et fouetté pratiquement par la lourdeur de la nouvelle institution dont il est le pionnier, Azali préside jusqu’alors dans les tourbillons et ne fait que poursuivre ses conquêtes plus hostiles aux dits exécutifs des îles ; des conquêtes dont le grand perdant reste l’île de Ngazidja isolée moralement dans l’intégrité de ce royaume des léopards.
 

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