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   Trier par date décroissante
ABDOULATUF Bacar
France
Posté le:
4/2/2005 00:10
Sujet du message:
AZALI A PARIS: SES PROPOS PLUS CHOQUANTS
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Email:
abdoulatufb@yahoo.fr
 
Les propos du président Azali suite à un entretien accordé au Journal Le Figaro s’avèrent plus instructifs de sa part et choquants de la nôtre ; en premier ils montrent bien que de très belles leçons ont été tirées ( reconnaissance par exemple de ses fausses manœuvres pour accéder au pouvoir, la permanence de la crise séparatiste légitimée par la nouvelle constitution…) puis pour un citoyen digne de sa nationalité définie avant tout dans l’espace par une situation et des limites géographiques, c’est un message qu’aucune autorité ne devait jamais livrer ni à son peuple n’en parlons plus à un journaliste de l’ancienne métropole sur le sol métropolitain.

D’abord, c’est des propos instructifs de la part du président car celui-ci, répondait-il au Figaro : « …la France ne fréquente pas de régime infréquentable » En poussant un peu loin mon analyse, je tiens compte surtout de cette période (du 30 avril 1999 à cette date du 2 février 05), période à laquelle aucune aide au développement n’est destinée aux Comores. Autrement dit, depuis que le colonel accède au pouvoir, la France a suspendu toute aide au développent pour la seule raison que son régime est infréquentable. Si le président livre tels propos, c’est qu’il reconnaît que son bilan n’est vu que du côté négatif, que la nouvelle constitution n’est plus la solution la plus sage et que ce-ci a fait de son régime et des Comores un pouvoir un infréquentables.

Et si une leçon a été tirée, peut-on croire à une solution à la crise dite résolue par la mise en place du système fédéraliste aujourd’hui ? On a en tout cas le droit de rêver mais l’intention du président est loin de se rattacher à une telle cause dans la mesure où la question de l’île de Mayotte ne l’intéresse pas. Et si la cause n’est pas celle du chef de l’Etat, elle ne la reste plus pour le peuple. N’est-ce pas ?

La façon dont la question de l’île sœur de Mayotte a été soulignée, sans aucun souci, ni diplomatique ni patriotique m’a choqué en tant que jeune Comorien et peut être futur responsable. Dire que « …le dirigeant comorien qui bradera Mayotte n’est pas encore né » c’est manifester non pas une volonté vaine mais plutôt une passivité blâmable, une nette lâcheté de la part des Comoriens vis-à-vis de notre cause.

Permettez-moi de vous le dire que la question de l’île comorienne de Mayotte est pour nous, une cause. Elle ne doit en aucun cas être rattachée à des passions fantaisistes. Ce n’est plus de la poésie et elle est loin encore d’être un élément contribuant à tout discours persuasif démagogique. Une telle attitude ne prouve, pour le colon et pour tout lecteur de cet article (paru dans Le Figaro N°18816 du 2 février 05) qu’une nette lâcheté des autorités comoriennes face à la question de l’île de Mayotte.

Voilà encore une fois le président enfonce le clou après avoir méprisé la politique adaptée par la commission des jeux olympiques de l’Océan indien refusant la participation aux jeux régionaux d’une équipe porteuse du drapeau tricolore.
 

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