Mon cher ami, te voilà tout nu. Alors qu'à ton âge tu ne le mérites pas. Il te manque tout, surtout le repas. Et tu mènes une vie comme un détenu.
On se souvient, jadis, il y a trente ans. Lorsqu'on applaudissait cette liberté, Et convaincu avoir dépassé l'âge de la puberté. Hélas, hélas, c'était un cauchemar datant.
C'est vrai la liberté a toujours un prix, Mais celui qui a coûté la nôtre, est plus élevé, Car trente ans de misère, sans avoir lavé, Tes plaies qui puent, c'est ridicule, je t'en pris.
La récompense, on est plus que divisé; Le pays sombre vers la dérive totale. Eh bien ! il faut voir l'état de notre capitale, Pour comprendre, les Comores sont dépersonnalisés.
Modjal
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