Les cadeaux pour les enfants, au Borinage, se distribuaient à la Sainte-Catherine. La sainte passait, le soir ou la veille de sa fête, dans les rues et était reconnue au son d'une cloche qu'elle agitait; on ne pouvait évidemment pas sortir à ce moment là pour la voir! C'est vers 1955, et en raison de l'impact de la publicité commercial issu de grands centres tel que Bruxelles et autres, que la fête de Saint-Nicolas s'est introduite progressivement au Borinage et peu-à-peu supplanta la fête de Sainte-Catherine pour la distribution des cadeaux. Il est à remarquer que cette fête de sainte-Catherine était destinée aux enfants des deux sexes. Le même phénomène s'est produit pour le transfert de la distribution des cadeaux à la Noël, au pied du sapin, une trentraine d'années plus tard sans toutefois définir une date précise. Il s'agit là d'une évolution sociologique des mentalités. Certes, on trouve, bien avant ces dates, des cartes postales de ces fêtes de Saint-Nicolas et de Noël dans la région du Borinage mais l'impact de celles-ci furent très faible.
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Oui... Papa me disait la même chose...
De son temps (avant guerre) et avant, c'était Ste Catherine qui gâtait les enfants.
C'est devenu et resté St Nicolas...
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Les choses vont vite. Quand j’étais enfant, à Wasmes, avant la guerre, mes camarades et moi recevions des jouets à la Sainte-Catherine, le 25 novembre. Je ne connaissais qu’une petite fille dont les parents, instituteurs, influencés sans doute par les réclames des journaux, faisaient passer saint Nicolas, le 6 décembre. Maintenant, je me demande qui apporte les cadeaux aux enfants dans leBorinage : Catherine, Nicolas, le Père Noël ?
En ce temps-là, les chrysanthèmes s’appelaient « des sétes Catherine ».
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