Pour réflexion : En France, l’UNADEFI fait son rapport sur les sectes à partir de témoignages dont ceux qui sont incriminés n’ont pas droit à la réponse. Donc, n’importe quelle affirmation est généralement prise comme vérité alors qu’en réalité il ne s’agit peut-être que d’une médisance suite à une incompatibilité de personnes à l’intérieur d’un groupe. Certes, les sectes existent et des faits tangibles peuvent exister. Mais cela ne saurait partir de : «. . .cancans. . .», de ragots, de bavardages malveillants, de suppositions induites ayant trait aux «procès d’intention». Ce système mis en œuvre par l’UNADEFI pourrait souvent s’apparenter à un tribunal où il y a au travers des plaignants la fonction d’avocat général, mais dans ce tribunal, il n’y a aucune place pour les inculpés. Sous cet angle, c’est un jugement par contumace, et même pire, parce que les inculpés ne sont même pas invités à venir et à se défendre. Beaucoup de dites sectes sont déclarées «sectes» en France, alors que dans bien des pays elles ont le titre de «religion». En France, aux yeux de beaucoup, le seul fait de croire en Dieu, de se réunir librement entre amis pour l’adorer peut facilement être traduit, interprété négativement, d’autant plus si un élément en discordance se plaint. Autrefois, l’église catholique romaine mettait ceux qui ne pensaient pas comme elle au banc d’infamie. Ils étaient dits «hérétiques». Maintenant, un certain laïcisme s’octroie le droit de mettre au banc d’infamie avec le terme «secte» des mouvements dont tous les faits et gestes sont accessibles aux autorités et qui offrent la plus grande transparence. Curieusement, les francs-maçons se réunissent presque toujours portes fermées, ne sont pas mis au rang des «sectes». Ce qui ne prouve pas dire que, les portes étant fermées, les francs-maçons fassent des choses mauvaises. C’est la différence de traitement qui questionne. Or il est notoire que nombre de francs-maçons ont des alliances politiques. Avant de juger si tel ou tel groupe est une secte, ayons le courage de bien nous informer en prenant garde de ne pas être trompés par les jugements et les témoignages recueillis auprès des instances officielles. Autrefois vous étiez «hérétiques». Le pouvoir ayant changé de mains, vous pouvez sans vous en rendre compte être dits comme faisant partie d’une «secte». Dans certains pays, un groupe croyant en Dieu peut être déclaré officiellement comme «espion», comme «agent de l’ennemi». On comprend bien que tout cela est politique parce que ne correspondant pas à la vue philosophique de tel ou tel état qui, sur certains individus, ne parvient pas à imposer sa pensée. |