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Patrice France |
Posté le: 4/12/2006 22:16 | Sujet du message: LES SECTES POSANT LE PLUS DE PROBLEMES | |
Email: patrice33320@yahoo.fr | |
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article paru dans sud-ouest avril 27 /04/06
LUTTE CONTRE LES SECTES
Les enfants, les médecines parallèles et l’humanitaire restent des cibles de choix
Voici le temps des charlatans
Construire un produit qui va répondre à un besoin. Telle est aujourd’hui la problématique sectaire. Ce qui explique que les jeunes constituent leur fonds de commerce. » Jacky Cordonnier, historien des religions et enseignant, analyse « la mutation constante du monde des sectes » contraint, selon lui, à s’adapter à un public et à ses demandes. Le contenu du rapport remis hier au gouvernement par la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) ne l’étonne donc pas du tout. Jean-Michel Roulet, qui préside depuis sept mois aux destinées de la mission, dénonce « l’hypocrisie scandaleuse qui consiste à s’appuyer sur les droits de l’homme et la liberté de conscience pour précisément leur porter atteinte ». Dans son rapport, il pointe les « trois domaines particulièrement préoccupants » dans lesquels s’investissent les sectes : enfants, médecines alternatives, action humanitaire. « Décodage biologique ». « Actuellement, 90 % des appels que nous recevons », dénonce Patrice Garriga, de Vigi- secte Aquitaine (1) « concernent des personnes confrontées à des pseudo-psychologues thérapeutes. Il s’agit de victimes de soidisant bioénergéticiens qui pratiquent une sorte de décodage biologique. La plupart d’entre elles, si elles en croient les fameux thérapeutes, auraient été violées dans leur enfance par un parent, avant l’âge de 3 ans. Et eux se font fort de faire remonter à la mémoire les souvenirs enfouis. » L’avocat bordelais Daniel Picotin, qui défend les intérêts d’Info sectes, estime que « ces faux souvenirs sont très pernicieux, car les véritables thérapeutes ont beaucoup de mal à détricoter ces faux qui passent pour des manifestations de l’inconscient et qui, en fait, ont été induits chez les patients souvent sous hypnose ». Ces décodages biologiques provoquent naturellement des drames dans les familles. Mais d’autres aussi graves sont provoqués par certains pseudo-praticiens qui prônent la dimension guérisseuse du tout-psychologique. Libérer des capacités d’autoguérison permettrait, par exemple, de traiter le cancer. C’est ainsi, confie-t-on à Info sectes, que certains géobiologues proposent des séances à 600 euros pour démagnétiser une maison où vit un homme atteint d’un cancer de 1a moelle osseuse. Une image humaniste. Autres secteurs juteux : les thérapies hygiénistes, le respirianisme qui prône la cessation de toute alimentation solide, le néochamanisme, la cristallothérapie, l’iridologie. Et la liste n’est pas close. L’implication des sectes dans le secteur humanitaire leur permet aussi, relève la mission, de « surfer sur l’intérêt des médias », de récolter des fonds et de polir une image humaniste. Comme elles l’ont fait en utilisant les catastrophes naturelles ou la crise des banlieues. Partout où s’abat la détresse. article d’Hélène Rouquette- Valiens) (1)association chrétienne d'information et d'aide aux victimes des sectes contact:06.63.64.92.46 |
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DUPONT |
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Pour réflexion : En France, l’UNADEFI fait son rapport sur les sectes à partir de témoignages dont ceux qui sont incriminés n’ont pas droit à la réponse. Donc, n’importe quelle affirmation est généralement prise comme vérité alors qu’en réalité il ne s’agit peut-être que d’une médisance suite à une incompatibilité de personnes à l’intérieur d’un groupe. Certes, les sectes existent et des faits tangibles peuvent exister. Mais cela ne saurait partir de : «. . .cancans. . .», de ragots, de bavardages malveillants, de suppositions induites ayant trait aux «procès d’intention». Ce système mis en œuvre par l’UNADEFI pourrait souvent s’apparenter à un tribunal où il y a au travers des plaignants la fonction d’avocat général, mais dans ce tribunal, il n’y a aucune place pour les inculpés. Sous cet angle, c’est un jugement par contumace, et même pire, parce que les inculpés ne sont même pas invités à venir et à se défendre. Beaucoup de dites sectes sont déclarées «sectes» en France, alors que dans bien des pays elles ont le titre de «religion». En France, aux yeux de beaucoup, le seul fait de croire en Dieu, de se réunir librement entre amis pour l’adorer peut facilement être traduit, interprété négativement, d’autant plus si un élément en discordance se plaint. Autrefois, l’église catholique romaine mettait ceux qui ne pensaient pas comme elle au banc d’infamie. Ils étaient dits «hérétiques». Maintenant, un certain laïcisme s’octroie le droit de mettre au banc d’infamie avec le terme «secte» des mouvements dont tous les faits et gestes sont accessibles aux autorités et qui offrent la plus grande transparence. Curieusement, les francs-maçons se réunissent presque toujours portes fermées, ne sont pas mis au rang des «sectes». Ce qui ne prouve pas dire que, les portes étant fermées, les francs-maçons fassent des choses mauvaises. C’est la différence de traitement qui questionne. Or il est notoire que nombre de francs-maçons ont des alliances politiques. Avant de juger si tel ou tel groupe est une secte, ayons le courage de bien nous informer en prenant garde de ne pas être trompés par les jugements et les témoignages recueillis auprès des instances officielles. Autrefois vous étiez «hérétiques». Le pouvoir ayant changé de mains, vous pouvez sans vous en rendre compte être dits comme faisant partie d’une «secte». Dans certains pays, un groupe croyant en Dieu peut être déclaré officiellement comme «espion», comme «agent de l’ennemi». On comprend bien que tout cela est politique parce que ne correspondant pas à la vue philosophique de tel ou tel état qui, sur certains individus, ne parvient pas à imposer sa pensée. |
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DUPONT |
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Pour réflexion : En France, l’UNADEFI fait son rapport sur les sectes à partir de témoignages dont ceux qui sont incriminés n’ont pas droit à la réponse. Donc, n’importe quelle affirmation est généralement prise comme vérité alors qu’en réalité il ne s’agit peut-être que d’une médisance suite à une incompatibilité de personnes à l’intérieur d’un groupe. Certes, les sectes existent et des faits tangibles peuvent exister. Mais cela ne saurait partir de : «. . .cancans. . .», de ragots, de bavardages malveillants, de suppositions induites ayant trait aux «procès d’intention». Ce système mis en œuvre par l’UNADEFI pourrait souvent s’apparenter à un tribunal où il y a au travers des plaignants la fonction d’avocat général, mais dans ce tribunal, il n’y a aucune place pour les inculpés. Sous cet angle, c’est un jugement par contumace, et même pire, parce que les inculpés ne sont même pas invités à venir et à se défendre. Beaucoup de dites sectes sont déclarées «sectes» en France, alors que dans bien des pays elles ont le titre de «religion». En France, aux yeux de beaucoup, le seul fait de croire en Dieu, de se réunir librement entre amis pour l’adorer peut facilement être traduit, interprété négativement, d’autant plus si un élément en discordance se plaint. Autrefois, l’église catholique romaine mettait ceux qui ne pensaient pas comme elle au banc d’infamie. Ils étaient dits «hérétiques». Maintenant, un certain laïcisme s’octroie le droit de mettre au banc d’infamie avec le terme «secte» des mouvements dont tous les faits et gestes sont accessibles aux autorités et qui offrent la plus grande transparence. Curieusement, les francs-maçons se réunissent presque toujours portes fermées, ne sont pas mis au rang des «sectes». Ce qui ne prouve pas dire que, les portes étant fermées, les francs-maçons fassent des choses mauvaises. C’est la différence de traitement qui questionne. Or il est notoire que nombre de francs-maçons ont des alliances politiques. Avant de juger si tel ou tel groupe est une secte, ayons le courage de bien nous informer en prenant garde de ne pas être trompés par les jugements et les témoignages recueillis auprès des instances officielles. Autrefois vous étiez «hérétiques». Le pouvoir ayant changé de mains, vous pouvez sans vous en rendre compte être dits comme faisant partie d’une «secte». Dans certains pays, un groupe croyant en Dieu peut être déclaré officiellement comme «espion», comme «agent de l’ennemi». On comprend bien que tout cela est politique parce que ne correspondant pas à la vue philosophique de tel ou tel état qui, sur certains individus, ne parvient pas à imposer sa pensée. |
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