Erick Voila un texte que j'ai écris hier, peut-être par ce que j'ai la haine contre mon médecin, contre le médoc ....... Tu pourra donner mon mail, y a pas de problème. "J'ai lu le livre d'Erick Remes par ce que je l'avais rencontré un peu avant la sortie de son dernier livre et que les critiques dans la presse gay de son livre à paraître me paraissait sulfureuse ..... Est-ce du à mon anti-conformisme notoire ( j'ai été objecteur de conscience face à un père militaire ) ou bien est-ce dû à mon cursus universitaire (je suis en seconde année de Thèse de doctorat), toujours est-il que j'ai voulu me faire ma propre opinion car j'en ai assez du "Prêt à penser industriel et préfabriqué" d'Act Up et d'Aides au sujet de la prévention VIH. La prévention telle qu'elle est faite n'enraye pas la progression du VIH même s'il y a moins de mort qu'au début de l'épidémie ! POURQUOI ? Le relapse et le comportement nokapote se généralise ! POURQUOI ? POSE-T-ON LES BONNES QUESTIONS ? Act Up diabolise, criminalise les adeptes du nokapote et les enferme dans un nouveau ghetto au sein d'un ghetto dont tous les gays ont eu à subir les conséquences et continuent à en subir les effets. Preuve patente d'une incapacité à comprendre pourquoi on en arrive au "nokapote" cette attitude d'incompréhension génère des effets dramatiques puisqu'elle concoure à un sentiment de tabou qui marginalise ces pratiques au point que certains des usagers du "nokapote" n'osent pas parler entre-eux de leur statut sérologique. : "Il baise sans capote, donc il est séropo comme moi !" Paradoxe des paradoxes que ce mécanisme mental quand on sait que (selon moi humble point de vue) la seule et unique action susceptible de générer une réflexion personnelle constructiviste dans les campagnes de prévention d'Aides était la carte postale illustrée de deux mecs et des commentaires qui disaient en substance : "Il n'utilise pas de capotes comme moi, donc il est séronégatif" "Il n'utilise pas de capotes comme moi, donc il est séropositif" On nous bassine sur la surcontamination et les risques de résistance acquises avec ce type de pratique sexuelle, sur la base d'études scientifiques ...... Ha ha ha ha ha ha ha ...........la bonne blague, je me fend la gueule à coup de hache ! J'ai demandé par téléphonne à l'ANRS les protocoles scientifiques de ces études ...... lol ! j'attend toujours qu'on me rappel !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! En fait, il y aurait aucune étude et tout reposerait sur deux cas, l'un en Suisse et l'autre au USA. Dramatique tout çà quand on sait que la culpabilisation, la désinformation, le mal être psychologique dans le suivi des traitements annihile une grande partie de son efficacité. Moi je poserais d'autres questions avant de répondre à celle de la raison du "nokapote". Quand va-t-on parler des pertes de libido liées aux traitements VIH eux mêmes ou bien aux facteurs de prises des traitements ? Y a t il seulement une seule étude qui était été commandé ou qui fasse l'objet d'une commande ? Et si les drogues du sexe étaient un palliatif, une alternative entre choisir entre une sexualité normale et un traitement correctement observé et qui rend la libido chaotique , voir inexistante ? Ma contamination date de 1995 et elle repose sur une attitude "post-adolescente" (j'avais quand même 30 ans) en voulant fusionner avec mon ami. Trois ans plus tard, il se suicidait pour diverses raisons ... Je suis resté là avec le VIH, la culpabilité d'avoir attrapé cela par amour et la culpabilité de son suicide. Il m'aura fallu cinq ans vécu en suspension pour me décider à recommencer une histoire amoureuse et envisager de la vivre sereinement telle que mon ex compagnon voulait la vivre avec moi "maintenant (que tu es séropo comme moi, avec la même souche) pourquoi utiliser des kapotes ?" Cinq ans à me positionner fermement sur cela dans le cadre d'une éventuelle relation nouvelle car inconsciemment je croyais le trahir et je savais pas si ce désir de "baiser nature" tenait d'un désir humain et légitime ou bien tenait d'un désir d'identification à lui, désir qui si il s'avérait réel me conduirait à finir comme lui ..... Durant ces cinq ans, ma libido variait avec les périodes d'observance et de fenêtre thérapeutiques. Sans petit copain, noyé dans le deuil et mes études (maîtrise, DEA et 1 ère année de Thèse que je faisais comme pour ne pas laisser de place libre à un éventuel nouvel amoureux), je n'avais pas réellement pris conscience de ce phénomène là. Là, j'ai rencontré un mec qui en temps normal devrait me faire triquer à donf même si on m'avait momifié comme cela ce pratiquait aux temps de l'Egypte pharaonique. Que faire ? Garder ce traitement et offrir à ce nouveau copain une relation amoureuse platonique en buvant les paroles de mon médecin qui projettait sur moi ses propres angoisses et qui me disait que si arrête ce traitement je serais en échappement thérapeutique car j'ai déjà tout essayé (j'ai changé de médecin comme on change crémerie pour un meilleurs beurre et je compte bien changé de traitement pour Trizivir) ou bien larguer le traitement en sachant que l'embellie ne sera que de courte durée ? Une fenêtre thérapeutique pourrait être une solution provisoire mais ellene résoudra rien. Bref je ne sais pas quoi faire et j'en ai marre qu'on pense pour moi. J'éspère que Trizivir ne me posera pas les problèmes que je rencontre avec Ziagen, Kaletra et Viréad. Quand à ces pôvres et innocents séronégatifs (Dieu les garde du VIH, quoi que je ne sais pas si le Bon Dieu ou le vialin Diable rouge à la queue fourchue et pointue ait à voir quelque chose là dedans) qu'on infecterait et qu'on assassinerait, je crois qu'ils sont bien naïfs à croire qu'en ne prenant pas de kpotes avec un inconnu et où que ce soit ( sauna, bordel, parc, chez eux, ....) ils vont rester séronégatif ......... Faut croire qu'ils sont con au point de croire que dans un bordel, il y a pas un seul séropo et d'autant plus qu'il est notoire qu'on baise souvent sans kpotes. Tant qu'à faire, qu'ils créaient des bordels à séronégatifs avec des mises en quarantaine pour faire plusieurs tests VIH ...... ". Moi j'ai pris le risque d'être séropo et je n'ai jamais rejeté la faute sur Beaudewyn. Bien sur, on pourrait me demander "Et si c'était à refdaire, tu ferais quoi ?" Je répondrais par une nouvelle question à une question aussi idiote : "A ton avis ?" Joachim |