Bonjour Érik, Comme vous semblez être souvent insulté, je vais faire changement en vous exprimant humblement mon opinion. Soit dit en passant, je n'ai pas lu vos livres. Je réagis simplement, sans prétention, à votre entrevue avec Christiane Charette. Il est 1h18 du matin et je ne peux dormir. Tout le long de la rencontre, j'aurais fait exactement comme Yves Jacques, interrompre. C'était frustrant d'être dans son salon sans pouvoir commenter. Vous provoquez c'est évident. À la question est-ce utile ? Je répondrais oui mais... Comme Isabelle Blais l'a dit dans son commentaire (chanceuse elle a pu s'exprimer) cela m'a fait prendre conscience du danger qui existe encore "on the market". Malheureusement, notre conscientisation suit les budgets débloqués par nos gouvernements. En tant que célibataire de 28 ans, j'apprécie la REprise de conscience. Donc les "victimes" potentielles sont sans doute conscientisées, et l'aveu de quelqu'un qui propage la maladie consciemment, vérité ou mensonge, est très efficace. Donc l'aveu de propager la maladie, pouquoi pas ? Je veux dire faute avouée est à demi pardonnée non ? (même si j'hésite un peu dans ce cas...) Cependant, ce que je n'accepte pas, c'est la justification de l'acte. "Pardon mon père parce que j'ai péché mais mais c'est l'autre qui..." Je crois que si le but est réellement la provocation pour la conscientisation et non la provocation pour la célébrité, la conscientisation doit être faite auprès des "victimes" potentielles mais aussi auprès des "agresseurs" potentiels. Justifier le geste du futur infecté, du présent infecté fatigué du rejet, en disant que c'est la responsabilité de l'autre de se protéger me semble tout à fait déplacé et dangeureux. Ainsi, votre croisade au Québec doit faire autant de nouveaux avertis que de nouveaux agresseurs. Sachant, et vous le savez, que les gens, homo ou hétéo, une fois nues et excités, ont tendance à faire confiance au partenaire devant eux , qui est tout aussi nu et excité, je ne comprends pas comment vous pouvez dire que votre message veut conscientiser. Il met le blâme sur les victimes alors que comme vous le disiez, ça se fait à deux. Les gens atteints du SRAS sont en quarantaine. Quand à 5 ans j'ai eu la varicelle je suis restée à la maison. Un sidéen doit avertir et protéger ses partenaires sexuels. PJ
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