Rougedemars |
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Sans doute, Madame, devrai-je vous obéïr mieux, vous vénérer avec plus d'ardeur et vous servir sans jamais protester lorsque vous me l'ordonnez. Je le sais, votre martinet n'est jamais bien loin de votre main et vous aimez me voir attendre, debout et nu, mains posées sur la tête, troublé, vous le savez, étrangement désireux et inquiet à l'idée du châtiment qui m'attend ... car je le sais, vous ne m'épargnerez pas, la punition durera longtemps, très lngtemps ... votre main d'abord ... votre brosse ... et puis les lanières de votre martinet ... Vous prendrez plaisir à me voir tenter d'échapper à la brûlure infligée par leur cuir, à voir leurs traces toujours plus nombreuses sur ma peau offerte sans défense. Vous aimerez m'entendre vous supplier et vous exigerez en retour que je vous remercie et que je vous rende hommage ... qu'à genoux j'embrasse ce qu'il vous plaira que j'embrasse ... le châtiment reprendra pourtant car je le sais, vous seule déciderez de le suspendre : la règle est sans appel, ni mes larmes ni mes supplications ne peuvent vous attendrir ... |
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