Obtenez 1000 visiteurs rapidement !
Obtenez 1000 visiteurs rapidement !
Outils webmasters Compteur Chat Forum Sondage Découverte Référeur


M'inscrire M'inscrire Me connecter Me connecter Mot de passe oublié Mot de passe oublié Retour au forum Retour au forum



  Pages: 1
Poster un nouveau message Répondre au message
Auteur Message
   Trier par date décroissante
lvaz
France
Posté le:
28/6/2003 11:02
Sujet du message:
mariage
Répondre            
 
Le mariage en pays kabyle...
vendredi 25 avril 2003




Ajoutez à vos favoris

IMPRIMER (que le texte)

IMPRIMER cette page

Envoyez la page






Préambule


Yekker weqcic ad iruḥ
Yettweṣṣi deg mawlan-is
Baba ḥrez-iyi taqcict
Laγef tettarra γef wul-is
A w itt-yesaan d ssaa
A tt-id-iger g ljib-is


Yekkar weqcic ad iruḥ
Yerra aqelmun yettru
Yewweḍ γer beṛṛa yeqqwel-ed
Ad tiγileḍ d kra yettu
Baba ḥader-iyi taqcict
Lweṛd ifessun deg mayu


Par Malek Ouary, "Poèmes et Chants de Kabylie". Nouvelle édition revue et augmentée. Edition Bouchene, Paris, 2002.

La main de la jeune fille


Autrefois, quand un jeune homme désirait épouser une jeune fille, la mère de ce dernier rendait visite à un marabout, afin que celui-ci lui prépare une amulette.

Le jeune homme emportait alors avec lui l'amulette en question et se présentait avec devant la famille de la jeune fille pour demander sa main. Il était bien difficile pour le père de lui refuser dans une telle situation la main de sa fille.

Une autre tradition a disparu de nos jours. Elle consistait à sacrifier un mouton ou un bouc sur le seuil de la porte de la jeune fille. Le jeune homme qui souhaitait épouser une jeune fille devait réussir cette tâche sans être surpris par un membre de la famille de la jeune fille c'ets à dire ni le père, ni la mère, ni même les frères et soeurs. Si le jeune homme s'enquérissait de l'exploit, les parents de la jeunes fille se devaient alors d'accepter de donner leur fille en mariage.

Il est encore de coutume, de nos jours et depuis des temsp reculés de célébrer le mariage à la fin de l'été, avant le commencement de la période des labours "iwejjiben".

La saison de "iwejjiben" est ce qu'on appelle "une porte de l'année" dans le calendrier amazigh. Les cérémonies de mariages ont encore lieu de nos jours à la fin de l'été et jusqu'à la fin de la saison des figues.

Cette tradition transmise par nos ancêtres se rapporte à la terre et le respect que l'Homme doit lui gratifier.

Jadis, nos ancêtres croyaient, que la majeur partie de l'année devait être consacrée à la terre et à sa fécondation.

Ainsi, durant ces périodes là, l'homme ne devait en aucun cas se marier ou devait se défendre de se reproduire ( par exemple, la période de Aheggan durant laquelle on dit que "les arbres se marient" ). Enfin, une fois que les parents de la fille avaient accepté de donner leur fille en mariage, la famille du mari se devait d'apporter des présents à leur brue à chaque fois qu'ils lui rendaient visite.

Les préparatifs du mariage


Chez les parents de la mariée


Quelques jours avant le mariage, il y aura lieu chez les parents de la mariée ce qu'on appelle "le dîner de taamamt" ou tout simplement "taamamt". Ce que les parents de la mariée devront dépenser pour ce dîner la, sera payer en fait par la famille du mari. Ces derniers amèneront avec eux chez les parents de la fille, des témoins. Une fois que tout le monde est assit, les parents du garçon déposeront par terre de l'argent. Le père de la mariée - si c'est un homme de principe - ne ramassera qu'une toute petite somme, pour porter chance. C'est ce qu'on appelle "tucc'it". La somme d'argent qui restera par terre, sera retournée à la famille du mari. Ensuite les parents de la fille recevront "curut". C'est ce qu'ils prépareront en guise de repas pour les ceux et celles qui feront parti du cortège de la mariée "iqfafen". "Curut" contient : 1 quantal de semoule, une cuisse de bœuf, 20 litres de blé, de l'huile d'olive et du beurre. Ceci peu différer d'une région à une autre en Kabylie.

Chez les parents du mari


Il y a encore de nos jours, dans certains villages kabyles, la vieille tradition du triage de blé. Quelques jours avant la fête du mariage, la mère du futur mari regroupera quelques femmes pour qu'elles trient le blé. C'est ce même blé trié, qui sera ensuite emporté a la maison de la mariée.

Rouler le couscous


Quand il ne reste que quelques jours avant le mariage, les deux familles réuniront chacune de leur côté les femmes de leur village pour rouler le couscous. Dans certains villages, ce ne sont que les femmes de la famille qui viendront rouler le couscous. Dans d'autres par contre, c'est une femme par maison. Ainsi le village en entier participera dans cette tâche. Ces femmes qui rouleront le couscous, seront assises côte à côte. Elles chanteront des poèmes jusqu'à ce que leur tâche soit terminée. Elles diront par exemple :

Ttγenniγ ttwexireγ
Ttγenniγ ttwexireγ
D argaz n laali i yuγeγ
D argaz n laali i yuγeγ
Yebbwi-yi sddaw iffer-is
Tamdint iyi-hwan ḥewseγ ah !...


Uh a yimγaren
Ddaawa n lxir i yeγriben ah !...


Ttγenniγ ttaẓeγ γer zdat
Ttγenniγ ttaẓeγ γer zdat
Aqli deg wexxam n taddart
Aqli deg wexxam n taddart
Mreḥba s laḥbab-nneγ
Am yirgazen am lxalat


Uh a yimγaren
Ddaawa n lxir i yeγriben ah !...


C'est avec ce couscous que la famille du mari - de la mariée préparera le festin qui sera servi aux gens du village ainsi qu'aux invités.

Le jour du henni chez le mari


Si les parents du futur mari prévoient d'amener des chanteurs aux tambours, ces derniers arrivent d'habitude la veille du jour du henni. Ce jour-là, le matin de bonheur, on égorgera un bœuf. La mère du mari demandera à quelques parentes du futur mari, de former un cortège et d'aller chez la mariée pour donner à sa famille une partie du bœuf gorgée ce matin-là, ainsi que « tisnitt » de vêtements pour la mariée.

Le jour du henni chez la mariée


Le jour du henni, la mariée doit se laver. Mais pas n'importe comment ! On allumera une chandelle en guise de porte bonheur. Afin que la mariée et son futur mari puissent avoir des enfants ensemble. La mariée se lavera dans « takanna » ou « taarict » - une espèce de deuxième étage dans la vieille maison kabyle « tazeqqa ». Elle se tiendra debout dans un grand plat de poterie - le plat dans lequel d'habitude on roule le couscous -. Dans ce plat, on y versera de l'eau froide, des œufs et des orties. L'eau c'est pour qu'elle se lave avec. Les orties ne sont pas la pour piquer la mariée mais bien pour symboliser l'éveil. Afin que la mariée dans sa vie de couple soit toujours plus éveillée que son mari. La jeune mariée se lavera avec du thym. Elle doit laver d'abord le coté droit de son corps ensuite, le coté gauche. Une fois qu'elle s'est lave, on cuira les œufs qu'on donnera au mari. Quand à l'eau qu'elle a utilise pour se laver, les femmes en garderont une partie. Le jour du mariage - le deuxième jour -, à la tombe de la nuit, chez les parents du mari, les femmes ajouteront l'eau à la sauce du couscous qui sera servi au mari.

Le jour du henni, au soir, un des hommes de la familles, ira à « tajmayaait » le lieu où se réunit d'habitude le conseil du village, pour appeler les villageois à venir manger le couscous du mariage. C'est ce qu'on appelle « asecci n taddart ». L'homme en question répétera trois fois : « Nnejmaat-ed ad trebh'em » « Amaana ur ttaat'ilet ara ». La famille du mari fera de même pour inviter les gens de leur village à partager avec eux le couscous du mariage.

La cérémonie du henni


Une fois le repas terminé, la famille se préparera pour le reste de la soirée. On pratique encore dans certains villages kabyles une vieille tradition. Celle-ci consiste a regrouper un certains nombres de femmes qui se tiendront debout, les une aux autres en formant un cercle. Elles commenceront alors à chanter. C'est ce qu'on appelle « asbugher ». Une ou deux d'entre elles chanteront des poèmes pour célébrer cette occasion. Les autres répéteront après elles. Dans leurs poèmes, elles citeront les qualités de la mariée - du mari - et de sa famille. Des qu'elles auront fini de chanter, les invités se lèveront pour chanter et danser.

La soirée continuera ainsi, jusqu'au moment où on s'apprêtera à célébrer la cérémonie du henni. On déposera avec le henni, un objet en argent. Généralement un bijou Amazigh. Dans certains villages on y ajoutera trois dattes, trois œufs et sept grains de blé. On étendra un foulard kabyle « timehremt » ou « amendil » sur lequel on déposera le plat dans lequel se trouve le henni.

Autrefois, cette cérémonie ne se déroulait pas sans un bougeoir. Celui ci symbolise la lumière dans laquelle on souhaite aux jeunes mariée de passer le restant de leur existence ensemble et afin qu'ils puissent former une famille. Cette cérémonie est ce qu'on appelle « tawsa ».

Chez la mariée, se sont les femmes uniquement qui seront la pour la cérémonie. Pendant toute la durée de ce rituel, les voix des femmes s'élèveront en chantant des poèmes anciens. Elles diront par exemple :

Awid afus-im
Am neqqen lḥenni
Kemmini a tislit
Rebbi akem-ihenni


Awid afus-im
Wa d afus wa d lḥenni
Bbru-d i tqendurt
D timdehebt n lekwmam
Kemmini a tislit
Yedda-d rrbeḥ di twenza-m


Chez le futur mari, il y a ce qu'on appelle « aznuzu n lhenni » - la vente du henni -. Les hommes présents à la cérémonie, se mettront à réciter des poèmes. Le gagnant, achètera le henni (façon de parler).

Des que cette cérémonie est terminée, les membres de la familles se lèveront pour partager « tacullit » entre les gens du village. Ceci contient « lexfaf » - « lesfenj », aheddur…etc. Ce n'est qu'après le partage de « tacullit » que les chants et les danses reprendront.

Autrefois, on ne chantait pas dans la famille de la mariée, à cause de la tristesse que ressent la famille de voir leur fille quitter la maison paternelle.

Le jour du mariage


C'est le deuxième jour. Le jour durant lequel la mariée rejoindra sa nouvelle famille. Ce jour la, chez la famille du futur mari, les personnes qui feront partie du cortège, on les appelle « iqfafen », se prépareront pour aller chez la famille de la mariée.

Autrefois, on ramenait la mariée sur un âne ou un mulet. Si son village n'est pas loin de celui de son mari, c'est un homme de la famille de son mari qui se chargera de la transporter jusqu'à sa nouvelle demeure.

Lorsque le cortège atteindra la maison de la mariée, une parente du marié ira aider la mariée à se préparer. Cette femme ne doit pas avoir eu son premier enfant le mois du mariage. Cela risque de porter malheur a toutes les deux car « elles connaissent toutes les deux un évènement heureux le mariage et la naissance - le même mois ».

Cette parente du mari ira voir la mariée pour commencer le rituel de « asberber » - habiller la mariée - Jadis, la future mariée portait le jour de leur mariage « timleheft ». Celle ci a évolué pour être remplacée par « taksiwt ». Elle portera aussi sur sa tête « tabniqt ». La femme déposera sur le visage de la fille un foulard kabyle « amendil » ou « timehremt », afin de cacher son visage. Il se trouve qu'à partir du moment où la jeune fille sort de la maison familiale, personne ne doit voir le visage - les yeux - de la jeune mariée avant son mari. Si non celui ou celle qui cherchera à la voir - en dehors de sa famille bien sur - tombera malade et risque même de mourir.

La parente du mari, ajoutera un tissu blanc qu'elle déposera sur les côtés du visage de la mariée. Elle mettra aussi sur sa tête une belle ceinture « agus n lehrir » - « akwerzi » -.

La mariée aura auparavant mis dans sa bouche un petit bout d'écorce d'un arbre appelé « agusim » - « ljuz ». Cet arbre est appelé « tagusimt ». L'écorce est utilisée par les femmes comme produit de beauté et pour blanchir les dents.

Les bijoux en argent


La mariée portera ses bijoux : les bracelets « imecluxen » dans les mains, « ixelxalen » aux pieds - ils ressembles aux bracelets - et des broches « ibrac » sur la poitrine.

« Ixelxalen » seront portés sur d'autres bijoux pour les pieds appelés « rdif ». Ces derniers sont la pour protéger les jambes des femmes, car « ixelxalen » sont des bijoux très lourds et ils peuvent blesser la femme qui les porte aux niveau du talus - « tawetzit ».

Elle portera aussi « tazlagt » au coup ainsi que « taqlat » - une chaîne de clous de girofles - Autrefois, la mariée portait aussi sur son front un diadème « taasabt ». De nos jours, le diadème étant très cher, est remplace par « tafezimt » - une grosse broche ronde.


Tazlagt


Une fois la mariée enfin prête, on lui mettra sur les épaules un burnous. Il y a des villages ou on les mariée se parent de feuille de basilic, qui seront déposées sur leur tête en forme de couronne. Elle emportera aussi quelques feuilles de basilic dans sa main.

Durant tout ce rituel, la femme qui aidera la mariée a s'habiller chantera. Elle dira par exemple :

Tizizwit yulin aẓru
A yemma-s ṣber ur ttru
Ass-agi ad iḥder weṭṭu


Tizizwit tuli axwnaq
A yemma-s ṣber ur ttxaq
Ass-agi ad yeḥder lefraq


Elle dira aussi :


Hjbeγ-d lḥara
Mkul aγrab yenfelwi
Arniγ-d tisura
Γer uḥeddad n At yanni
Ad hejbeγ tislit
Uqbel ad tebdu tikli


Hejbeγ-d lḥara
Mkul aγrab yennefref
Arniγ-d tisura
Γer uḥeddad d amxalef
Ad ḥejbeγ tislit
Uqbel ad tebdu aleḥḥef


La mariée vers sa nouvelle demeure


Lorsque la mariée sortira de chez elle, c'est son père qui lui donnera à boire sa dernière gorgée d'eau. Avant que le cortège quitte vers la maison du futur mari, la mère de la mariee demandera à une parente en qui elle a entièrement confiance, de jeter un peu d'eau de mer aux pieds de sa fille, lorsque celle ci sortira de la maison paternelle. On croie encore de nos jours, que l'eau de mer possède beaucoup de bien fait. Elle efface entre autre toute trace de magie noire, car on dit souvent que tout ce qu'on jette a la mer, elle le dévore.

Dans certains villages kabyles, les jeunes filles qui ne sont pas encore mariées ne doivent pas se tenir sur le chemin qu'empruntera la mariée en sortant de chez elle. Cela peut leur porter malheur et elles risquent de ne jamais se marier.

Dans certaines régions de la Kabylie, la mère n'accompagne pas sa fille mariée le jour du mariage. Elle attendra le septième jour pour aller lui rendre visite.

La mariée chez elle


A l'arrivée de la mariee chez elle, les femmes de la famille du mari se mettront à chanter. Elles diront par exemple :

Laaslam-as i Mira
A tamegwḥelt n miyya
Akem-yeg Rebbi d laamara


Laaslam-as i teslit
A tamegwḥelt tazayrit
Akem-yeg Rebbi d taneṣlit


Laaslam-as i teslit
A tamegwḥelt tazayrit
Akem-yeg Rebbi d tigejdit


Laaslama i wemγar-is
I win izwin taxriṭ-is
Yebbw-itt-id sddaw iffer-is


Les femmes qui l'accueilleront - généralement sa belle-mère et une parente proche : grand-mère…etc. - lui donneront une mixture d'herbe à mettre dans sa bouche. Sa belle-mère lui donnera de l'eau. La mariée jettera quelques gouttes d'eau derrière elle. La belle-mère lui donnera ensuite un tamis qui contiendra du blé et de l'orge : le blé symbolise es garçons, l'orge symbolise les filles. De nos jours, dans certains villages, on a remplacé le blé et l'orge par : Des figues sèches, du sucre, des beignes et du pain.

La mariée mettra la main dans le tamis et jettera ce qu'elle aura pris de la derrière elle. Elle entrera ensuite dans sa nouvelle maison, par le pied droit. Dans certains villages, la mariée avant d'entrer, doit briser un œuf sur le mur de la maison. Les femmes de sa famille qui l'accompagnent, entreront aussi avec elle.

Le soir venu, une fois que les invités - et d'abord la famille de la mariée - auront pris leur repas, la danse et les chants reprendront pour le restant de la nuit.

La tenue de la mariée


La mariée n'enlèvera pas sa tenue que le soir venu. Personne ne doit la voir avant son mari, sauf celles qui l'aideront à se déshabiller. Elles chanteront :

Sixemt llambat
Arnumt lemcemaat
Ad teẓremt taqcict
Rebbant lxalat


Le lendemain du mariage


Ce matin-là, les femmes de la famille prépareront un bon repas pour les parents qui ont accompagne la mariée dans sa nouvelle demeure. Elles prépareront des galettes d'œufs. Elles en donneront à la mariée pour son petit déjeuner. La nouvelle mariée recevra alors la visite des parents et membres de la famille de son mari, ainsi que les gens du villages - hommes et femmes - afin qu'il lui offre « tizri » -« lheq n tmezra » -. Ils lui donneront en fait en guise de cadeau - étant donné que la plupart la voit pour la première fois - de l'argent.

C'est ainsi que les invites et les parents de la mariée quitteront la maison du mari pour laisser la nouvelle mariée chez elle.

Le septième jour


La mariée ne doit pas toucher à quoi que ce soit - travaux ménager - durant les sept premiers jours suivant le jour de son mariage. Le septième jour, on enlèvera à la mariée la ceinture qu'elle porte pour la remplacer par une ceinture de laine « asaru ». Ce jour la, la mariée préparera du pain ou des beignes. Elle s'habillera pour aller puiser de l'eau dans la fontaine, accompagnée par les femmes de sa nouvelle famille, en chantant :

Rrfed ixef-im ur as-kennu
A taxuxt s umalu
Ay tuγeḍ d bay Ḥemmu


Rrfed ixef-im ur ṭennez
A taxuxt i d-nkennez
Ay tuγeḍ d adrar n laaz


Kker a lqed n lxux
Ad tagwmeḍ acemmux
ifka-kem bab-am
I wedrum n zzux


Kker a lqed n zzin
Ad tagwmeḍ aman
Ifka-kem bab-am
I wedrum iqwan


Sers-as agwus d izelman
Ilewsan-im am yiran
Ncallah ad rebḥen fell-am


Sers-as agus γef ammas
Ilewsan-im d lkuyyas
Ncallah ad rebḥen fell-as


Une fois à la fontaine, la mariée doit remplir la jarre d'un seul coup. Si non on croit que la mariée ne restera pas avec son mari. Une fois la jarre pleine, elle donnera à boire aux enfants.

De retour chez elle, elle ira avec sa belle famille rendre visite au protecteur - « aassas » - du village - le tombe de l'ancêtre du village. Elle donnera de l'argent ou autre comme sacrifice.

C'est le septième jour que les parents de la mariée, en particulier sa mère, viendront lui rendre visite. Dans certains villages kabyles par contre, c'est le contraire qui se produit. En d'autre mot, le septième jour, c'est la mariée accompagnée de son mari et de sa belle famille qui ira rendre visite a ses parents.

C'est avec le septième jour que se terminent les festivités qui entour le mariage kabyle.

Remarque !


Tout ce que nous avons transcrit dans cet article, peut différer en Kabylie, d'une région à une autre, d'un village à un autre. Nous avons essaye dans la mesure du possible et selon nos connaissances, d'expliquer les vieilles traditions, dont beaucoup ont disparues de nos jours ! Si les lecteurs savent que dans leurs villages, les traditions sont un peu différentes, nous souhaitons être contactée, afin de nous expliquer les rituels qui entourent le mariage, tel que pratiques chez eux.

Bonne lecture a tous.


Farida



Merci a ma grand-mère qui m'a appris tout ce que je connais. Je l'ai beaucoup dérangé. Merci aussi a nna Zahra pour l'aide qu'elle m'a apporte. Puissiez vous toutes les deux vivre très longtemps.

Farida.


 

Poster un nouveau message Répondre au message
  Pages: 1

M'inscrire M'inscrire Me connecter Me connecter Mot de passe oublié Mot de passe oublié Retour au forum Retour au forum