Obtenez 1000 visiteurs rapidement !
Obtenez 1000 visiteurs rapidement !
Outils webmasters Compteur Chat Forum Sondage Découverte Référeur


M'inscrire M'inscrire Me connecter Me connecter Mot de passe oublié Mot de passe oublié Retour au forum Retour au forum



  Pages: 1
Poster un nouveau message Répondre au message
Auteur Message
   Trier par date décroissante
djeha
France
Posté le:
25/2/2004 11:23
Sujet du message:
djeha
Répondre            
 
La faim plutôt que la mort
Djeha-Hoja a sombré dans une telle misère qu'il va demander l'aide de Dieu, en compagnie d'autres mendiants de la ville, le long des remparts.
- Ô ! Allah le Bienveillant ! Procure-moi de quoi manger ou alors ce n'est plus la peine de me laisser vivre. Tu n'as qu'à me rappeler à toi !
A ce moment, un rocher se détache du mur d'enceinte en ruine et tombe juste à côté de lui, manquant de le tuer.
- Merci mon Dieu, je n'ai plus faim !

La mort du propriétaire de l'âne impuissant
- Quand pouvez-vous dire qu'un homme est mort ? Demanda Djeha-Hoja.
- Quand ses membres deviennent très froids, lui répondit-on.
Un jour d'hiver, alors qu'il coupait du bois dans la forêt proche, il a tout à coup senti que ses bras et ses jambes étaient glacés. Il a aussitôt pensé qu'il était mort et il s'est allongé sur la neige. A un certain moment, des loups affamés attaquèrent son âne et commencèrent à le dévorer. Ne pouvant plus supportera la vue de ce spectacle macabre, Djeha-Hoja se releva et interpella les loups :
- Continuez votre banquet ! Servez-vous, maintenant que vous avez trouvé un âne impuissant et un propriétaire mort.

L'ange de la mort
Djeha-Hoja fut sérieusement malade et allait de plus en plus mal. Il appela sa femme et lui dit :
- Va et maquille-toi, mets ta plus belle robe et tes bijoux. Reviens et assieds-toi près de moi.
Sa femme fut bouleversée et elle répondit :
- Djeha-Hoja, je ne me vois pas en grande toilette alors que tu es très malade. Penses-tu que je sois sans scrupule !
- Oh non ! Rétorqua Djeha-Hoja. Je suis sur le point de mourir. Quand l'ange de la mort viendra, s'il te voit parée et belle, il te préférera à moi et te prendra à ma place, je pense.

Où va l'enterrement ?
Djeha-Hoja était à sa fenêtre quand il vit un enterrement descendant sa rue. Les proches du défunt pleuraient.
- Cher disparu ! Tu vas aller rejoindre un endroit où il n'y a ni lumière, ni feu, ni nourriture, ni eau. Quelle tristesse !
Djeha-Hoja se tourna vers sa femme et lui dit :
- Vite ! Vite ! Ferme la porte d'entrée. D'après ce qu'ils disent, ils vont amener le mort chez nous.

Tant que vous n'êtes pas à l'intérieur.
Le voisin est mort. Chacun s'est arrêté de travailler pour aller à ses obsèques. En attendant, un homme s'est approché de Djeha-Hoja et lui demanda :
- En portant le cercueil, de quel côté devons-nous marcher ?
Djeha-Hoja répondit :
- Tant que vous n'êtes pas à l'intérieur du cercueil, peu importe.



3. Fanfaronnades

Djeha-Hoja et le chinois
Djeha-Hoja prétend qu'il a fait jadis un voyage en Chine et que, là-bas, il a appris le chinois. Quelqu'un, qui doit s'y rendre prochainement pour affaires, lui demanda de lui enseigner quelques mots courants.
- Par exemple, dit-il, comment dit-on "éléphant" ?
- Pourquoi choisir un mot qui ne te servira à rien ? Ils n'ont pas d'éléphants.
- Alors, comment dire "moustique" ?
- "éléphant", "moustique", tu as le sens de la démesure ! L'animal que tu choisis est soit trop grand, soit trop petit. Là-bas, on n'aime pas beaucoup les gens qui n'ont pas le sens de la mesure. Tu ne pourrais pas choisir un animal de taille raisonnable ?
- Alors, si je veux acheter un veau, comment dire ?
- Quand j'ai quitté la Chine, les veaux venaient juste de naître. Ils n'ont pas eu le temps de leur donner un nom.

La peau de l'ours
Le bruit du choc de la hache de Djeha-Hoja résonnait dans la forêt. Le silence s'est installé dès que Djeha-Hoja s'arrêta pour se reposer. Soudain, Djeha-Hoja sursauta et fut debout. Quel était ce craquement, sous les brindilles, non loin de ses pieds ? Ce n'était pas les pas d'un écureuil, d'un lapin ou d'un renard. Djeha-Hoja observa attentivement l'endroit d'où venait dont le bruit. Le craquement devenait plus proche et plus fort. Il aperçut une fourrure noire qui se déplaçait, puis quatre pieds rigides se dodelinant maladroitement et venant vers lui, un nez noir luisant entre des yeux perçants ! Le plus grand ours que Djeha-Hoja n'ait jamais vu de toute sa vie de bûcheron ! Djeha-Hoja a couru vers l'arbre le plus proche, un poirier sauvage et il y a grimpé tant bien que mal, encore plus prestement que quand il était enfant. Plus l'ours se rapprochait, plus il semblait grand. Il vint s'installer juste sous l'arbre où Djeha-Hoja se cachait. L'ours a baillé. Il s'est étiré. Il a baillé de nouveau. Il s'est étendu sur le sol, a grogné et s"est assoupi, fermant ses yeux.
- Ne me fais pas une telle blague, pensa Djeha-Hoja., Tu feins de dormir mais tu attends juste que je descende
 

Poster un nouveau message Répondre au message
  Pages: 1

M'inscrire M'inscrire Me connecter Me connecter Mot de passe oublié Mot de passe oublié Retour au forum Retour au forum