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France
Posté le:
8/10/2006 08:27
Sujet du message:
Amar At Muhed Waâmar ressuscité
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bylka@gmail.com
 
Ouadhias
Amar At Muhed Waâmar ressuscité
“Jadis la famine sévissait dans la société kabyle traditionnelle, des gens endurcis, pétris par le malheur qui leur est devenu familier, se consolaient avec de simples poèmes qui deviendront plus tard immortels. Les idées ne manquaient pas : elle jaillissaient souvent du vécu et des souffrances coutumières, occulter la faim, transcender les malheurs, voilà le prodige que tout aède perpétuait à travers ses poèmes”. Saïd Bekouche à ainsi voulu introduire dans son livre sorti récemment sous la forme d’un recueil des poèmes de Amar des Aït Mouhed Ouamar.

L’auteur, technicien de son état, nous amène à travers son travail, vers ces moments idylliques que partagent les Kabyles dans les collines hauts perchées sur le Djurdjura, à l’image de Taguemount El Djedid de la daïra des Ouadhias dont est issu l’auteur, des Kabyles qui se consolaient d’une parole, qui psalmodiaient leurs peines afin d’assouvir la soif de vivre pour les libérer des affres de la détresse qui les tourmentaient à chaque instant “de tous ces poètes, il est des êtres dont on ne vantera jamais suffisamment les mérites notoires, car ils sont les amis de l’ombre, de cette génération de poètes oubliés, nous avons exhumé quelques fragments de l’œuvre d’un grand barde : Amar des Aït Mouhed Ouamar… Issu d’une famille modeste, Amar est né à Taguemount El Djedid“ un village, déclare l’auteur, esseulé sur son pic de bruyère, entre la vastitude monotone du Djurdjura et la fournaise des forêts avoisinantes. Il faut dire que l’édition de cette œuvre, faite à compte d’auteur est l’aboutissement d’un travail qui a coûté à M. Bekouche des efforts et surtout du temps, c’est aussi la concrétisation d’un rêve d’enfance. ”La culture kabyle doit être réhabilitée, ceci ne se fera qu’à partir de la réhabilitation des hommes qui l’ont faite, Amar At Muhed Waâmar fait partie de cette génération d’hommes, qui sans bruit, ont marqué de leur empreinte leur vécu” dira M. Bekouche. Le livre contient, quelque 63 poèmes, des textes imprimés en berbère mais également en français. En évoquant Amar des Aït Moumed ouamar, M. Bekouche déclare “son verbe est un moyen véhiculaire des valeurs sociales et morales tels que le courage… Les soucis quotidiens et les dernières nouvelles toutes fraîches ainsi que les évènements glorieux, déterrer Amar de l’oubli, c’est un peu revisiter le passé en poème”. Ce recueil est donc un retour vers l’originalité de la “kabylité” de ses malheurs qui l’enferment, Amar qui n’a jamais composé de poèmes d’amour selon les les bonnes mémoires, aime se libérer avec des paroles et verbes simples. Ses textes sont élagués de toute fioritures langagières” dit encore M. Bekouche Saïd. L’auteur précise qu’après des semaines de souffrance qu’il endura en kabyle musulman, Amar At Muhed Waâmar s’éteignit un jour d’octobre 1931 à l’âge de 74 ans. Il faut tout de même souligner enfin qu’une vente-dédicace a été organisée par l’auteur les 4 et 5 du mois en cours au niveau de la Maison des jeunes des Ouadhias, Saïd Bekouche à tenu à remercier, en marge de cette vente-dédicace, tous ceux qui ont contribué à la sortie de son œuvre particulièrement les jeunes de Taguemounte et “surtout l’imprimerie Lebik pour son apport” dira-t-il.


 

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