Azul fellawen
Je reviens de Kabylie (c'est la 2ème fois cette année)et je constate avec amertume que la kabylie, la Belle disait-on par le passé, n'est plus qu'un vaste océan de déchets. A quelques mois d'intervalle, j'ai vu le phénomène s'amplifier à la vitesse grand V. Malade,complètement malade de ses rejets incontrôlés, la Rebelle n'a pas l'air de prendre conscience de la gravité de la situation. S'il est vrai que le maire n'a aucune prérogative pour éradiquer le mal dont la région est atteinte, les candidats, qui ne manquent pas d'idées en principe, doivent intégrer dans leur programme la prise en charge de ce problème, fut-ce au minimum par l'information sur les dangers sanitaires qui pèsent sur la vie des citoyens et par l'incitation des habitants à ne pas jeter les ordures n'importe où ni n'importe comment. S'il existe des solutions globales qui dépendent malheureusement du bon désir du wali qui dispose de l'argent pour cela, il demeure que l'effort doit venir d'abord de chacun. C'est une question d'éducation familiale ou collective, de civisme, de maturité citoyenne. Commençons, si ce n'est pas trop tard, par sensibiliser les enfants dans les familles mais aussi dans les écoles par des gestes de tous les instants, simples et tangibles. L'Algérie de demain, ne l'oublions pas, est celle que vont construire les enfants d'aujourd'hui. Il revient aux adultes, aux enseignants, de les sensibiliser, de les préparer, de les former pour qu'ils puissent survivre dans cet enfer climatique à venir.  |
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