Bernard, je puis te dire que cette armoire je la connais bien. Pour ce qui est de la moustache, pas de souvenir particulier mais je comprend bien que celà puisse engendrer un traumatisme récurant. Par contre, j'ai une oreille gauche qui se souvient très bien de ces étirements de tendresse prodigués par Soeur Martina et de la force exercée entre son pouce et l'index à l'égard de ma cuisse gauche et toujours à la limite du "bleu révélateur", quel talent cette chère soeur...à gauche, oui, je me trouvais au bord de l'allée centrale, on aurait pu alterner... Pour le chapeau, j'assume mais je dois aussi te rappeler tout le dévouement dont j'ai fais preuve envers mr le curé, par exemple en goûtant toujours le vin qu'il était obligé de boire afin de lui éviter d'autres désagréments au foie et dans ce rôle là, je n'était pas le seul! et puis il y a eu ce dimanche, ou, réfugié dans le clocher avec mon camarade d'exploration, l'échelle fut retirée sournoisement et ce sont les chers parents qui nous ont récupéré, pas possible de s'assoir quelques jours...Amoureux de ta soeur Madeleine, et bien à l'époque je ne sais plus trop, d'après ce que tu dis, les prétendants étaient nombreux et je comprend bien que MADELEINE devant une telle insistance, se soit enfuie vers Bruxelles, personnellement je puis te dire que je l'appréciais beaucoup,jolie, discrète, naturelle et fondamentalement gentille certes, mais je ne pense qu'elle m'accordait quelque intérêt que ce soit. La soif de découverte m'a propulsé vers des compagnes d'âge mûr, nettement plus mûre d'ailleurs à cette époque et puis il y a eu les épisodes "canadiens, nes" pour être plus précis. Soeur Sylviane nous a apporté une dynamique nouvelle en ce qui concerne les activités de jeunesse, théâtres, fêtes scolaires, et puis toute sa bonne humeur, moi je dois dire que c'est un souvenir intact.
Claude  |
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