Blida

Forum créé le 13/9/2002 05:57 et administré par Djamila Taleb

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   Trier par date décroissante
ghrib
France
Posté le:
12/3/2007 23:11
Sujet du message:
el kinki
Répondre            
 
On avait à peine appris à courire,...aya yallah!retorquait ma mere,adjri 3end el picerie ya3tik ritla gêz!une bouteille d'un litre(ayant propablement servie de bouteille de vin ou de vinaigre)tout etait recyclé à l'epoque,alors la bouteille bien maintenue de peur de ne la laisser glisser(walou el gazon fe douiret)tant elle etait glissante par le reste du gasoil,enfin chez l'epicier lui voyant la bouteille sût de suite ce qu'il eu à faire..il se glissa de son comptoire et se diriga vers l'exterieur(là où on placait les citerne de gasoil que l'on pompait manuellement,un cylindre perché sur le tonneau designait le volume pompé)lpicri pris la bouteille et apres quelques tours de poignée et le fluide ruisselait à l'interieur de la bouteille,le kinki nous illuminera ce soir j'ai pensé d'un coup!
le soir entouré sur lmida,à la terrasse tous emerveillés(les petits biensûr)par les flames porteuses de vie et de lumiére,au gres des contes allongé sur presque rien(la chaleur)on somnolait des fois bien sur ""l'hdjeur""de nos méres,et une fois berçés par le sommeil et la fatigue,les yeux presque mis-clos on voyait notre mére porter la paume de sa main contre le kinki pour l'eteindre en y soufflant, non!maman non laisse le kinki...
lala ya wladi elkouverfou(le couvre feu) je vous continuerai l'histoire au claire de lune,et plus tard quand vous dormez je vous porterais à l'interieur.MOI en tout cas je n'ai pût retenir les trois derniers phrases qui s'ensuivirent,kount dijà krit comme on dit chez nous...
 

Webmaster
Belgique
Posté le:
13/3/2007 10:20
Sujet du message:
RE: el kinki
Répondre            
Email:
lilette@rocketmail.com
Site Internet:
http://www.djamila.be
Très belle histoire pleine de mélancolie et de tendresse. Du moins pour moi !!!


----- Message d'origine -----
On avait à peine appris à courire,...aya yallah!retorquait ma mere,adjri 3end el picerie ya3tik ritla gêz!une bouteille d'un litre(ayant propablement servie de bouteille de vin ou de vinaigre)tout etait recyclé à l'epoque,alors la bouteille bien maintenue de peur de ne la laisser glisser(walou el gazon fe douiret)tant elle etait glissante par le reste du gasoil,enfin chez l'epicier lui voyant la bouteille sût de suite ce qu'il eu à faire..il se glissa de son comptoire et se diriga vers l'exterieur(là où on placait les citerne de gasoil que l'on pompait manuellement,un cylindre perché sur le tonneau designait le volume pompé)lpicri pris la bouteille et apres quelques tours de poignée et le fluide ruisselait à l'interieur de la bouteille,le kinki nous illuminera ce soir j'ai pensé d'un coup!
le soir entouré sur lmida,à la terrasse tous emerveillés(les petits biensûr)par les flames porteuses de vie et de lumiére,au gres des contes allongé sur presque rien(la chaleur)on somnolait des fois bien sur ""l'hdjeur""de nos méres,et une fois berçés par le sommeil et la fatigue,les yeux presque mis-clos on voyait notre mére porter la paume de sa main contre le kinki pour l'eteindre en y soufflant, non!maman non laisse le kinki...
lala ya wladi elkouverfou(le couvre feu) je vous continuerai l'histoire au claire de lune,et plus tard quand vous dormez je vous porterais à l'interieur.MOI en tout cas je n'ai pût retenir les trois derniers phrases qui s'ensuivirent,kount dijà krit comme on dit chez nous...
 

Sid-Ali
Canada
Posté le:
13/3/2007 15:35
Sujet du message:
RE: el kinki
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Beaucoup de nostalgie dans cette époque de couvre-feu, je l'ai vécue cette période parceque moi aussi je suis né à Douirette et je me rappelle même de quelques accrochages de nos combattants contre les militaires français ou sénégalais.
Ce pétrole dont tu parles, c'est mon père Allah yerhmou qui le distribuait aux épiceries à travers toute la région de Blida avec son petit camion-citerne "Esso", et souvent il a fait passer des moudjahidines de Douirette vers la ville ou vice-versa, le point de contrôle se trouvait à l'entrée sud de Douirette, Dar el-âssekri, là où est maintenant la Mosquée El-Moudjahed.
En cette époque les gens de Douirette formaient une seule famille, on achetait 1 ou 2 kilos de sardines pour le partager à plusieurs familles....



----- Message d'origine -----
On avait à peine appris à courire,...aya yallah!retorquait ma mere,adjri 3end el picerie ya3tik ritla gêz!une bouteille d'un litre(ayant propablement servie de bouteille de vin ou de vinaigre)tout etait recyclé à l'epoque,alors la bouteille bien maintenue de peur de ne la laisser glisser(walou el gazon fe douiret)tant elle etait glissante par le reste du gasoil,enfin chez l'epicier lui voyant la bouteille sût de suite ce qu'il eu à faire..il se glissa de son comptoire et se diriga vers l'exterieur(là où on placait les citerne de gasoil que l'on pompait manuellement,un cylindre perché sur le tonneau designait le volume pompé)lpicri pris la bouteille et apres quelques tours de poignée et le fluide ruisselait à l'interieur de la bouteille,le kinki nous illuminera ce soir j'ai pensé d'un coup!
le soir entouré sur lmida,à la terrasse tous emerveillés(les petits biensûr)par les flames porteuses de vie et de lumiére,au gres des contes allongé sur presque rien(la chaleur)on somnolait des fois bien sur ""l'hdjeur""de nos méres,et une fois berçés par le sommeil et la fatigue,les yeux presque mis-clos on voyait notre mére porter la paume de sa main contre le kinki pour l'eteindre en y soufflant, non!maman non laisse le kinki...
lala ya wladi elkouverfou(le couvre feu) je vous continuerai l'histoire au claire de lune,et plus tard quand vous dormez je vous porterais à l'interieur.MOI en tout cas je n'ai pût retenir les trois derniers phrases qui s'ensuivirent,kount dijà krit comme on dit chez nous...
 

Rose de Blida
France
Posté le:
13/3/2007 16:54
Sujet du message:
RE: el kinki
Répondre            
 
Bonjour à toutes et tous
Moi aussi je trouve ce souvenir très touchant,cette naïveté des enfants et leur docilité à toute épreuve. C'est vrai que les habitations à l'époque, bien que raccordées à l'électricité, utilisaient cette lampe à pétrole (quinquet) très présente dans les familles afin de fournir une lumière discrète pour ne pas attirer à l'extérieur la luminosité par crainte des militaires qui patrouillaient dès la tombée de la nuit. Mais à côté de ces tensions engendrées par les évènements, il y avait beaucoup de générosité d'entraide à travers les habitants de ces quartiers.
Merci de nous rappeler ces moments très forts de notre enfance.

----- Message d'origine -----
On avait à peine appris à courire,...aya yallah!retorquait ma mere,adjri 3end el picerie ya3tik ritla gêz!une bouteille d'un litre(ayant propablement servie de bouteille de vin ou de vinaigre)tout etait recyclé à l'epoque,alors la bouteille bien maintenue de peur de ne la laisser glisser(walou el gazon fe douiret)tant elle etait glissante par le reste du gasoil,enfin chez l'epicier lui voyant la bouteille sût de suite ce qu'il eu à faire..il se glissa de son comptoire et se diriga vers l'exterieur(là où on placait les citerne de gasoil que l'on pompait manuellement,un cylindre perché sur le tonneau designait le volume pompé)lpicri pris la bouteille et apres quelques tours de poignée et le fluide ruisselait à l'interieur de la bouteille,le kinki nous illuminera ce soir j'ai pensé d'un coup!
le soir entouré sur lmida,à la terrasse tous emerveillés(les petits biensûr)par les flames porteuses de vie et de lumiére,au gres des contes allongé sur presque rien(la chaleur)on somnolait des fois bien sur ""l'hdjeur""de nos méres,et une fois berçés par le sommeil et la fatigue,les yeux presque mis-clos on voyait notre mére porter la paume de sa main contre le kinki pour l'eteindre en y soufflant, non!maman non laisse le kinki...
lala ya wladi elkouverfou(le couvre feu) je vous continuerai l'histoire au claire de lune,et plus tard quand vous dormez je vous porterais à l'interieur.MOI en tout cas je n'ai pût retenir les trois derniers phrases qui s'ensuivirent,kount dijà krit comme on dit chez nous...
 

Djamel B
France
Posté le:
13/3/2007 23:06
Sujet du message:
RE: el kinki
Répondre            
 
Cher Ghrib
Moi aussi je suis ghrib kifek. Ta belle histoire me parle et me ramène à presqu'un demi siècle en arrière. Je suis natif comme toi de Ed-Drodj (Douiret). Je n'ai pas de souvenirs de ce quartier, parsque j'étais trop petit, mais je me souviens de pareils moments vécus en 1957 (j'avais 4 ans) à la cité Musulmane ou mes parents avez aménagé avec une autre famille (les Touidj, si je ne me trompe pas). Nous n'avions qu'une seule pièce, pas de cuisine, des toilettes communes avec nos co-locataires. La nuit tombée ma mère allumé le quinquet pour nous eclairer mais aussi "el forno taâ el poumpa" yamchi bel pétrole. Combien de fois on a veillé moi, mon frère ainé et ma petite seour sur les genoux de ma mère qui nous racontait l'histoire de "Bagrat litama" pour nous faire patienter parsqu'elle n'avait rien à manger mais surtout parsque mon père ne rentrait pas tous les soirs à la maison. Il faisait le boulot des Algeriens de l'époque. Il était "Moussabel" et activait la nuit. Le jour, comme si de rien n'était, il retournait directement à son travail chez "Spozio" ou il était maçon. Je me rappelle de ces sodats Sénegalais qui tenait la garde au dessu de notre terrasse et qui me fouttaient la trouille chaque fois que me mère me sortait au toilettes qui se trouvait fi wast eddar. La nuit dans le noir, je ne distinguai que leur yeux et leurs dents et parfois un poignard entre les dents. J'avais à peine 4 ans. J'avoue que je vidais ma vessie avant même d'arriver au WC. Il faut dire que les militaires étaient installés autour de nous et aussi sur les toits (les terrasses) des maisons vu que le lotissement se situait à l'extremité de la ville, cerné par "L'immense Djnane taâ Gaspar". Nous vons survécu aux souffrances et à la misère de cette époque en laissant bien sur quelques Chouhadas - Allah yarhmoum - et énormement de victimes innocentes. La page est tournée et l'Algerien est aujourd'hui libre. Et c'est bien ça l'essentiel.
Mon frère l'Aghrib, saches qu'on est quasiment une même famille parsqu'on a partagé les mêmes peines, les mêmes souffrances mais aussi les mêmes moments de bonheur lorsqu'on manifestait à l'approche de l'indépendance et lorsque l'USMB nous faisait vibrer ou que Mahieddine (l'aigle de l'Atlas) gagnait les course Alger-Chrèa-Alger. Pensant aux bons moments sans oublier les êtres chèrs qui nous ont quitté depuis.
Salutations Blidéenne d'el-ghorba.
Une suggestion Ghrib: Fais-toi un couscous mesfouf bel raib. Cela va te requinquer. C'est la saison. Et Bsahtek!
Djamel des environs de Paris


----- Message d'origine -----
On avait à peine appris à courire,...aya yallah!retorquait ma mere,adjri 3end el picerie ya3tik ritla gêz!une bouteille d'un litre(ayant propablement servie de bouteille de vin ou de vinaigre)tout etait recyclé à l'epoque,alors la bouteille bien maintenue de peur de ne la laisser glisser(walou el gazon fe douiret)tant elle etait glissante par le reste du gasoil,enfin chez l'epicier lui voyant la bouteille sût de suite ce qu'il eu à faire..il se glissa de son comptoire et se diriga vers l'exterieur(là où on placait les citerne de gasoil que l'on pompait manuellement,un cylindre perché sur le tonneau designait le volume pompé)lpicri pris la bouteille et apres quelques tours de poignée et le fluide ruisselait à l'interieur de la bouteille,le kinki nous illuminera ce soir j'ai pensé d'un coup!
le soir entouré sur lmida,à la terrasse tous emerveillés(les petits biensûr)par les flames porteuses de vie et de lumiére,au gres des contes allongé sur presque rien(la chaleur)on somnolait des fois bien sur ""l'hdjeur""de nos méres,et une fois berçés par le sommeil et la fatigue,les yeux presque mis-clos on voyait notre mére porter la paume de sa main contre le kinki pour l'eteindre en y soufflant, non!maman non laisse le kinki...
lala ya wladi elkouverfou(le couvre feu) je vous continuerai l'histoire au claire de lune,et plus tard quand vous dormez je vous porterais à l'interieur.MOI en tout cas je n'ai pût retenir les trois derniers phrases qui s'ensuivirent,kount dijà krit comme on dit chez nous...
 

Sid-Ali
Canada
Posté le:
16/3/2007 17:14
Sujet du message:
RE: el kinki/les youyou
Répondre            
 
Je commence à avoir mon idée sur Ghrib, il me semble qu'on se connait, et moi aussi je rejoins tes souvenirs des kzaders et biyadenes en bas du droudj, d'ailleurs je suis né pas loin de là, dans une petite ruelle en face de la maison de la dame qu'on appelait "Eder'oucha", celle qui faisait des sortes de sorcelleries, diwan dans le style du film de Bouzidi des années 60 (chemharouche, belakhdar et belekekhal).
Pour la SAS (à côté de hammam Ezzahar) et fabriquette essaboune, t'en fais pas mon père Allah yerhmou et mes frères l'ont souvent visité, j'avais un autre frère (qui a survecu) qui était au maquis à l'époque (1955 et 56), donc les visites avec le "bouchkara" chez nous étaient fréquentes après minuit, et j'en ai été traumatisé. D'ailleurs on a déménagé de Douirette en 1958, et lorsque tu me parles de la clinique du Dr Allouche Allah yerhmou, on habitait à 50m de celle-ci, et je me rappelle tous les combattants soignés par lui pendant les évènements, et sa clinique est devenue une sorte de caserne après l'indépendance, des centaines de blessés soignés gratuitement, on ditait que Allouche a introduit la médecine gratuite en Algérie.
Je n'ai jamais compris pourquoi on n'a pas laissé ce chirurgien pratiquer comme il l'a toujours fait, il est parti en France et il est mort là-bas par noyade, vas comprendre quelque chose à l'Algérie.
Salutations du blidéen du boût du monde.




 

ghrib
France
Posté le:
18/3/2007 12:59
Sujet du message:
RE: el kinki
Répondre            
 
salam djamal,zne9et eserouel,à l'entrée en venant de chez be3ouch le boulager et el yantrene moul el hlib(1/4 de litre etait melangé à un peu d'eau et cela suffisait pour une demi douzine de banbin tout cela avec grande quantité de thée ah ya lbaraka!)en continuant la route au coin de l'entrée de zen9et esserouel y'avait un epicier,notre carnet de cheque valant chez lui uniquemet etait sous forme d'un petit carnet sur lequel les proviandes prises sont marquées dedant,aussi sur le double que l'epicier detenait,la fin du moi la papa passait,pas sans n'essuiyer son front ruisselant de sueur même en l'hiver meskin bêbe!alors me liberi li ser7ou el forno te3 el gêz jusqu'au badjidj!!!.
dans le quartier y'avait la famille""djrada je crois""leur pere etait un prestigidateur il fesait surgir des billet de banque(j'ai vu ca moi même à l'age de 5 ou 6 ans)de 10000f les bleues billets les anciens!en voyant ca tout naivement je me demadais s'il povait faire ca pourquoi alors attendre que le publique le recompense avec quelque menu monnaie?
l'un de ses enfants est mort noyé à fouka allah ya3lam!
sans oublié les touémes du quartier qui ont passé la moitié de leur vie(au lieu de 2 ans)au sevice national
à l'epoque on volaient comme des oiseaux d'une terrasse à l'autre sur ces terrases qui selon les saisonsetait tantôt deseste,tantôt jonchées de couscous ou barcoukesse pour secher,même l'mhanssa,el hamama etc...
et puis fi listi9lêl un peu plus fi zen9et edhebane un type qui s'appelait allawa est venu donner des leçon d'arabe,les vieux etaient consternés de prendre des cours de kelkun de plus jeune qu'eux!mais ils finirent par s'y resigner,n'empêche que pour nous ca restait drôle de les voir à la fin de l'apres midi prendre le chemin de l'ecole,dommage sans cartable ni tablier,cela nous aurait permis de nous venger un peu sur les obligations qu'on nous infligeait,ces tabliers etaient concus pour proteger les vêtements sans ne toutefois la salir sinon zoudj bjaden te3 el ma extra à remplir.
ainsi je revois amar la3ma(je crois qu'il est decedé y'à longtemps)
arpenter le chemin de zen9et edhebane tout le monde le saluait,il rendait le salut avec courtoisie en prononcant les noms des personnesils les reconnaisait selon leur voies,et etait en mesure de tâter les billet de banque et etant plus tard devenu marchand de legume(fi plcet el 3rab)il manipulait l'argent et la balance comme rien!
je crois tawalt 3lik djamal aya à la prochaine..
Cher Ghrib
Moi aussi je suis ghrib kifek. Ta belle histoire me parle et me ramène à presqu'un demi siècle en arrière. Je suis natif comme toi de Ed-Drodj (Douiret). Je n'ai pas de souvenirs de ce quartier, parsque j'étais trop petit, mais je me souviens de pareils moments vécus en 1957 (j'avais 4 ans) à la cité Musulmane ou mes parents avez aménagé avec une autre famille (les Touidj, si je ne me trompe pas). Nous n'avions qu'une seule pièce, pas de cuisine, des toilettes communes avec nos co-locataires. La nuit tombée ma mère allumé le quinquet pour nous eclairer mais aussi "el forno taâ el poumpa" yamchi bel pétrole. Combien de fois on a veillé moi, mon frère ainé et ma petite seour sur les genoux de ma mère qui nous racontait l'histoire de "Bagrat litama" pour nous faire patienter parsqu'elle n'avait rien à manger mais surtout parsque mon père ne rentrait pas tous les soirs à la maison. Il faisait le boulot des Algeriens de l'époque. Il était "Moussabel" et activait la nuit. Le jour, comme si de rien n'était, il retournait directement à son travail chez "Spozio" ou il était maçon. Je me rappelle de ces sodats Sénegalais qui tenait la garde au dessu de notre terrasse et qui me fouttaient la trouille chaque fois que me mère me sortait au toilettes qui se trouvait fi wast eddar. La nuit dans le noir, je ne distinguai que leur yeux et leurs dents et parfois un poignard entre les dents. J'avais à peine 4 ans. J'avoue que je vidais ma vessie avant même d'arriver au WC. Il faut dire que les militaires étaient installés autour de nous et aussi sur les toits (les terrasses) des maisons vu que le lotissement se situait à l'extremité de la ville, cerné par "L'immense Djnane taâ Gaspar". Nous vons survécu aux souffrances et à la misère de cette époque en laissant bien sur quelques Chouhadas - Allah yarhmoum - et énormement de victimes innocentes. La page est tournée et l'Algerien est aujourd'hui libre. Et c'est bien ça l'essentiel.
Mon frère l'Aghrib, saches qu'on est quasiment une même famille parsqu'on a partagé les mêmes peines, les mêmes souffrances mais aussi les mêmes moments de bonheur lorsqu'on manifestait à l'approche de l'indépendance et lorsque l'USMB nous faisait vibrer ou que Mahieddine (l'aigle de l'Atlas) gagnait les course Alger-Chrèa-Alger. Pensant aux bons moments sans oublier les êtres chèrs qui nous ont quitté depuis.
Salutations Blidéenne d'el-ghorba.
Une suggestion Ghrib: Fais-toi un couscous mesfouf bel raib. Cela va te requinquer. C'est la saison. Et Bsahtek!
Djamel des environs de Paris


----- Message d'origine -----
On avait à peine appris à courire,...aya yallah!retorquait ma mere,adjri 3end el picerie ya3tik ritla gêz!une bouteille d'un litre(ayant propablement servie de bouteille de vin ou de vinaigre)tout etait recyclé à l'epoque,alors la bouteille bien maintenue de peur de ne la laisser glisser(walou el gazon fe douiret)tant elle etait glissante par le reste du gasoil,enfin chez l'epicier lui voyant la bouteille sût de suite ce qu'il eu à faire..il se glissa de son comptoire et se diriga vers l'exterieur(là où on placait les citerne de gasoil que l'on pompait manuellement,un cylindre perché sur le tonneau designait le volume pompé)lpicri pris la bouteille et apres quelques tours de poignée et le fluide ruisselait à l'interieur de la bouteille,le kinki nous illuminera ce soir j'ai pensé d'un coup!
le soir entouré sur lmida,à la terrasse tous emerveillés(les petits biensûr)par les flames porteuses de vie et de lumiére,au gres des contes allongé sur presque rien(la chaleur)on somnolait des fois bien sur ""l'hdjeur""de nos méres,et une fois berçés par le sommeil et la fatigue,les yeux presque mis-clos on voyait notre mére porter la paume de sa main contre le kinki pour l'eteindre en y soufflant, non!maman non laisse le kinki...
lala ya wladi elkouverfou(le couvre feu) je vous continuerai l'histoire au claire de lune,et plus tard quand vous dormez je vous porterais à l'interieur.MOI en tout cas je n'ai pût retenir les trois derniers phrases qui s'ensuivirent,kount dijà krit comme on dit chez nous...

 

Sid-Ali
Canada
Posté le:
18/3/2007 16:27
Sujet du message:
RE: el kinki
Répondre            
 
Bonjour à tous.

Je me rappelle de la famille Djrada, celui qui est décédé était dans ma classe à l'école Tirman. Il est mort de noyade à Zéralda vers 65 ou 66.
Quand à Amar l'aveugle, je n'ai pas eu vent comme quoi il est mort, je me rappelle de sa table de légumes, et surtout de son assistance à tous les matchs de l'USMB, il se faisait commenter les actions par un oulid el-houma et il gueulait et donnait son avis sur l'avant-centre qui venait de rater un but. Mais si mes souvenirs sont bons, Amar n'était-il pas un membre de la famille Bâouche ? en tous cas pour moi il est encore en vie bien que je ne l'ai pas rencontré depuis plus de 15 ans.
Demandons à ceux qui sont là-bas pour confirmer. A propos de moul el-hlib, n'oublions pas aussi les vendeurs de lait qui venaient faire du porte à porte en bicyclette avec eux aussi le carnet mensuel.
Salutations blidéennes.



----- Message d'origine -----
salam djamal,zne9et eserouel,à l'entrée en venant de chez be3ouch le boulager et el yantrene moul el hlib(1/4 de litre etait melangé à un peu d'eau et cela suffisait pour une demi douzine de banbin tout cela avec grande quantité de thée ah ya lbaraka!)en continuant la route au coin de l'entrée de zen9et esserouel y'avait un epicier,notre carnet de cheque valant chez lui uniquemet etait sous forme d'un petit carnet sur lequel les proviandes prises sont marquées dedant,aussi sur le double que l'epicier detenait,la fin du moi la papa passait,pas sans n'essuiyer son front ruisselant de sueur même en l'hiver meskin bêbe!alors me liberi li ser7ou el forno te3 el gêz jusqu'au badjidj!!!.
dans le quartier y'avait la famille""djrada je crois""leur pere etait un prestigidateur il fesait surgir des billet de banque(j'ai vu ca moi même à l'age de 5 ou 6 ans)de 10000f les bleues billets les anciens!en voyant ca tout naivement je me demadais s'il povait faire ca pourquoi alors attendre que le publique le recompense avec quelque menu monnaie?
l'un de ses enfants est mort noyé à fouka allah ya3lam!
sans oublié les touémes du quartier qui ont passé la moitié de leur vie(au lieu de 2 ans)au sevice national
à l'epoque on volaient comme des oiseaux d'une terrasse à l'autre sur ces terrases qui selon les saisonsetait tantôt deseste,tantôt jonchées de couscous ou barcoukesse pour secher,même l'mhanssa,el hamama etc...
et puis fi listi9lêl un peu plus fi zen9et edhebane un type qui s'appelait allawa est venu donner des leçon d'arabe,les vieux etaient consternés de prendre des cours de kelkun de plus jeune qu'eux!mais ils finirent par s'y resigner,n'empêche que pour nous ca restait drôle de les voir à la fin de l'apres midi prendre le chemin de l'ecole,dommage sans cartable ni tablier,cela nous aurait permis de nous venger un peu sur les obligations qu'on nous infligeait,ces tabliers etaient concus pour proteger les vêtements sans ne toutefois la salir sinon zoudj bjaden te3 el ma extra à remplir.
ainsi je revois amar la3ma(je crois qu'il est decedé y'à longtemps)
arpenter le chemin de zen9et edhebane tout le monde le saluait,il rendait le salut avec courtoisie en prononcant les noms des personnesils les reconnaisait selon leur voies,et etait en mesure de tâter les billet de banque et etant plus tard devenu marchand de legume(fi plcet el 3rab)il manipulait l'argent et la balance comme rien!
je crois tawalt 3lik djamal aya à la prochaine..
Cher Ghrib
Moi aussi je suis ghrib kifek. Ta belle histoire me parle et me ramène à presqu'un demi siècle en arrière. Je suis natif comme toi de Ed-Drodj (Douiret). Je n'ai pas de souvenirs de ce quartier, parsque j'étais trop petit, mais je me souviens de pareils moments vécus en 1957 (j'avais 4 ans) à la cité Musulmane ou mes parents avez aménagé avec une autre famille (les Touidj, si je ne me trompe pas). Nous n'avions qu'une seule pièce, pas de cuisine, des toilettes communes avec nos co-locataires. La nuit tombée ma mère allumé le quinquet pour nous eclairer mais aussi "el forno taâ el poumpa" yamchi bel pétrole. Combien de fois on a veillé moi, mon frère ainé et ma petite seour sur les genoux de ma mère qui nous racontait l'histoire de "Bagrat litama" pour nous faire patienter parsqu'elle n'avait rien à manger mais surtout parsque mon père ne rentrait pas tous les soirs à la maison. Il faisait le boulot des Algeriens de l'époque. Il était "Moussabel" et activait la nuit. Le jour, comme si de rien n'était, il retournait directement à son travail chez "Spozio" ou il était maçon. Je me rappelle de ces sodats Sénegalais qui tenait la garde au dessu de notre terrasse et qui me fouttaient la trouille chaque fois que me mère me sortait au toilettes qui se trouvait fi wast eddar. La nuit dans le noir, je ne distinguai que leur yeux et leurs dents et parfois un poignard entre les dents. J'avais à peine 4 ans. J'avoue que je vidais ma vessie avant même d'arriver au WC. Il faut dire que les militaires étaient installés autour de nous et aussi sur les toits (les terrasses) des maisons vu que le lotissement se situait à l'extremité de la ville, cerné par "L'immense Djnane taâ Gaspar". Nous vons survécu aux souffrances et à la misère de cette époque en laissant bien sur quelques Chouhadas - Allah yarhmoum - et énormement de victimes innocentes. La page est tournée et l'Algerien est aujourd'hui libre. Et c'est bien ça l'essentiel.
Mon frère l'Aghrib, saches qu'on est quasiment une même famille parsqu'on a partagé les mêmes peines, les mêmes souffrances mais aussi les mêmes moments de bonheur lorsqu'on manifestait à l'approche de l'indépendance et lorsque l'USMB nous faisait vibrer ou que Mahieddine (l'aigle de l'Atlas) gagnait les course Alger-Chrèa-Alger. Pensant aux bons moments sans oublier les êtres chèrs qui nous ont quitté depuis.
Salutations Blidéenne d'el-ghorba.
Une suggestion Ghrib: Fais-toi un couscous mesfouf bel raib. Cela va te requinquer. C'est la saison. Et Bsahtek!
Djamel des environs de Paris


----- Message d'origine -----
On avait à peine appris à courire,...aya yallah!retorquait ma mere,adjri 3end el picerie ya3tik ritla gêz!une bouteille d'un litre(ayant propablement servie de bouteille de vin ou de vinaigre)tout etait recyclé à l'epoque,alors la bouteille bien maintenue de peur de ne la laisser glisser(walou el gazon fe douiret)tant elle etait glissante par le reste du gasoil,enfin chez l'epicier lui voyant la bouteille sût de suite ce qu'il eu à faire..il se glissa de son comptoire et se diriga vers l'exterieur(là où on placait les citerne de gasoil que l'on pompait manuellement,un cylindre perché sur le tonneau designait le volume pompé)lpicri pris la bouteille et apres quelques tours de poignée et le fluide ruisselait à l'interieur de la bouteille,le kinki nous illuminera ce soir j'ai pensé d'un coup!
le soir entouré sur lmida,à la terrasse tous emerveillés(les petits biensûr)par les flames porteuses de vie et de lumiére,au gres des contes allongé sur presque rien(la chaleur)on somnolait des fois bien sur ""l'hdjeur""de nos méres,et une fois berçés par le sommeil et la fatigue,les yeux presque mis-clos on voyait notre mére porter la paume de sa main contre le kinki pour l'eteindre en y soufflant, non!maman non laisse le kinki...
lala ya wladi elkouverfou(le couvre feu) je vous continuerai l'histoire au claire de lune,et plus tard quand vous dormez je vous porterais à l'interieur.MOI en tout cas je n'ai pût retenir les trois derniers phrases qui s'ensuivirent,kount dijà krit comme on dit chez nous...


 

GHRIB YA GHORBATI SILI YA DEM3ATI
France
Posté le:
18/3/2007 20:34
Sujet du message:
RE: el kinki
Répondre            
 
salam sid ali mdr amar tuyotant des bonnes actions D'ATTAQUE sur le terrain,dis moi ne serais-tu pas né dans la rus où habite zerouk etwil?une petite ruelle qui demarre de drodj(el ain)et en la serpentant apres zen9et edhebane on longe un autre petit sentier avec un jardin a droite avec quelques arbres fruitiers,jusqu'à sen9et enouar!mais peu sont ce qui le connaissait.Tout est fermé maintenant on a même posé des maisons À TORD ET À TRAVERS au bords des oueds sans ne se soucier des dangers Comme les maisons qui ont été emportées recement par les pluies torentielles.Mais tu ne t'es pas rapellé de leur pere?les djrada?
le bonjour.
Bonjour à tous.

Je me rappelle de la famille Djrada, celui qui est décédé était dans ma classe à l'école Tirman. Il est mort de noyade à Zéralda vers 65 ou 66.
Quand à Amar l'aveugle, je n'ai pas eu vent comme quoi il est mort, je me rappelle de sa table de légumes, et surtout de son assistance à tous les matchs de l'USMB, il se faisait commenter les actions par un oulid el-houma et il gueulait et donnait son avis sur l'avant-centre qui venait de rater un but. Mais si mes souvenirs sont bons, Amar n'était-il pas un membre de la famille Bâouche ? en tous cas pour moi il est encore en vie bien que je ne l'ai pas rencontré depuis plus de 15 ans.
Demandons à ceux qui sont là-bas pour confirmer. A propos de moul el-hlib, n'oublions pas aussi les vendeurs de lait qui venaient faire du porte à porte en bicyclette avec eux aussi le carnet mensuel.
Salutations blidéennes.



----- Message d'origine -----
salam djamal,zne9et eserouel,à l'entrée en venant de chez be3ouch le boulager et el yantrene moul el hlib(1/4 de litre etait melangé à un peu d'eau et cela suffisait pour une demi douzine de banbin tout cela avec grande quantité de thée ah ya lbaraka!)en continuant la route au coin de l'entrée de zen9et esserouel y'avait un epicier,notre carnet de cheque valant chez lui uniquemet etait sous forme d'un petit carnet sur lequel les proviandes prises sont marquées dedant,aussi sur le double que l'epicier detenait,la fin du moi la papa passait,pas sans n'essuiyer son front ruisselant de sueur même en l'hiver meskin bêbe!alors me liberi li ser7ou el forno te3 el gêz jusqu'au badjidj!!!.
dans le quartier y'avait la famille""djrada je crois""leur pere etait un prestigidateur il fesait surgir des billet de banque(j'ai vu ca moi même à l'age de 5 ou 6 ans)de 10000f les bleues billets les anciens!en voyant ca tout naivement je me demadais s'il povait faire ca pourquoi alors attendre que le publique le recompense avec quelque menu monnaie?
l'un de ses enfants est mort noyé à fouka allah ya3lam!
sans oublié les touémes du quartier qui ont passé la moitié de leur vie(au lieu de 2 ans)au sevice national
à l'epoque on volaient comme des oiseaux d'une terrasse à l'autre sur ces terrases qui selon les saisonsetait tantôt deseste,tantôt jonchées de couscous ou barcoukesse pour secher,même l'mhanssa,el hamama etc...
et puis fi listi9lêl un peu plus fi zen9et edhebane un type qui s'appelait allawa est venu donner des leçon d'arabe,les vieux etaient consternés de prendre des cours de kelkun de plus jeune qu'eux!mais ils finirent par s'y resigner,n'empêche que pour nous ca restait drôle de les voir à la fin de l'apres midi prendre le chemin de l'ecole,dommage sans cartable ni tablier,cela nous aurait permis de nous venger un peu sur les obligations qu'on nous infligeait,ces tabliers etaient concus pour proteger les vêtements sans ne toutefois la salir sinon zoudj bjaden te3 el ma extra à remplir.
ainsi je revois amar la3ma(je crois qu'il est decedé y'à longtemps)
arpenter le chemin de zen9et edhebane tout le monde le saluait,il rendait le salut avec courtoisie en prononcant les noms des personnesils les reconnaisait selon leur voies,et etait en mesure de tâter les billet de banque et etant plus tard devenu marchand de legume(fi plcet el 3rab)il manipulait l'argent et la balance comme rien!
je crois tawalt 3lik djamal aya à la prochaine..
Cher Ghrib
Moi aussi je suis ghrib kifek. Ta belle histoire me parle et me ramène à presqu'un demi siècle en arrière. Je suis natif comme toi de Ed-Drodj (Douiret). Je n'ai pas de souvenirs de ce quartier, parsque j'étais trop petit, mais je me souviens de pareils moments vécus en 1957 (j'avais 4 ans) à la cité Musulmane ou mes parents avez aménagé avec une autre famille (les Touidj, si je ne me trompe pas). Nous n'avions qu'une seule pièce, pas de cuisine, des toilettes communes avec nos co-locataires. La nuit tombée ma mère allumé le quinquet pour nous eclairer mais aussi "el forno taâ el poumpa" yamchi bel pétrole. Combien de fois on a veillé moi, mon frère ainé et ma petite seour sur les genoux de ma mère qui nous racontait l'histoire de "Bagrat litama" pour nous faire patienter parsqu'elle n'avait rien à manger mais surtout parsque mon père ne rentrait pas tous les soirs à la maison. Il faisait le boulot des Algeriens de l'époque. Il était "Moussabel" et activait la nuit. Le jour, comme si de rien n'était, il retournait directement à son travail chez "Spozio" ou il était maçon. Je me rappelle de ces sodats Sénegalais qui tenait la garde au dessu de notre terrasse et qui me fouttaient la trouille chaque fois que me mère me sortait au toilettes qui se trouvait fi wast eddar. La nuit dans le noir, je ne distinguai que leur yeux et leurs dents et parfois un poignard entre les dents. J'avais à peine 4 ans. J'avoue que je vidais ma vessie avant même d'arriver au WC. Il faut dire que les militaires étaient installés autour de nous et aussi sur les toits (les terrasses) des maisons vu que le lotissement se situait à l'extremité de la ville, cerné par "L'immense Djnane taâ Gaspar". Nous vons survécu aux souffrances et à la misère de cette époque en laissant bien sur quelques Chouhadas - Allah yarhmoum - et énormement de victimes innocentes. La page est tournée et l'Algerien est aujourd'hui libre. Et c'est bien ça l'essentiel.
Mon frère l'Aghrib, saches qu'on est quasiment une même famille parsqu'on a partagé les mêmes peines, les mêmes souffrances mais aussi les mêmes moments de bonheur lorsqu'on manifestait à l'approche de l'indépendance et lorsque l'USMB nous faisait vibrer ou que Mahieddine (l'aigle de l'Atlas) gagnait les course Alger-Chrèa-Alger. Pensant aux bons moments sans oublier les êtres chèrs qui nous ont quitté depuis.
Salutations Blidéenne d'el-ghorba.
Une suggestion Ghrib: Fais-toi un couscous mesfouf bel raib. Cela va te requinquer. C'est la saison. Et Bsahtek!
Djamel des environs de Paris


----- Message d'origine -----
On avait à peine appris à courire,...aya yallah!retorquait ma mere,adjri 3end el picerie ya3tik ritla gêz!une bouteille d'un litre(ayant propablement servie de bouteille de vin ou de vinaigre)tout etait recyclé à l'epoque,alors la bouteille bien maintenue de peur de ne la laisser glisser(walou el gazon fe douiret)tant elle etait glissante par le reste du gasoil,enfin chez l'epicier lui voyant la bouteille sût de suite ce qu'il eu à faire..il se glissa de son comptoire et se diriga vers l'exterieur(là où on placait les citerne de gasoil que l'on pompait manuellement,un cylindre perché sur le tonneau designait le volume pompé)lpicri pris la bouteille et apres quelques tours de poignée et le fluide ruisselait à l'interieur de la bouteille,le kinki nous illuminera ce soir j'ai pensé d'un coup!
le soir entouré sur lmida,à la terrasse tous emerveillés(les petits biensûr)par les flames porteuses de vie et de lumiére,au gres des contes allongé sur presque rien(la chaleur)on somnolait des fois bien sur ""l'hdjeur""de nos méres,et une fois berçés par le sommeil et la fatigue,les yeux presque mis-clos on voyait notre mére porter la paume de sa main contre le kinki pour l'eteindre en y soufflant, non!maman non laisse le kinki...
lala ya wladi elkouverfou(le couvre feu) je vous continuerai l'histoire au claire de lune,et plus tard quand vous dormez je vous porterais à l'interieur.MOI en tout cas je n'ai pût retenir les trois derniers phrases qui s'ensuivirent,kount dijà krit comme on dit chez nous...



 

Sid-Ali
Canada
Posté le:
19/3/2007 00:45
Sujet du message:
RE: el kinki
Répondre            
 
Non je suis né pas loin de Combrodet, un peu plus bas que Drodj, dans la ruelle qui est juste au dessus de Si Ali l'épicier.
Je connais Zerrouk le grand et toute sa famille, il me semble qu'il y avait un lien entre ma mère Allah yerhamha et la leur. Pour l'anecdote, Zerrouk a été blessé par les policiers pendant les années de terrorisme, juste parcequ'il descendait du bus de l'HPB à Bab-Errahba lorsqu'une roue de celui-ci a explosé et que les policiers se sont affolés et ont commencé à tirer dans tous les sens.
Bien le bonjour.



----- Message d'origine -----
salam sid ali mdr amar tuyotant des bonnes actions D'ATTAQUE sur le terrain,dis moi ne serais-tu pas né dans la rus où habite zerouk etwil?une petite ruelle qui demarre de drodj(el ain)et en la serpentant apres zen9et edhebane on longe un autre petit sentier avec un jardin a droite avec quelques arbres fruitiers,jusqu'à sen9et enouar!mais peu sont ce qui le connaissait.Tout est fermé maintenant on a même posé des maisons À TORD ET À TRAVERS au bords des oueds sans ne se soucier des dangers Comme les maisons qui ont été emportées recement par les pluies torentielles.Mais tu ne t'es pas rapellé de leur pere?les djrada?
le bonjour.
Bonjour à tous.

Je me rappelle de la famille Djrada, celui qui est décédé était dans ma classe à l'école Tirman. Il est mort de noyade à Zéralda vers 65 ou 66.
Quand à Amar l'aveugle, je n'ai pas eu vent comme quoi il est mort, je me rappelle de sa table de légumes, et surtout de son assistance à tous les matchs de l'USMB, il se faisait commenter les actions par un oulid el-houma et il gueulait et donnait son avis sur l'avant-centre qui venait de rater un but. Mais si mes souvenirs sont bons, Amar n'était-il pas un membre de la famille Bâouche ? en tous cas pour moi il est encore en vie bien que je ne l'ai pas rencontré depuis plus de 15 ans.
Demandons à ceux qui sont là-bas pour confirmer. A propos de moul el-hlib, n'oublions pas aussi les vendeurs de lait qui venaient faire du porte à porte en bicyclette avec eux aussi le carnet mensuel.
Salutations blidéennes.



----- Message d'origine -----
salam djamal,zne9et eserouel,à l'entrée en venant de chez be3ouch le boulager et el yantrene moul el hlib(1/4 de litre etait melangé à un peu d'eau et cela suffisait pour une demi douzine de banbin tout cela avec grande quantité de thée ah ya lbaraka!)en continuant la route au coin de l'entrée de zen9et esserouel y'avait un epicier,notre carnet de cheque valant chez lui uniquemet etait sous forme d'un petit carnet sur lequel les proviandes prises sont marquées dedant,aussi sur le double que l'epicier detenait,la fin du moi la papa passait,pas sans n'essuiyer son front ruisselant de sueur même en l'hiver meskin bêbe!alors me liberi li ser7ou el forno te3 el gêz jusqu'au badjidj!!!.
dans le quartier y'avait la famille""djrada je crois""leur pere etait un prestigidateur il fesait surgir des billet de banque(j'ai vu ca moi même à l'age de 5 ou 6 ans)de 10000f les bleues billets les anciens!en voyant ca tout naivement je me demadais s'il povait faire ca pourquoi alors attendre que le publique le recompense avec quelque menu monnaie?
l'un de ses enfants est mort noyé à fouka allah ya3lam!
sans oublié les touémes du quartier qui ont passé la moitié de leur vie(au lieu de 2 ans)au sevice national
à l'epoque on volaient comme des oiseaux d'une terrasse à l'autre sur ces terrases qui selon les saisonsetait tantôt deseste,tantôt jonchées de couscous ou barcoukesse pour secher,même l'mhanssa,el hamama etc...
et puis fi listi9lêl un peu plus fi zen9et edhebane un type qui s'appelait allawa est venu donner des leçon d'arabe,les vieux etaient consternés de prendre des cours de kelkun de plus jeune qu'eux!mais ils finirent par s'y resigner,n'empêche que pour nous ca restait drôle de les voir à la fin de l'apres midi prendre le chemin de l'ecole,dommage sans cartable ni tablier,cela nous aurait permis de nous venger un peu sur les obligations qu'on nous infligeait,ces tabliers etaient concus pour proteger les vêtements sans ne toutefois la salir sinon zoudj bjaden te3 el ma extra à remplir.
ainsi je revois amar la3ma(je crois qu'il est decedé y'à longtemps)
arpenter le chemin de zen9et edhebane tout le monde le saluait,il rendait le salut avec courtoisie en prononcant les noms des personnesils les reconnaisait selon leur voies,et etait en mesure de tâter les billet de banque et etant plus tard devenu marchand de legume(fi plcet el 3rab)il manipulait l'argent et la balance comme rien!
je crois tawalt 3lik djamal aya à la prochaine..
Cher Ghrib
Moi aussi je suis ghrib kifek. Ta belle histoire me parle et me ramène à presqu'un demi siècle en arrière. Je suis natif comme toi de Ed-Drodj (Douiret). Je n'ai pas de souvenirs de ce quartier, parsque j'étais trop petit, mais je me souviens de pareils moments vécus en 1957 (j'avais 4 ans) à la cité Musulmane ou mes parents avez aménagé avec une autre famille (les Touidj, si je ne me trompe pas). Nous n'avions qu'une seule pièce, pas de cuisine, des toilettes communes avec nos co-locataires. La nuit tombée ma mère allumé le quinquet pour nous eclairer mais aussi "el forno taâ el poumpa" yamchi bel pétrole. Combien de fois on a veillé moi, mon frère ainé et ma petite seour sur les genoux de ma mère qui nous racontait l'histoire de "Bagrat litama" pour nous faire patienter parsqu'elle n'avait rien à manger mais surtout parsque mon père ne rentrait pas tous les soirs à la maison. Il faisait le boulot des Algeriens de l'époque. Il était "Moussabel" et activait la nuit. Le jour, comme si de rien n'était, il retournait directement à son travail chez "Spozio" ou il était maçon. Je me rappelle de ces sodats Sénegalais qui tenait la garde au dessu de notre terrasse et qui me fouttaient la trouille chaque fois que me mère me sortait au toilettes qui se trouvait fi wast eddar. La nuit dans le noir, je ne distinguai que leur yeux et leurs dents et parfois un poignard entre les dents. J'avais à peine 4 ans. J'avoue que je vidais ma vessie avant même d'arriver au WC. Il faut dire que les militaires étaient installés autour de nous et aussi sur les toits (les terrasses) des maisons vu que le lotissement se situait à l'extremité de la ville, cerné par "L'immense Djnane taâ Gaspar". Nous vons survécu aux souffrances et à la misère de cette époque en laissant bien sur quelques Chouhadas - Allah yarhmoum - et énormement de victimes innocentes. La page est tournée et l'Algerien est aujourd'hui libre. Et c'est bien ça l'essentiel.
Mon frère l'Aghrib, saches qu'on est quasiment une même famille parsqu'on a partagé les mêmes peines, les mêmes souffrances mais aussi les mêmes moments de bonheur lorsqu'on manifestait à l'approche de l'indépendance et lorsque l'USMB nous faisait vibrer ou que Mahieddine (l'aigle de l'Atlas) gagnait les course Alger-Chrèa-Alger. Pensant aux bons moments sans oublier les êtres chèrs qui nous ont quitté depuis.
Salutations Blidéenne d'el-ghorba.
Une suggestion Ghrib: Fais-toi un couscous mesfouf bel raib. Cela va te requinquer. C'est la saison. Et Bsahtek!
Djamel des environs de Paris


----- Message d'origine -----
On avait à peine appris à courire,...aya yallah!retorquait ma mere,adjri 3end el picerie ya3tik ritla gêz!une bouteille d'un litre(ayant propablement servie de bouteille de vin ou de vinaigre)tout etait recyclé à l'epoque,alors la bouteille bien maintenue de peur de ne la laisser glisser(walou el gazon fe douiret)tant elle etait glissante par le reste du gasoil,enfin chez l'epicier lui voyant la bouteille sût de suite ce qu'il eu à faire..il se glissa de son comptoire et se diriga vers l'exterieur(là où on placait les citerne de gasoil que l'on pompait manuellement,un cylindre perché sur le tonneau designait le volume pompé)lpicri pris la bouteille et apres quelques tours de poignée et le fluide ruisselait à l'interieur de la bouteille,le kinki nous illuminera ce soir j'ai pensé d'un coup!
le soir entouré sur lmida,à la terrasse tous emerveillés(les petits biensûr)par les flames porteuses de vie et de lumiére,au gres des contes allongé sur presque rien(la chaleur)on somnolait des fois bien sur ""l'hdjeur""de nos méres,et une fois berçés par le sommeil et la fatigue,les yeux presque mis-clos on voyait notre mére porter la paume de sa main contre le kinki pour l'eteindre en y soufflant, non!maman non laisse le kinki...
lala ya wladi elkouverfou(le couvre feu) je vous continuerai l'histoire au claire de lune,et plus tard quand vous dormez je vous porterais à l'interieur.MOI en tout cas je n'ai pût retenir les trois derniers phrases qui s'ensuivirent,kount dijà krit comme on dit chez nous...




 

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