Blida

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   Trier par date décroissante
GHRIB YA GHORBATI SILI YA DEM3ATI
France
Posté le:
18/3/2007 20:34
Sujet du message:
RE: el kinki
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salam sid ali mdr amar tuyotant des bonnes actions D'ATTAQUE sur le terrain,dis moi ne serais-tu pas né dans la rus où habite zerouk etwil?une petite ruelle qui demarre de drodj(el ain)et en la serpentant apres zen9et edhebane on longe un autre petit sentier avec un jardin a droite avec quelques arbres fruitiers,jusqu'à sen9et enouar!mais peu sont ce qui le connaissait.Tout est fermé maintenant on a même posé des maisons À TORD ET À TRAVERS au bords des oueds sans ne se soucier des dangers Comme les maisons qui ont été emportées recement par les pluies torentielles.Mais tu ne t'es pas rapellé de leur pere?les djrada?
le bonjour.
Bonjour à tous.

Je me rappelle de la famille Djrada, celui qui est décédé était dans ma classe à l'école Tirman. Il est mort de noyade à Zéralda vers 65 ou 66.
Quand à Amar l'aveugle, je n'ai pas eu vent comme quoi il est mort, je me rappelle de sa table de légumes, et surtout de son assistance à tous les matchs de l'USMB, il se faisait commenter les actions par un oulid el-houma et il gueulait et donnait son avis sur l'avant-centre qui venait de rater un but. Mais si mes souvenirs sont bons, Amar n'était-il pas un membre de la famille Bâouche ? en tous cas pour moi il est encore en vie bien que je ne l'ai pas rencontré depuis plus de 15 ans.
Demandons à ceux qui sont là-bas pour confirmer. A propos de moul el-hlib, n'oublions pas aussi les vendeurs de lait qui venaient faire du porte à porte en bicyclette avec eux aussi le carnet mensuel.
Salutations blidéennes.



----- Message d'origine -----
salam djamal,zne9et eserouel,à l'entrée en venant de chez be3ouch le boulager et el yantrene moul el hlib(1/4 de litre etait melangé à un peu d'eau et cela suffisait pour une demi douzine de banbin tout cela avec grande quantité de thée ah ya lbaraka!)en continuant la route au coin de l'entrée de zen9et esserouel y'avait un epicier,notre carnet de cheque valant chez lui uniquemet etait sous forme d'un petit carnet sur lequel les proviandes prises sont marquées dedant,aussi sur le double que l'epicier detenait,la fin du moi la papa passait,pas sans n'essuiyer son front ruisselant de sueur même en l'hiver meskin bêbe!alors me liberi li ser7ou el forno te3 el gêz jusqu'au badjidj!!!.
dans le quartier y'avait la famille""djrada je crois""leur pere etait un prestigidateur il fesait surgir des billet de banque(j'ai vu ca moi même à l'age de 5 ou 6 ans)de 10000f les bleues billets les anciens!en voyant ca tout naivement je me demadais s'il povait faire ca pourquoi alors attendre que le publique le recompense avec quelque menu monnaie?
l'un de ses enfants est mort noyé à fouka allah ya3lam!
sans oublié les touémes du quartier qui ont passé la moitié de leur vie(au lieu de 2 ans)au sevice national
à l'epoque on volaient comme des oiseaux d'une terrasse à l'autre sur ces terrases qui selon les saisonsetait tantôt deseste,tantôt jonchées de couscous ou barcoukesse pour secher,même l'mhanssa,el hamama etc...
et puis fi listi9lêl un peu plus fi zen9et edhebane un type qui s'appelait allawa est venu donner des leçon d'arabe,les vieux etaient consternés de prendre des cours de kelkun de plus jeune qu'eux!mais ils finirent par s'y resigner,n'empêche que pour nous ca restait drôle de les voir à la fin de l'apres midi prendre le chemin de l'ecole,dommage sans cartable ni tablier,cela nous aurait permis de nous venger un peu sur les obligations qu'on nous infligeait,ces tabliers etaient concus pour proteger les vêtements sans ne toutefois la salir sinon zoudj bjaden te3 el ma extra à remplir.
ainsi je revois amar la3ma(je crois qu'il est decedé y'à longtemps)
arpenter le chemin de zen9et edhebane tout le monde le saluait,il rendait le salut avec courtoisie en prononcant les noms des personnesils les reconnaisait selon leur voies,et etait en mesure de tâter les billet de banque et etant plus tard devenu marchand de legume(fi plcet el 3rab)il manipulait l'argent et la balance comme rien!
je crois tawalt 3lik djamal aya à la prochaine..
Cher Ghrib
Moi aussi je suis ghrib kifek. Ta belle histoire me parle et me ramène à presqu'un demi siècle en arrière. Je suis natif comme toi de Ed-Drodj (Douiret). Je n'ai pas de souvenirs de ce quartier, parsque j'étais trop petit, mais je me souviens de pareils moments vécus en 1957 (j'avais 4 ans) à la cité Musulmane ou mes parents avez aménagé avec une autre famille (les Touidj, si je ne me trompe pas). Nous n'avions qu'une seule pièce, pas de cuisine, des toilettes communes avec nos co-locataires. La nuit tombée ma mère allumé le quinquet pour nous eclairer mais aussi "el forno taâ el poumpa" yamchi bel pétrole. Combien de fois on a veillé moi, mon frère ainé et ma petite seour sur les genoux de ma mère qui nous racontait l'histoire de "Bagrat litama" pour nous faire patienter parsqu'elle n'avait rien à manger mais surtout parsque mon père ne rentrait pas tous les soirs à la maison. Il faisait le boulot des Algeriens de l'époque. Il était "Moussabel" et activait la nuit. Le jour, comme si de rien n'était, il retournait directement à son travail chez "Spozio" ou il était maçon. Je me rappelle de ces sodats Sénegalais qui tenait la garde au dessu de notre terrasse et qui me fouttaient la trouille chaque fois que me mère me sortait au toilettes qui se trouvait fi wast eddar. La nuit dans le noir, je ne distinguai que leur yeux et leurs dents et parfois un poignard entre les dents. J'avais à peine 4 ans. J'avoue que je vidais ma vessie avant même d'arriver au WC. Il faut dire que les militaires étaient installés autour de nous et aussi sur les toits (les terrasses) des maisons vu que le lotissement se situait à l'extremité de la ville, cerné par "L'immense Djnane taâ Gaspar". Nous vons survécu aux souffrances et à la misère de cette époque en laissant bien sur quelques Chouhadas - Allah yarhmoum - et énormement de victimes innocentes. La page est tournée et l'Algerien est aujourd'hui libre. Et c'est bien ça l'essentiel.
Mon frère l'Aghrib, saches qu'on est quasiment une même famille parsqu'on a partagé les mêmes peines, les mêmes souffrances mais aussi les mêmes moments de bonheur lorsqu'on manifestait à l'approche de l'indépendance et lorsque l'USMB nous faisait vibrer ou que Mahieddine (l'aigle de l'Atlas) gagnait les course Alger-Chrèa-Alger. Pensant aux bons moments sans oublier les êtres chèrs qui nous ont quitté depuis.
Salutations Blidéenne d'el-ghorba.
Une suggestion Ghrib: Fais-toi un couscous mesfouf bel raib. Cela va te requinquer. C'est la saison. Et Bsahtek!
Djamel des environs de Paris


----- Message d'origine -----
On avait à peine appris à courire,...aya yallah!retorquait ma mere,adjri 3end el picerie ya3tik ritla gêz!une bouteille d'un litre(ayant propablement servie de bouteille de vin ou de vinaigre)tout etait recyclé à l'epoque,alors la bouteille bien maintenue de peur de ne la laisser glisser(walou el gazon fe douiret)tant elle etait glissante par le reste du gasoil,enfin chez l'epicier lui voyant la bouteille sût de suite ce qu'il eu à faire..il se glissa de son comptoire et se diriga vers l'exterieur(là où on placait les citerne de gasoil que l'on pompait manuellement,un cylindre perché sur le tonneau designait le volume pompé)lpicri pris la bouteille et apres quelques tours de poignée et le fluide ruisselait à l'interieur de la bouteille,le kinki nous illuminera ce soir j'ai pensé d'un coup!
le soir entouré sur lmida,à la terrasse tous emerveillés(les petits biensûr)par les flames porteuses de vie et de lumiére,au gres des contes allongé sur presque rien(la chaleur)on somnolait des fois bien sur ""l'hdjeur""de nos méres,et une fois berçés par le sommeil et la fatigue,les yeux presque mis-clos on voyait notre mére porter la paume de sa main contre le kinki pour l'eteindre en y soufflant, non!maman non laisse le kinki...
lala ya wladi elkouverfou(le couvre feu) je vous continuerai l'histoire au claire de lune,et plus tard quand vous dormez je vous porterais à l'interieur.MOI en tout cas je n'ai pût retenir les trois derniers phrases qui s'ensuivirent,kount dijà krit comme on dit chez nous...



 

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