Blida

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   Trier par date décroissante
Salim
France
Posté le:
10/4/2007 06:48
Sujet du message:
Souvenir des "tchika"
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Bonjour à toutes et tous
Après tous ces remous sur le forum qui a agité celui-ci, moi je voudrais qu'on parle d'un sujet qui peut-être a marqué certaines et certains d'entre vous : qui se souvient de ces femmes (des Gitanes)qui faisaient du porte à porte qu'on appelait les "tchika", (car comme elles vendaient aussi de la dentelle appellée communément tchika), qui vendaient aussi du tissu aux femmes qui ne pouvaient pas se rendre dans les magasins pour le faire. J'aimais voir ces vendeuses déballer leur marchandises et les vanter aux femmes, et ce qui me frappait, c'était l'utilisation de leur bras pour métrer les tissus avant de le couper en essayant parfois de truander en tendant moins le bras pour gagner quelques centimètres.
On disait que c'étaient des Gitanes mais certains disaient que c'étaient des Espagnoles !! car elles parlaient une langue qu'on ne comprenait pas.
Essalam à toutes et tous
 

Djamel
France
Posté le:
10/4/2007 10:14
Sujet du message:
RE: Souvenir des
Répondre            
 
Salut Salim
Merci d'avoir pris les devants pour tourner la page et parler de ce qui nous rapproche. Je me souviens de ces "Gitanos" comme on les appelait. D'ailleurs à ce propos, tout petit j'entendais ma mère chantonner ce refrain:" tchica, tchica la marica t'bî(vends) eldandé b'âchra sordi".
Ces dames avait aussi la particularité d'être des "liseuses de bonne aventure". C'était leur stratégies pour amadouer les femmes un peu naïves et pénétrer dans les maisons. Une fois à l'intérieur elles arrivaient à dérober avec beaucoup de finesse, tout ce qui traine et qui a une valeur marchande. Et, dès qu'elle a réussi son larcin, elle fait vite de partir. Lorsque la maitresse de maison constate la disparition d'un bijou ou une montre, elle n'a plus que ses yeux pour pleurer, car elle n'osait pas le dire à son mari, parce qu'elle risquait de se faire enguirlander par ce dernier "Idirelha saâdha fi yedha"
Salut et bonne continuation
Djamel apaisé.


----- Message d'origine -----
Bonjour à toutes et tous
Après tous ces remous sur le forum qui a agité celui-ci, moi je voudrais qu'on parle d'un sujet qui peut-être a marqué certaines et certains d'entre vous : qui se souvient de ces femmes (des Gitanes)qui faisaient du porte à porte qu'on appelait les "tchika", (car comme elles vendaient aussi de la dentelle appellée communément tchika), qui vendaient aussi du tissu aux femmes qui ne pouvaient pas se rendre dans les magasins pour le faire. J'aimais voir ces vendeuses déballer leur marchandises et les vanter aux femmes, et ce qui me frappait, c'était l'utilisation de leur bras pour métrer les tissus avant de le couper en essayant parfois de truander en tendant moins le bras pour gagner quelques centimètres.
On disait que c'étaient des Gitanes mais certains disaient que c'étaient des Espagnoles !! car elles parlaient une langue qu'on ne comprenait pas.
Essalam à toutes et tous
 

ghrib
Pays-Bas
Posté le:
10/4/2007 12:12
Sujet du message:
RE: Souvenir des
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hahahaha!ihhhh!!!djwatna?yemma kênete ta3tihoum torf khoubz(kiykoun kayen) 3end el bêb ou salam!walah ma idirou redlihoum fe s7in,surtout idjou fi we9t ettesya9,les chaussures en nylon couleur
m3amrine be lgher9a.dans un moment pareil même le pere avec tout son autorité ou ma yedkhoulch!7ata inechef redjlih!!!!notre chere rose de blida en sait plus sur ce sujet!SmileSmileSmile
et les gezanates?nssitouhoum?ou hadhouk lidjiw yejedbou bel 9re9eb!
dahasse et compagnie!

----- Message d'origine -----
Salut Salim
Merci d'avoir pris les devants pour tourner la page et parler de ce qui nous rapproche. Je me souviens de ces "Gitanos" comme on les appelait. D'ailleurs à ce propos, tout petit j'entendais ma mère chantonner ce refrain:" tchica, tchica la marica t'bî(vends) eldandé b'âchra sordi".
Ces dames avait aussi la particularité d'être des "liseuses de bonne aventure". C'était leur stratégies pour amadouer les femmes un peu naïves et pénétrer dans les maisons. Une fois à l'intérieur elles arrivaient à dérober avec beaucoup de finesse, tout ce qui traine et qui a une valeur marchande. Et, dès qu'elle a réussi son larcin, elle fait vite de partir. Lorsque la maitresse de maison constate la disparition d'un bijou ou une montre, elle n'a plus que ses yeux pour pleurer, car elle n'osait pas le dire à son mari, parce qu'elle risquait de se faire enguirlander par ce dernier "Idirelha saâdha fi yedha"
Salut et bonne continuation
Djamel apaisé.


----- Message d'origine -----
Bonjour à toutes et tous
Après tous ces remous sur le forum qui a agité celui-ci, moi je voudrais qu'on parle d'un sujet qui peut-être a marqué certaines et certains d'entre vous : qui se souvient de ces femmes (des Gitanes)qui faisaient du porte à porte qu'on appelait les "tchika", (car comme elles vendaient aussi de la dentelle appellée communément tchika), qui vendaient aussi du tissu aux femmes qui ne pouvaient pas se rendre dans les magasins pour le faire. J'aimais voir ces vendeuses déballer leur marchandises et les vanter aux femmes, et ce qui me frappait, c'était l'utilisation de leur bras pour métrer les tissus avant de le couper en essayant parfois de truander en tendant moins le bras pour gagner quelques centimètres.
On disait que c'étaient des Gitanes mais certains disaient que c'étaient des Espagnoles !! car elles parlaient une langue qu'on ne comprenait pas.
Essalam à toutes et tous

 

Salim
France
Posté le:
11/4/2007 06:37
Sujet du message:
RE: Souvenir des
Répondre            
 
Salam Djamel et tous les autres "Men koun ila b'ratrek"
En effet, ces Gitanos qui vendaient en faisant du porte à porte et que leurs clients n'étaient que des femmes, les rusaient pour vendre et en passant, dérober tout ce qui traine sur leur passage. Je me souviens, ma mère achetait le tissu pour confectionner les vêtements de l'Aïd, donc c'était juste avant la fête, ces gitanes sont venues apporter le tissu qu'avait commandé ma mère, et le temps qu'elle aille leur chercher l'argent pour les payer, elle en ont profiter pour lui piquer les amandes qu'elle faisait sécher dans la cour (west eddar), quand elle s'était rendue compte, c'était trop tard, elles étaient déjà loin, donc je revois encore ma mère, la main sur sa joue, méditant, et essayer de trouver une solution pour se pourvoir de ce produit nécessaire afin de ne pas nous priver de pâtisserie de l'Aïd et surtout que mon père n'en sache rien, sinon, il lui interdirait de recevoir ces femmes sans scrupules, mais je crois que ma mère a aussi compris et ne les a plus reçues.
Salut à tous


----- Message d'origine -----
Bonjour à toutes et tous
Après tous ces remous sur le forum qui a agité celui-ci, moi je voudrais qu'on parle d'un sujet qui peut-être a marqué certaines et certains d'entre vous : qui se souvient de ces femmes (des Gitanes)qui faisaient du porte à porte qu'on appelait les "tchika", (car comme elles vendaient aussi de la dentelle appellée communément tchika), qui vendaient aussi du tissu aux femmes qui ne pouvaient pas se rendre dans les magasins pour le faire. J'aimais voir ces vendeuses déballer leur marchandises et les vanter aux femmes, et ce qui me frappait, c'était l'utilisation de leur bras pour métrer les tissus avant de le couper en essayant parfois de truander en tendant moins le bras pour gagner quelques centimètres.
On disait que c'étaient des Gitanes mais certains disaient que c'étaient des Espagnoles !! car elles parlaient une langue qu'on ne comprenait pas.
Essalam à toutes et tous
 

Djamel
France
Posté le:
11/4/2007 10:34
Sujet du message:
RE: Souvenir des
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Salut Salim et tous les Blidèens et Blidèennes.
Une précision concernant le campement de ces "Djwatenes". Ils (parce qu'il y avait des hommes et beaucoup d'enfants, aussi) étaient installés et regroupés en nombre dans un campement sur un terrain en friche en bas de Khazrouna, vers la voie ferrée. Il avaient de vieilles roulottes, des cabanes en tôle ainsi que des tentes. J'ai découvert ce lieu un jour ou je suis descendu avec un ami, rendre visite à de la famille à lui chez "Ali l'Bandit" et "De gaule", que tout Blida connaissait dans les années 60 et 70.
Attention, je ne suis pas en train de médire ou de dénigrer la communauté des Djwatanes, qui a souffert autant que nous de "l'enfer" coloniale. Ils avaient leur mode de vie et leurs us et coutumes, très différents des nôtres, c'est tout. C'étaient des rebelles solitaires mais aussi très solidaires entre eux.
C'était une autre époque.
Moi je sais que certains de leurs enfants (qui ont la cinquantaine aujourd'hui) sont devenus de vrais Blidéens, bien intégrés. Ils vivent encore à Blida aujourd'hui et sont devenus de vrais bons Musulmans.
Et c'est tant mieux.
Sincères salutations.
Djamel

----- Message d'origine -----
Salam Djamel et tous les autres "Men koun ila b'ratrek"
En effet, ces Gitanos qui vendaient en faisant du porte à porte et que leurs clients n'étaient que des femmes, les rusaient pour vendre et en passant, dérober tout ce qui traine sur leur passage. Je me souviens, ma mère achetait le tissu pour confectionner les vêtements de l'Aïd, donc c'était juste avant la fête, ces gitanes sont venues apporter le tissu qu'avait commandé ma mère, et le temps qu'elle aille leur chercher l'argent pour les payer, elle en ont profiter pour lui piquer les amandes qu'elle faisait sécher dans la cour (west eddar), quand elle s'était rendue compte, c'était trop tard, elles étaient déjà loin, donc je revois encore ma mère, la main sur sa joue, méditant, et essayer de trouver une solution pour se pourvoir de ce produit nécessaire afin de ne pas nous priver de pâtisserie de l'Aïd et surtout que mon père n'en sache rien, sinon, il lui interdirait de recevoir ces femmes sans scrupules, mais je crois que ma mère a aussi compris et ne les a plus reçues.
Salut à tous


----- Message d'origine -----
Bonjour à toutes et tous
Après tous ces remous sur le forum qui a agité celui-ci, moi je voudrais qu'on parle d'un sujet qui peut-être a marqué certaines et certains d'entre vous : qui se souvient de ces femmes (des Gitanes)qui faisaient du porte à porte qu'on appelait les "tchika", (car comme elles vendaient aussi de la dentelle appellée communément tchika), qui vendaient aussi du tissu aux femmes qui ne pouvaient pas se rendre dans les magasins pour le faire. J'aimais voir ces vendeuses déballer leur marchandises et les vanter aux femmes, et ce qui me frappait, c'était l'utilisation de leur bras pour métrer les tissus avant de le couper en essayant parfois de truander en tendant moins le bras pour gagner quelques centimètres.
On disait que c'étaient des Gitanes mais certains disaient que c'étaient des Espagnoles !! car elles parlaient une langue qu'on ne comprenait pas.
Essalam à toutes et tous

 

MOU
Algérie
Posté le:
11/4/2007 20:00
Sujet du message:
RE: Souvenir des
Répondre            
Email:
elbesseghimou@hotmail.com
Site Internet:
http://www.flickr.com/photos/smamou/
Je me rappelle de ces gitanes portant de gros baillons (rezma), sur leurs épaules, habillées delarges robes aux couleurs vives, coiffées de chignons, frappant de porte à porte, trés sympathiques et proposaient de la dentelle et du tissu.
A ma connaissance, leurs barraquements étaient situés, le long de l'oued El Kébir, sur la rive opposée de Bou ARFA. Ils vivaient en communauté, avec leur élevage de cochons et poulets, et avaient l'air d'etre heureux. Les maris étaient des empailleurs de chaises, et allaient de maison en maison, scandaient "empailloter les chaises", pour proposer leurs services. Mais d'ou viennent-ils/ d'espagne pour la plupart. Du sud ou du nord,Question? Pour le reste on verra


----- Message d'origine -----
Salut Salim
Merci d'avoir pris les devants pour tourner la page et parler de ce qui nous rapproche. Je me souviens de ces "Gitanos" comme on les appelait. D'ailleurs à ce propos, tout petit j'entendais ma mère chantonner ce refrain:" tchica, tchica la marica t'bî(vends) eldandé b'âchra sordi".
Ces dames avait aussi la particularité d'être des "liseuses de bonne aventure". C'était leur stratégies pour amadouer les femmes un peu naïves et pénétrer dans les maisons. Une fois à l'intérieur elles arrivaient à dérober avec beaucoup de finesse, tout ce qui traine et qui a une valeur marchande. Et, dès qu'elle a réussi son larcin, elle fait vite de partir. Lorsque la maitresse de maison constate la disparition d'un bijou ou une montre, elle n'a plus que ses yeux pour pleurer, car elle n'osait pas le dire à son mari, parce qu'elle risquait de se faire enguirlander par ce dernier "Idirelha saâdha fi yedha"
Salut et bonne continuation
Djamel apaisé.


----- Message d'origine -----
Bonjour à toutes et tous
Après tous ces remous sur le forum qui a agité celui-ci, moi je voudrais qu'on parle d'un sujet qui peut-être a marqué certaines et certains d'entre vous : qui se souvient de ces femmes (des Gitanes)qui faisaient du porte à porte qu'on appelait les "tchika", (car comme elles vendaient aussi de la dentelle appellée communément tchika), qui vendaient aussi du tissu aux femmes qui ne pouvaient pas se rendre dans les magasins pour le faire. J'aimais voir ces vendeuses déballer leur marchandises et les vanter aux femmes, et ce qui me frappait, c'était l'utilisation de leur bras pour métrer les tissus avant de le couper en essayant parfois de truander en tendant moins le bras pour gagner quelques centimètres.
On disait que c'étaient des Gitanes mais certains disaient que c'étaient des Espagnoles !! car elles parlaient une langue qu'on ne comprenait pas.
Essalam à toutes et tous

 

Sid-Ali
Canada
Posté le:
11/4/2007 20:30
Sujet du message:
RE: Souvenir des
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Bonjour à tous.

Il est vrai que les gitans étaient éparpillés le long de Oued Sidi-Kebir et puis du côté de la voie ferrée derrière Khazrouna.
En réalité ils sont originaire d'Inde, et lorsqu'ils ont émigré de leur pays au début du 20ème siècle, ils sont arrivés du côté de l'Egypte, ils se sont scindés en 2 groupes, le 1er est allé en Europe de l'Est et il s'est basé entre la Roumanie et la Hongrie, le second a longé la côte méditéranéenne Sud pour arriver au Maghreb pour atteindre l'Espagne. Lorsque la guerre d'Espagne a éclaté, ils se sont sauvés pour se réfugier en France du côté de la Camargue. En 2004 j'ai visité la côte Basque pour remonter jusqu'à Bordeaux, j'en ai rencontré plusieurs du côté d'Arcachon avec leurs roulottes et même dans un restaurant où on était en train de manger, ils sont venus commander un plat à emporter, finalement lorsqu'on quittait le resto, on a remarqué le propriétaire de celui-ci en pleine discussion avec eux car ils s'étaient installés dans le parking pour manger, et il les menaçait d'appeler la police s'ils ne partaient pas.
mais une chose est sûre, ils viennent d'Inde, j'ai vu un documentaire qui leur était consacré.
Je me rappelle de leur arrivée dans le quartier "Hani Guezzana..", elles lisaient l'avenir sur les mains, volaient, demandaient de l'argent, du pain, n'importe quoi... et attention de ne pas laisser trainer des choses....
Salutations blidéennes.



----- Message d'origine -----
Je me rappelle de ces gitanes portant de gros baillons (rezma), sur leurs épaules, habillées delarges robes aux couleurs vives, coiffées de chignons, frappant de porte à porte, trés sympathiques et proposaient de la dentelle et du tissu.
A ma connaissance, leurs barraquements étaient situés, le long de l'oued El Kébir, sur la rive opposée de Bou ARFA. Ils vivaient en communauté, avec leur élevage de cochons et poulets, et avaient l'air d'etre heureux. Les maris étaient des empailleurs de chaises, et allaient de maison en maison, scandaient "empailloter les chaises", pour proposer leurs services. Mais d'ou viennent-ils/ d'espagne pour la plupart. Du sud ou du nord,Question? Pour le reste on verra


----- Message d'origine -----
Salut Salim
Merci d'avoir pris les devants pour tourner la page et parler de ce qui nous rapproche. Je me souviens de ces "Gitanos" comme on les appelait. D'ailleurs à ce propos, tout petit j'entendais ma mère chantonner ce refrain:" tchica, tchica la marica t'bî(vends) eldandé b'âchra sordi".
Ces dames avait aussi la particularité d'être des "liseuses de bonne aventure". C'était leur stratégies pour amadouer les femmes un peu naïves et pénétrer dans les maisons. Une fois à l'intérieur elles arrivaient à dérober avec beaucoup de finesse, tout ce qui traine et qui a une valeur marchande. Et, dès qu'elle a réussi son larcin, elle fait vite de partir. Lorsque la maitresse de maison constate la disparition d'un bijou ou une montre, elle n'a plus que ses yeux pour pleurer, car elle n'osait pas le dire à son mari, parce qu'elle risquait de se faire enguirlander par ce dernier "Idirelha saâdha fi yedha"
Salut et bonne continuation
Djamel apaisé.


----- Message d'origine -----
Bonjour à toutes et tous
Après tous ces remous sur le forum qui a agité celui-ci, moi je voudrais qu'on parle d'un sujet qui peut-être a marqué certaines et certains d'entre vous : qui se souvient de ces femmes (des Gitanes)qui faisaient du porte à porte qu'on appelait les "tchika", (car comme elles vendaient aussi de la dentelle appellée communément tchika), qui vendaient aussi du tissu aux femmes qui ne pouvaient pas se rendre dans les magasins pour le faire. J'aimais voir ces vendeuses déballer leur marchandises et les vanter aux femmes, et ce qui me frappait, c'était l'utilisation de leur bras pour métrer les tissus avant de le couper en essayant parfois de truander en tendant moins le bras pour gagner quelques centimètres.
On disait que c'étaient des Gitanes mais certains disaient que c'étaient des Espagnoles !! car elles parlaient une langue qu'on ne comprenait pas.
Essalam à toutes et tous


 

Rose de Blida
France
Posté le:
11/4/2007 22:10
Sujet du message:
RE: Souvenir des
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Bonsoir à tous,

Effectivement, les Gitans, qu'on appelle les Gypsies ou Bohémiens forment un peuple venu du Nord de l'Inde et sont arrivés en Grèce au IXème siècle. Ils ont formé le peuple Tsigane et n'ayant pas d'Etat propre, se voient dispersés à travers l'Europe mais aussi l'Amérique (Argentine, Brésil, Colombie et USA). Ils pratiquent en général le nomadisme et du fait de leur grande mobilité, leur habitat est souvent la caravane (pratique pour se délocaliser), et de ce fait, ils ne participent pas à la vie publique, ce sont des marginaux : c'est pour cela qu'en France, ils sont traqués car refusent de s'intégrer (vivent en marge de la société : leurs enfants ne sont pas scolarisés, ne travaillent pas donc ne cotisent pas à la sécurité sociale) et c'est ainsi qu'ils vivent de larcins et vols à l'arraché. En France, on les appelle les Rom ou les Manouches (ils viennent de Roumanie, Bosnie, Serbie et même en Europe du Nord (Finlande, Norvège etc..)
On les retrouve également en Afrique du Nord et particulièrement en Algérie car ils ont été chassés d'Espagne par le Franquisme dans les années 1830.
A Blida, ils se déplaçaient en procession avec leur caravane et toute leur famille en quête d'endroit favorable pour végéter avant de reprendre de nouveau leur "bâton de pélerin" pour un autre lieu favorable à leur réinstallation.
Salutations Blidéennes

----- Message d'origine -----
Bonjour à tous.

Il est vrai que les gitans étaient éparpillés le long de Oued Sidi-Kebir et puis du côté de la voie ferrée derrière Khazrouna.
En réalité ils sont originaire d'Inde, et lorsqu'ils ont émigré de leur pays au début du 20ème siècle, ils sont arrivés du côté de l'Egypte, ils se sont scindés en 2 groupes, le 1er est allé en Europe de l'Est et il s'est basé entre la Roumanie et la Hongrie, le second a longé la côte méditéranéenne Sud pour arriver au Maghreb pour atteindre l'Espagne. Lorsque la guerre d'Espagne a éclaté, ils se sont sauvés pour se réfugier en France du côté de la Camargue. En 2004 j'ai visité la côte Basque pour remonter jusqu'à Bordeaux, j'en ai rencontré plusieurs du côté d'Arcachon avec leurs roulottes et même dans un restaurant où on était en train de manger, ils sont venus commander un plat à emporter, finalement lorsqu'on quittait le resto, on a remarqué le propriétaire de celui-ci en pleine discussion avec eux car ils s'étaient installés dans le parking pour manger, et il les menaçait d'appeler la police s'ils ne partaient pas.
mais une chose est sûre, ils viennent d'Inde, j'ai vu un documentaire qui leur était consacré.
Je me rappelle de leur arrivée dans le quartier "Hani Guezzana..", elles lisaient l'avenir sur les mains, volaient, demandaient de l'argent, du pain, n'importe quoi... et attention de ne pas laisser trainer des choses....
Salutations blidéennes.



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Je me rappelle de ces gitanes portant de gros baillons (rezma), sur leurs épaules, habillées delarges robes aux couleurs vives, coiffées de chignons, frappant de porte à porte, trés sympathiques et proposaient de la dentelle et du tissu.
A ma connaissance, leurs barraquements étaient situés, le long de l'oued El Kébir, sur la rive opposée de Bou ARFA. Ils vivaient en communauté, avec leur élevage de cochons et poulets, et avaient l'air d'etre heureux. Les maris étaient des empailleurs de chaises, et allaient de maison en maison, scandaient "empailloter les chaises", pour proposer leurs services. Mais d'ou viennent-ils/ d'espagne pour la plupart. Du sud ou du nord,Question? Pour le reste on verra


----- Message d'origine -----
Salut Salim
Merci d'avoir pris les devants pour tourner la page et parler de ce qui nous rapproche. Je me souviens de ces "Gitanos" comme on les appelait. D'ailleurs à ce propos, tout petit j'entendais ma mère chantonner ce refrain:" tchica, tchica la marica t'bî(vends) eldandé b'âchra sordi".
Ces dames avait aussi la particularité d'être des "liseuses de bonne aventure". C'était leur stratégies pour amadouer les femmes un peu naïves et pénétrer dans les maisons. Une fois à l'intérieur elles arrivaient à dérober avec beaucoup de finesse, tout ce qui traine et qui a une valeur marchande. Et, dès qu'elle a réussi son larcin, elle fait vite de partir. Lorsque la maitresse de maison constate la disparition d'un bijou ou une montre, elle n'a plus que ses yeux pour pleurer, car elle n'osait pas le dire à son mari, parce qu'elle risquait de se faire enguirlander par ce dernier "Idirelha saâdha fi yedha"
Salut et bonne continuation
Djamel apaisé.


----- Message d'origine -----
Bonjour à toutes et tous
Après tous ces remous sur le forum qui a agité celui-ci, moi je voudrais qu'on parle d'un sujet qui peut-être a marqué certaines et certains d'entre vous : qui se souvient de ces femmes (des Gitanes)qui faisaient du porte à porte qu'on appelait les "tchika", (car comme elles vendaient aussi de la dentelle appellée communément tchika), qui vendaient aussi du tissu aux femmes qui ne pouvaient pas se rendre dans les magasins pour le faire. J'aimais voir ces vendeuses déballer leur marchandises et les vanter aux femmes, et ce qui me frappait, c'était l'utilisation de leur bras pour métrer les tissus avant de le couper en essayant parfois de truander en tendant moins le bras pour gagner quelques centimètres.
On disait que c'étaient des Gitanes mais certains disaient que c'étaient des Espagnoles !! car elles parlaient une langue qu'on ne comprenait pas.
Essalam à toutes et tous



 

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