| Auteur |
Message |
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Boualem
Territoires Britanniques de l'océan Indien |
Posté le:
25/4/2007 20:50 | Sujet du message:
Je me rappelle comme si cela datait d'hi | |
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Je me rappelle comme si cela datait d'hier. Cela se passait dans les annees 70. Plus precisement en ete. Tous les enfants du quartier se mettaient d'accord pour allez a la plage et l'endroit le plus indique de cette epoque: Douaouda marine. Le rendez etait de prendre le bus de 6h30 qui partait de la station de bab essebt juste deriere la mosquee d'el badr vers Fouka Marine en passant bien sur par kolea. Il fallait taper le chemin entre Fouka Marine et Douaouda a pieds sous le soleil matinal du mois d'Aout car en ces temps la il n y'avait pas de ligne entre blida et douaouda marine. Une fois a Douaouda ... la suite on verra.  |
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Yacine
Algérie |
Posté le:
25/4/2007 22:34 | Sujet du message:
RE: Je me rappelle comme si cela datait d'hi | |
Email:
sisinemo@yahoo.fr | |
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oui, enfin arrives a douaouda marine, la placette avec ses muriers, les deux epiciers du coin, pour les emplettes: fromage, cachire, olives et felfel conseves, il faut negocier la consigne hamoud boualem. la boulangeri a cote pour la baguette de pain, eh hop deja la plage, le choix entre les familles, ou plus loin jusqu'a colonel abbes
----- Message d'origine -----
Je me rappelle comme si cela datait d'hier. Cela se passait dans les annees 70. Plus precisement en ete. Tous les enfants du quartier se mettaient d'accord pour allez a la plage et l'endroit le plus indique de cette epoque: Douaouda marine. Le rendez etait de prendre le bus de 6h30 qui partait de la station de bab essebt juste deriere la mosquee d'el badr vers Fouka Marine en passant bien sur par kolea. Il fallait taper le chemin entre Fouka Marine et Douaouda a pieds sous le soleil matinal du mois d'Aout car en ces temps la il n y'avait pas de ligne entre blida et douaouda marine. Une fois a Douaouda ... la suite on verra.
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MOU
Algérie |
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Aprés une journée passée en plein soleil et aprés avoir piqué un bon coup de soleil, on revient, c'est le retour. Attention, il faut repartir pour prendre le seul bus MORRY qui passe à FOUKA vers 15 heures. On prend un dernier bain, une derniére techbaïka, on enfile tout mouillé ces vêtements, et c'est le retour qu'on déteste aprés avoir passé une bonne journée d'évasion.
Par conséquent, on reprenais à pied le chemin retour vers FOUKA à 14 heures sous un soleil de plomb. On cueille quelque "toutes" sur la route. Arrivé à FOUKA, un monde fou attend le seul et unique bus qui doit passer en provenance de CHERCHELL;
Lorsque le bus arrive enfin (parce qu'il n'arrive jamais à l'heure), il s'arrête à proximité de la pompe à essence, qui se trouve juste au tournant qui aborde la montée vers FOUKA VILLE. La foule qui attendait calmement jusque là se met en mouvement, c'est la course et les bousculades. Pour y monter, il faut user de ces biceps. Certains pour contourner cela, vont jusqu'à BOU ISMAIL, pour revenir à FOUKA à l'intérieur du même bus. Terrible fin de journée. Mais en rentrant, on éprouve malgré tout un sentiment de bonheur, qui n'a pas de prix. N'est ce pas: On verra
----- Message d'origine -----
Je me rappelle comme si cela datait d'hier. Cela se passait dans les annees 70. Plus precisement en ete. Tous les enfants du quartier se mettaient d'accord pour allez a la plage et l'endroit le plus indique de cette epoque: Douaouda marine. Le rendez etait de prendre le bus de 6h30 qui partait de la station de bab essebt juste deriere la mosquee d'el badr vers Fouka Marine en passant bien sur par kolea. Il fallait taper le chemin entre Fouka Marine et Douaouda a pieds sous le soleil matinal du mois d'Aout car en ces temps la il n y'avait pas de ligne entre blida et douaouda marine. Une fois a Douaouda ... la suite on verra.
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Yacine
Algérie |
Posté le:
26/4/2007 22:40 | Sujet du message:
RE: Je me rappelle comme si cela datait d'hi | |
Email:
sisinemo@yahoo.fr | |
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chebaika apres chebaika, le temps passe, deja 15h passees, le temps d'arriver a fouka marine, le dernier bus bonde n'a meme pas daigne s'arreter.
il ne nous reste plus qu'a se taper la route jusqu'a kolea, il y a des possibilites, et puis l'utile a l'agreable, la petite route qui serpente jusqu'a fouka ville a bien des attraits: des bassins d'irrigation dont l'eau fraiche vous invite a une ou deux chebaika, il est deja 6heures...
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ghrib
Pays-Bas |
Posté le:
27/4/2007 00:53 | Sujet du message:
RE: Je me rappelle comme si cela datait | |
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saha boualem t'avais pas reagis sur le theme""isabelle eberhard""
que j'avais noté plus bas,..peut être ne l'a tu pas vu?peu importe essaie d'y jeter un coup d'oeil.
En effet les excurtions organisées vers la plage bleue,zeralda etc...
c'est au café fellous""aussi wlid edouirette""que l'on annoncait ces excurtions sur des affiches de fortune.
les departs etaient effectivement prevus devant la mosquée fi bab essbt.ya shabi el 3achi c la que shaab echerbette se sont fait du flousse!
72-74 je travaillais(mon dernier emploie avant d'avoir quitté le bled)à la direction generale de la sntv donc tout etait devenu gouba même des titres de transports sur les rapides pour les longues distances est west sud,mais le goût n'y etait plus on ne songeait qu'à quitté..el ghorba s3iba nous voilà satisfaits.
le grand bonjour..et assalam wa rahma!
----- Message d'origine -----
Je me rappelle comme si cela datait d'hier. Cela se passait dans les annees 70. Plus precisement en ete. Tous les enfants du quartier se mettaient d'accord pour allez a la plage et l'endroit le plus indique de cette epoque: Douaouda marine. Le rendez etait de prendre le bus de 6h30 qui partait de la station de bab essebt juste deriere la mosquee d'el badr vers Fouka Marine en passant bien sur par kolea. Il fallait taper le chemin entre Fouka Marine et Douaouda a pieds sous le soleil matinal du mois d'Aout car en ces temps la il n y'avait pas de ligne entre blida et douaouda marine. Une fois a Douaouda ... la suite on verra.
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Yacine
Algérie |
Posté le:
27/4/2007 15:10 | Sujet du message:
RE: Je me rappelle comme si cela datait | |
Email:
sisinemo@yahoo.fr | |
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el ghorba, tu penses vraiment etre satisfait de ton choix, ou tu fais semblant. en tout cas on ne peut etre heureux que chez soi,enfin je suppose... et la question merite d'etre posee
salam aleikoum
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ghrib
Pays-Bas |
Posté le:
27/4/2007 16:51 | Sujet du message:
RE: Je me rappelle comme si cela datait | |
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Ahla khou yacine,je crois que tu n'as pas bien saisie mon insinuation...par ghorba j'avais bien precisé s3iba!!!quant au bonheur c'est trop demandé,juste hchicha talba m3icha,et radhwane Allah!salam alikoum yacine!
----- Message d'origine -----
el ghorba, tu penses vraiment etre satisfait de ton choix, ou tu fais semblant. en tout cas on ne peut etre heureux que chez soi,enfin je suppose... et la question merite d'etre posee
salam aleikoum
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Sid-Ali
Canada |
Posté le:
27/4/2007 20:30 | Sujet du message:
RE: Je me rappelle comme si cela datait | |
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Pouquoi ferait-il semblant ? il a tout simplement dit que El-ghorba n'était pas facile, pourquoi ce choix ? c'est tout simplement un choix par rapport au vécu algérien,est-ce que Blida est ce qu'elle fut de notre temps ? jamais de la vie !!! tout a changé, non seulement à Blida mais partout en Algérie, et Blida a été une des villes les plus touchées, et tel que je connais Ghrib qui fait partie de la même génération que moi, il est difficile de supporter toute cette dégradation.
Bien-sûr qu'on reste très attachés à nos origines, bien-sûr que l'on ne peut concevoir une vie sans Blida, on s'y ressource, même si on râle à la vue de beaucoup de choses, mais on reste blidéens dans l'âme. Ce matin j'ai suivi le match USMB-OMR sur le net en risquant une crise cardiaque, on ne peut effacer tout cela de notre âme, on est des fils de Douirette et on aime notre ville de notre coeur, mais vous la nouvelle génération à qui on a confié le flambeau, pourquoi n'avez-vous pas fait mieux que nous ????
Le blidéen du boût du monde.
----- Message d'origine -----
el ghorba, tu penses vraiment etre satisfait de ton choix, ou tu fais semblant. en tout cas on ne peut etre heureux que chez soi,enfin je suppose... et la question merite d'etre posee
salam aleikoum
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Yacine
Algérie |
Posté le:
27/4/2007 22:30 | Sujet du message:
RE: Je me rappelle comme si cela datait | |
Email:
sissinemo@yahoo.fr | |
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je suis d'accord avec toi quand tu dis que la ghorba est difficile, mais expliquer ou justifier l'exil de notre jeunesse par le vecu quotidien, c'est trop gros. selon ta logique, le pays devrait se vider car il y a des problemes chez nous, c'est comme si tout baigne parfaitement dans l'huile, la ou vous etes.
maintenant la nouvelle génération à qui tu fais allusion, sans pouvoir m'exprimer a sa place puisque nous devons avoir a peu pres le meme age, je vois pas en quoi elle pourrait faire mieux que nous
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ghrib
France |
Posté le:
28/4/2007 12:49 | Sujet du message:
RE: Je me rappelle comme si cela datait | |
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En resumé c'est lkatba,mais me rappeler mon pauvre pere,depuis les années 65 courire avec 3000da(de l'epoque)dans un sac essayant
de trouvé quelqu'un à la prefecture ayant la gentillesse de lui octroyer un logement,nous vivions à tellement dans une maison (style turc)fe douirette dans une piece...non 3000 da étaient pas signifiants il fallait venir de l'est ou offrir plus que ca!
aussi en 72 j'ai faillit être envoyé à mgala si je me rappel bien là d'où revenaient les cercueils remplis de sable(et qu'il etait interdit d'ouvrir sous pretexte de decomposition etc..) donnant allusion que le corp du defunt y gisait un pere qui s'en rendit compte a été menacé de tout s'il rendait la nouvelle publique,,
mon refus n'etait pas par manque de patriotisme mais prendre les armes contre quelqu'un qui exprime la chahada non!non!et non!non pas plus contre kelkun qui ne l'exprime pas dire que le salaire qu'on percevait couvrait à peine l'abonnement du train,ghir chi3ette el khedma!
alors là il n'est plus question de questions futiles pour lesquelles il nous(malgré nous)a fallut chercher dans d'autre horizons...
quand à la deuxieme generation nos enfants(nes ici s'expriment en premier lieu en arabe puis viennent d'autres langues des pays respectifs et plus.Ils accomplissent leur devoir de musulmans,et grandissent en toute quietude el hamdoulileh!Et ignore(bifedhlilleh) le language des injures etc,maintiennent l'amour du bled et sont toujours excités à l'approche des vacances...
comme annoncé en somme c'est lkatba!
Aussi nos relations avec nos proches sont en general meilleures
que celles qui se cotoyent continuellement,et l'on remarque ces faits de nos propres yeux!
en somme c'est lkatba ya khou yassine puis d'ailleurs non rien de rien,je ne regrettes rien,je pardonne toutes les injustices delà allah nous a comblé avec sa baraka...
je souhaite du profond de mon coeur la prosperité à tous ceux qui y sont en quete!
mes plus chaleureux souhaits et ma grande sympathie à toute personne ayant maintenu son amour pour notre(belle)ville..et tout ceux qui auront l'occasion de lire ce message.
Au fait certains sont toujours à la recherche d'un toit...
Allah idjib e3ette el khir!ou iferedj 3ala koul moumine.
salam aleikoum wa rahmatilleh!
----- Message d'origine -----
je suis d'accord avec toi quand tu dis que la ghorba est difficile, mais expliquer ou justifier l'exil de notre jeunesse par le vecu quotidien, c'est trop gros. selon ta logique, le pays devrait se vider car il y a des problemes chez nous, c'est comme si tout baigne parfaitement dans l'huile, la ou vous etes.
maintenant la nouvelle génération à qui tu fais allusion, sans pouvoir m'exprimer a sa place puisque nous devons avoir a peu pres le meme age, je vois pas en quoi elle pourrait faire mieux que nous
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Boualem
Territoires Britanniques de l'océan Indien |
Posté le:
29/4/2007 20:47 | Sujet du message:
RE: Je me rappelle comme si cela datait d'hi | |
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Une fois a Douaouda apres une rude randonnee d'une demi heure, la placette de cette petite bourgade cotiere nous acceuille avec ses grands arbres fruitiers (Ettoutes). Parfois on trouvait une fete foraine, parfois la braderie ou parfois meme juste des vendeurs de fruits et de legumes sous ces meme arbres. Mais notre premiere destination etait l'epicier du coin ou on achetetait ce qu'il nous fallait pendant la journee sans oublier que les frites et les piment verts frites sont dejas dans nos sacs: un must pour une longue journee de plage. "Donnes mois 250gr de cachir" criait un de nos amis a l'epicier " n'oublie pas les olives vertes et noirs" lui rappelle celui qui est reste dehors alors qu'un troisieme negocie les consignes de Hamoud Boualem avec un des fils de l'epicier. Un des membres du groupe se precipita vers le boulanger qui longeait la ruelle parallele a la route nationale pour commander le pain. Il fut un temps ou le pain etait vraiment rare. Si tu ne le commandes pas tot le matin tu risque de passer la journee sans pain au risque de l'acheter a son double prix.
Avec les sacs pleins de bouffe, les coeurs pleins de volonte nous nous dirigeons enfin vers la plage. Waw ! la mer est calme aujourd'hui ... La suite on verra...
----- Message d'origine -----
Je me rappelle comme si cela datait d'hier. Cela se passait dans les annees 70. Plus precisement en ete. Tous les enfants du quartier se mettaient d'accord pour allez a la plage et l'endroit le plus indique de cette epoque: Douaouda marine. Le rendez etait de prendre le bus de 6h30 qui partait de la station de bab essebt juste deriere la mosquee d'el badr vers Fouka Marine en passant bien sur par kolea. Il fallait taper le chemin entre Fouka Marine et Douaouda a pieds sous le soleil matinal du mois d'Aout car en ces temps la il n y'avait pas de ligne entre blida et douaouda marine. Une fois a Douaouda ... la suite on verra.
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