Blida

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   Trier par date décroissante
nadia
Posté le:
25/2/2009 14:59
Sujet du message:
répondez à la question
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Blida est elle une ville conservatrice ou moderne?
 

manou09
Posté le:
25/2/2009 16:14
Sujet du message:
comment est BLIDA ?
Répondre            
 
Quand des familles BLIDEENNES sont entre elles alors c'est les traditions,les que va-t-on dire?.... et quand il y a presence de familles non BLIDEENNES alors elles sont modernes,donc c'est selon mais il y a lieu de préciser que la notion de conservateur et moderne est très différemment interprétée selon la culture et les us de chaque famille. Big Laugh 

Assia
Posté le:
25/2/2009 19:25
Sujet du message:
de la lecture longue mais bonne
Répondre            
Email:
AssiaRiahi@aol.com
Site Internet:
http://www.dailymotion.com/playlist/xgh70_cergyrama_cergyrama/video/x379ao_mariageacergy?from=rss

Salam Alaïkoum,

Quelques articles glanés ici et là sur une approche de la tradition Algérienne, et sur l'histoire de notre chère Ville.

Bonne lecture.............

Selon le sociologue Lahouari Addi, l'émergence d'une véritable démocratie en Algérie est conditionnée par une réorganisation de l'espace public et la mise en place d'institutions devant favoriser la transition de la famille traditionaliste vers des formes modernes de vie familiale.
Le sociologue Lahouari Addi estime que le lien social, fondé sur la famille traditionnelle, est entré en crise en raison de l'exode rural. Mais la transition vers une modernisation des rapports familiaux ne s'est qu'à peine amorcée. Les familles rurales déplacées se sont modifiées. Ce sont les fils aînés, et non plus les pères ou grands-pères comme dans la famille patriarcale rurale « ayala » , qui sont devenus dominants, car ils apportaient le plus souvent le revenu salarié.
Dès lors, la figure centrale de la cellule familiale est devenue le couple mère/fils. La mère a reproduit et perpétué la domination sur sa belle-fille et sur les filles en général, de manière tout à fait « rationnelle », parce qu'elle y trouve ainsi du pouvoir contre son mari anciennement dominateur. Elle fait subir à sa bru ce qu'elle a subi elle-même durant ...

Aussi un Article trouvé sur Wikipédia

On estime la fondation de Blida en 1535. Les Maures andalous transformèrent les terres incultes en vergers grâce aux plantations d'orangers. Le marabout Sidi Ahmed Ben Youcef, selon la tradition orale, s'écria en contemplant la ville : « On t'appelle El-Blida (petite ville), je t'appelle El-Ourida (« la petite rose ») ». La région de Blida, de par sa situation stratégique sur le flanc des montagnes de l´Atlas tellien, fut convoitée par plusieurs conquérants de passage : les Romains, les Arabes, les Français, sur un fond de population Berbères.
La prospérité vint avec la venue des Ottomans et la ville devint une sorte de lieu de repos et de prédilection des seigneurs enrichis et souverains turcs d'Alger, qui aimaient venir se reposer et se délasser, et visiter le palais Turc à Sidi Yaacoub. Les Ottomans bâtissent des portes monumentales à chacune des entrées, Bab el Dzair, Bab el rahba, Bab el Sebt, Bab el Zaouia, et Bab el Kouikha. Leurs portes n'existent plus malheureusement de nos jours. Durant cette régence turque, Blida devint une cité de plaisirs pour les janissaires d'Alger, et Blida fut appelée « Blida la reposante ».
En 1817, une épidémie de peste a fait 70 à 100 morts par jour durant un an. La population était de 7000 habitants. Le 5 mars 1825 dans l'après-midi un tremblement de terre a ensevelit la moitié de la population soit près de 3000 personnes. La population s'est réfugiée à Montpensier qui était alors au nord de Blida. L'agha Yaya fit reconstruire la ville plus au nord.
Les Français rentrent sur Blida, 7 ans après l´invasion de 1830, ils trouvèrent une résistance farouche. Ils bâtirent de grandes casernes militaires, d’ailleurs Blida fut une ville garnison de l’armée française, on peut voir ces casernes a nos jours. En 1936, Blida comptait 44.043 habitants dont 12.930 européens. En 1948, il y avait 66.328 rationnaires inscrits dont 19.390 européens. C'était la seconde ville du département d'Alger.
Blida doit sa renommée aux colons européens qui s’installèrent dans cette zone fertile, les colons bâtirent une très belle ville, avec de magnifiques rues et places, tel que la rue d´Alger, la rue Koulougli, la rue Parmentier, sans oublier le quartier juif, ou le commerce fleurissait à flot tout au tour du fameux marché européen, aussi les magnifiques jardins furent ériger tout au tour de la ville pleine de roses et de jasmins.
Visiteurs célèbres:
• 1903, Émile Loubet, Président de la République française.
• 1905, le Roi d'Angleterre Georges et la Reine Alexandra,
• 1907, la Princesse Béatrice de Battenberg, et le Prince Alexandre;
Après l’indépendance, Blida devint la capitale de la fameuse Mitidja, plaine fertile de l’Algérie ou orangers, grenadiers, et pommiers, émerveillèrent les yeux, d'Albert Camus, où il fut ébloui par sa verdoyante beauté. Ancienne sous-préfecture du département français d'Alger (91, puis 9A), elle devient chef-lieu de wilaya en 1974. La guerre de libération (1954 - 1962) avait eu son lot de martyrs Blidéens ayant fait partie de la wilaya IV mais Blida restera longtemps dépendante d'Alger éloignée de 48 km. 1974 sera un tournant avec le statut de wilaya (préfecture, département). Un nombre incalculable de migrants venant de l'intérieur du pays ainsi que tous les fonctionnaires devant occuper des postes donneront à la ville un cachet cosmopolite qui achèvera le statut particulier de la ville traditionnelle. Le service militaire ainsi que le cachet de ville-garnison marqueront à jamais les quartiers et cités. Le quartier réputé de Bab Rahba - cité Bécourt- avec le "bordel" pour militaires n'était jamais fréquenté par les femmes et filles de la ville. Première grande construction de logements collectifs, la Cité des 1000 logements ramènera encore davantage les citoyens de l'intérieur du pays qui ramèneront avec eux d'autres traditions et le brassage bouleversera encore plus la cité "andalouse". La décennie connue comme "tragédie " -1993 à 2003- achèvera l'anéantissement du statut de ville d'art et de traditions. Les manifestations culturelles se font rares et Blida dérive lentement vers tout simplement le statut de ville-dortoir pour certains et ville de commerce pour d'autres.
Néanmoins , cette belle cité andalouse possède un magnifique parc d'attraction et de repos familial à la sortie ouest, où toutes les familles viennent admirer les magnifiques montagnes verdoyantes qui surplombent Blida la douce.

Bien à vous toutes et tous qui êtes ici et ailleurs

Assia
 

nadia
Posté le:
25/2/2009 19:45
Sujet du message:
réponse
Répondre            
 
salut Assia,
merci pour la lecture, maintenant parles nous de la famille blidéenne.
dis moi ,tu n'aurais pas des anecdotes sur les traditions blidéenne a partager avec nous????
amicalement
 

hafid
Posté le:
25/2/2009 21:57
Sujet du message:
de la lecture longue mais bonne
Répondre            
Email:
maf.c@free.fr
Site Internet:
http://maf.c@free.fr
Merci Assia pour la lecture ,et la recherche sur l'histoire de Blida et surtout sur l'origine des habitant de Blida ,j'entend depuis l'arriver des maures andalous en 1535 ,et non les différents tributs parlant berbère et habitant l'atlas Blidéen.
Au fait ,qui connait l'histoire de :plutôt cent Juifs que un seul Blidéen.qui connait l'histoire ? elle est vraiment véridique et elle s'est passé à Alger.
 

Assia
Posté le:
25/2/2009 22:28
Sujet du message:
Merci de nous éclairer
Répondre            
Email:
AssiaRiahi@aol.com
Site Internet:
http://www.dailymotion.com/playlist/xgh70_cergyrama_cergyrama/video/x379ao_mariageacergy?from=rss

Salam Hafid,

Est-ce que tu peux nous éclairer sur "plutôt cent Juifs que un seul Blidéen".
Est-ce que cela est en relation avec l'avarice?
Avec tout le respect que j'ai pour tout citoyen du monde.

Je pense que notre amie Nadia " que j'embrasse au passage" veut faire délier des langues.

Si vous avez des anecdotes merci de nous les faire partager.

Bien à vous toutes et tous qui êtes ici et ailleurs

Assia
 

nadia
Posté le:
25/2/2009 22:54
Sujet du message:
rebonjour
Répondre            
 
yatik el-saha Assia
merci de jeter la balle aux autres
 

manou09
Posté le:
26/2/2009 08:42
Sujet du message:
100 BLIDEENS et non 1 juif
Répondre            
 
C'est une histoire vraie et qui remonte à 1 lointain passé ,donc une fois alors qu'il pleuvait très fort et devant 1 commerce d'alimentation générale appartenant à 1 juif ,1 BLIDEEN se tenait devant ledit commerce et attendait son tour pour être servi comme tout le monde, alors que le propriétaire faisait tout pour ignorer de servir cet ARABE (BLIDEEN),et pour lui répondre avec tact du fait de l'avoir laissé attendre + qu'il en fallait ;le BLIDEEN avait dévié l'eau de pluie volontairement du pan de sa kechebia sur le sac de farine se trouvant a l'entrée du magasin et après le départ du BLIDEEN ,le commerçant juif s'est rendu compte que le BLIDEEN lui avait rendu la monnaie de sa pièce en lui mouillant tout le sac de farine d'où l'expression 100 juifs et pas 1 BLIDEEN car quand il s'agit de prendre sa revanche ,le BLIDEEN n'est vraiment pas facile a bon entendeur SALUT ! ! ! ! Very Happy 

manou09
Posté le:
26/2/2009 08:43
Sujet du message:
100 juifset non 1 BLIDEENf
Répondre            
 
C'est une histoire vraie et qui remonte à 1 lointain passé ,donc une fois alors qu'il pleuvait très fort et devant 1 commerce d'alimentation générale appartenant à 1 juif ,1 BLIDEEN se tenait devant ledit commerce et attendait son tour pour être servi comme tout le monde, alors que le propriétaire faisait tout pour ignorer de servir cet ARABE (BLIDEEN),et pour lui répondre avec tact du fait de l'avoir laissé attendre + qu'il en fallait ;le BLIDEEN avait dévié l'eau de pluie volontairement du pan de sa kechebia sur le sac de farine se trouvant a l'entrée du magasin et après le départ du BLIDEEN ,le commerçant juif s'est rendu compte que le BLIDEEN lui avait rendu la monnaie de sa pièce en lui mouillant tout le sac de farine d'où l'expression 100 juifs et pas 1 BLIDEEN car quand il s'agit de prendre sa revanche ,le BLIDEEN n'est vraiment pas facile a bon entendeur SALUT ! ! ! ! Very Happy 

ammou
Posté le:
26/2/2009 13:35
Sujet du message:
bravo aalik khouya manou09
Répondre            
 
Autant que blidi, cette comparaison bidon est toujours faite dans des circonstances qui n'ont rien avoir avec les vrais ouleds el blida .Quant a l'histoire t'as vraiment la bonne version mais je crois qu'elle s'est passée quelque part dans blida même.un vrais blidi il a toujours le tact et la monnaie. 

Sid-Ali
Posté le:
26/2/2009 17:12
Sujet du message:
RE: 100 juifset non 1 BLIDEENf
Répondre            
 
"manou09" a écrit:
C'est une histoire vraie et qui remonte à 1 lointain passé ,donc une fois alors qu'il pleuvait très fort et devant 1 commerce d'alimentation générale appartenant à 1 juif ,1 BLIDEEN se tenait devant ledit commerce et attendait son tour pour être servi comme tout le monde, alors que le propriétaire faisait tout pour ignorer de servir cet ARABE (BLIDEEN),et pour lui répondre avec tact du fait de l'avoir laissé attendre + qu'il en fallait ;le BLIDEEN avait dévié l'eau de pluie volontairement du pan de sa kechebia sur le sac de farine se trouvant a l'entrée du magasin et après le départ du BLIDEEN ,le commerçant juif s'est rendu compte que le BLIDEEN lui avait rendu la monnaie de sa pièce en lui mouillant tout le sac de farine d'où l'expression 100 juifs et pas 1 BLIDEEN car quand il s'agit de prendre sa revanche ,le BLIDEEN n'est vraiment pas facile a bon entendeur SALUT ! ! ! ! Very Happy



C'est la vraie version à un ou deux détails près: tout d'abord cela s'est bien passé à Blida même, et puis il faut savoir qu'à l'époque un indigène (comme on nous appelait en ces temps) se devait de rester à la porte du magasin jusqu'à ce qu'il n'y aie plus de clients européens à l'intérieur et que le patron lui indique qu'il peut entrer. Alors notre blidéen est entré dans la boutique alors qu'il pleuvait très fort, le patron lui signifia qu'il devait attendre dehors, pour se venger il n'eut d'autre idée que de tendre un peu le bras pour que l'eau ruisselant sur sa kechabia tombe sur le sac de farine. Au boût de 10 ou 15 minutes, lorsque le patron lui indiqua qu'il pouvait entrer, le travail était fait et après qu'il eut servi notre blidéen légendaire et que celui-ci fut parti, le commerçant s'est rendu compte d ela perte de son sac de farine et s'est exclamé de cette fameuse phrase. Et ce commerçant certainement français, espagnol ou maltais, détestait bien-sûr les commerçants juifs contre lesquels il menait une concurrence farouche.

 

hafid
Posté le:
26/2/2009 22:12
Sujet du message:
100 juifs et non 1 BLIDEEN
Répondre            
Email:
maf.c@free.fr
Site Internet:
http://maf.c@free.fr
c'est 20/20 pour tout le monde, dans la première version ,je pense que le commerçant ne peut être juif mais plutôt quelqu'un qui les déteste, peut être suite à leurs concurrence commerciale . Ma version à moi et qui venait d'un vieux voisin (lah yarhmou),elle se serait passé plutôt Alger, et bien s'était plutôt deux Algérois qui prenait le Blidéen avec sa kechabia pour un djebeyli,et pour bien se payer sa tête en le voyant ,ils le prièrent de se rapprocher alors qu'il pleuvait ,ils ont donc fait en sorte qu'il reste dehors du magasin tout en discutant avec lui ,et après s'être assurer qu'il était bien trempé,ils le laissèrent partir .Et c'est après avoir constater les dégâts,qu'il y a eu ce fameux dicton .De toute façon le sens reste le même." Tel est pris,qui croyais prendre" . 

Nedjma
Posté le:
28/2/2009 18:16
Sujet du message:
Pan d'histoire de Blida.
Répondre            
 
Merci à Assia pour cette succincte étude socio-historique de Blida.
Pour ce qui est de l'anecdote sus-citée ; il me semble qu'elle est interprétée péjorativement par d'autres régions d'Algérie à l'endroit des Blidéens.
 

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