Blida

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Assia
Posté le:
15/4/2009 21:39
Sujet du message:
Boubagra
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Email:
AssiaRiahi@aol.com
Site Internet:
http://www.dailymotion.com/playlist/xgh70_cergyrama_cergyrama/video/x379ao_mariageacergy?from=rss
Salam Alaïkoum,

Qui peut me confirmer que l’humoriste Boubagra confondait les termes dans son répertoire humoristique.
C'est-à-dire que le terme employé pour lui voulait dire autre chose. J’ai une vague idée sur ses sketches.

Par ce tag,
je souhaite un agréable séjour à Tayeb et sa famille pour leur proche séjour à Blida.

J'embrasse toutes les femmes du Forum

Bien à vous toutes et tous qui êtes ici et ailleurs.

Assia
 

Assia
Posté le:
16/4/2009 13:08
Sujet du message:
Monologue ?
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Email:
AssiaRiahi@aol.com
Site Internet:
http://www.dailymotion.com/playlist/xgh70_cergyrama_cergyrama/video/x379ao_mariageacergy?from=rss

Salam Alaïkoum,

L’histoire de HASSAN EL HASSANI "BOUBAGRA" , enfin ce que j’ai trouvé, si un épisode venait manquer je vous invite si vous le souhaitez à le compléter.

J’ai l’air "mine de rien" de faire du monologue.
Il est vrai qu'ailleurs c'est le week-end pour certains.
Bonne lecture

L’artiste Hassan El Hassani : Il était celui qui obligeait toute la société algérienne, dans ses différentes couches, à se regarder dans un miroir. Il était à travers le rire, son arme redoutable et redoutée, l’éveilleur des consciences. Il était enfin le célèbre qui était allé jusqu’au bout de son itinéraire de personnage en quittant la vie, un vendredi 25 septembre 1987, dans la peau d’un… personnage ! C’est « Boubagra ». Et nous ne pouvons pas dire « ce fut Boubagra » pour la simple raison qu’il continue de vivre en chacun de nous.

De son vrai nom Hassen Bencheïkh, celui qui allait devenir « Boubagra », « Naïnâa », « Si Belgacem El Bourgeois »… vit le jour le 21 avril 1916 dans un petit village, perché au sommet d’une montagne, à une dizaine de kilomètres de Ksar-el-boukhari, Médéa. Un petit village dont personne n’aurait jamais entendu parler n’était-ce l’existence sur son sol d’une caserne militaire coloniale ! Un petit village, Boghar en l’occurrence, que le petit Hassen, devenu le grand « Boubagra », fera davantage connaître grâce à tous les écrits et reportages dont l’artiste fut l’objet. De père instituteur de langue française pendant trois décennies, le petit Hassen fit ses études primaires dans l’école de son village natal jusqu’à l’obtention de son certificat d’études primaires en juin 1929. Un diplôme qui malheureusement ne lui servira à rien car il dut rapidement chercher à gagner sa vie. Une vie qui était faite de misère, de brimades et de ségrégation aussi bien raciale que sociale. Et c’est en apprenti coiffeur qu’il eut son premier contact avec la vie active d’adulte précoce. Peu de temps après, il s’établit à Berrouaghia, où en dehors de sa petite échoppe de coiffeur, il s’initia au théâtre en participant aux différentes activités sociales, culturelles et sportives organisées par l’Association « Chems », fondée en 1936 et dont il fut l’un des fondateurs.

Une année plus tard, la belle étoile lui sourit et ce fut le début d’une carrière artistique prodigieuse mise sur les rails par Mahieddine Bachtarzi, grand monument du théâtre algérien. Le hasard faisant bien les choses, Hassen Bencheïkh aidé par son frère Belkheïr, obtient la gérance du cinéma Club, toujours à Berrouaghia, jusqu’en 1945. Entrant de plain-pied cette fois-ci dans le monde du théâtre, Hassen Bencheïkh monte sa première pièce dont le sujet n’est autre que sa propre personne et ses propres rêves et qu’il intitule « Ahlem Hassen ». Son horizon théâtral s’élargit et le voilà comédien au théâtre municipal d’Alger, ville où il s’établit et qu’il ne quitta jamais jusqu’à sa mort. En compagnie de son guide et maître Mahieddine Bachtarzi, Hassen Bencheïkh réalise plusieurs pièces à caractère révolutionnaire qui lui coûteront l’emprisonnement à maintes reprises : Béchar, Serkadji, Blida, Berrouaghia...

Et c’est à partir de ces pièces que lui est donné le nom artistique de Hassen El Hassani qui deviendra très célèbre par la suite.

L’indépendance reconquise, Hassen El Hassani continue sa marche dans le quatrième art en jouant en compagnie d’acteurs de très haut niveau comme les Tayeb Aboulhassen, Amar Ouhadda, Mustapha El Anka, Rachid Zouba et bien d’autres encore, des pièces aussi remarquables les unes que les autres. Ce qui lui permettra d’attirer l’attention des réalisateurs dans le septième art qui, émerveillés par son grand talent, lui proposeront des rôles à la mesure de ses immenses capacités ; il jouera notamment dans « Le vent des Aurès », « L’opium et le bâton », « Les vacances de l’Inspecteur Tahar », « Cheïkh Bouamama », « Chronique des années de braise ».

Sa fidélité au théâtre et au cinéma le conduira à quitter la vie lors du tournage de son dernier film « Les portes du silence » du réalisateur Amar Laskri. Et il tirera sa révérence lors de la scène qui le montre sur son lit d’hôpital alors qu’il ne lui restait que quelques jours à vivre. Il rejoint ainsi son père, décédé deux ans plus tôt en 1985. Mais est-ce pour autant que Hassen Bencheïkh, alias Hassen El Hassani, est mort ? Assurément non. Car ses innombrables œuvres artistiques ne mourront jamais dans la mémoire collective des Algériens. Et il continuera à vivre à travers elles. Repose en paix Hassen. Ton visage angélique ne nous quittera jamais. Tu as fait honneur à toute l’Algérie.

Bien à vous toutes et tous qui êtes ici et ailleurs

Assia
 

benmeziane
Posté le:
16/4/2009 15:16
Sujet du message:
Boubagra en week-end
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Email:
benmezianemostafa@hotmail.com
 
Heart
Salam;
Merci Assia de cette précieuse contribution sur l’inégalable Hassan El Hassani , Allah yerhmou.
De nos jours, on colle généralement le sobriquet de Boubagra à toute personne en retard d’une technologie, d’une information ou d’une innovation. Vous ratez une marche d’un escalier mécanique, vous ne savez pas comment utiliser votre DAB, vous appuyez sur le mauvais bouton d’une machine etc …et vous voilà affublé du surnom de Boubagra !
PS : Rassurez- vous, Madame Assia,le monologue est paradoxalement une forme très avancée d’expression théâtrale. Le/la comédien(ne) se parle à lui / elle-même certes mais demeure en interaction et en communion avec le public. Et ce dernier le lui rend bien. Dont acte.
PS 2 : L’avantage pour ceux et celles qui sont déjà en week-end, c’est que, forts de ce moment de repos, ils ( elles) lisent les sujets et les tags avant les autres et, par conséquent, y réagissent plus tôt que les autres ( ha ha ha !).Sans rancune.
Vive Blida et ses enfants d’ici et d’ailleurs.
 

ghrib
Posté le:
16/4/2009 16:00
Sujet du message:
boubagra
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Email:
ahsen_533@hotmail.com
 
Je l'ai connu personellement Allah yarhamou,il etait voisin de mon beau frere Kaci tizi-ouzou(mari à ma soeur)à bouzareah où kaci vit encore,La maison de boubegra etait à 4 ou 5 metres de celle de kaci,est y est encore toujours où sa famille y vit,
les années 70 les gallas artistiques fesaient rage à la salle ibn kheldoun avec krikeche,(ahmed kadri)saloua noura etc... où j'avais le privilege(à 16 ans)d'y entré en compagnie de kaci et""gouba""bien sûr.
j'eus même un petit rôle dans le film de hassane ettero!
une fois fois que j'etais en vacances boubegra fût etonné du fait que je ne le connu pas auparavant.
c'est kaci qui me posa la question est-ce-que tu sais qui c'est ce monsieur?non franchement pas wallah!
boubegra repondit hadhiiii hiyaa el ghorba nessetkoum fi koulouch!!!Et de suite me conseilla de faire en sorte à revenir m'installer au bled.
l'epoque où je suis sortit boubegra n'etait pas encore en scene,en tout cas je n'avais entendu parler de lui,ca la touché un peut.
kaci se retrouva comme il le disait comme une kouffa(coufin)bla yedine apres sa disparition Allah yarhmou,boubegra etait connu pour sa gentillesse et ses bienfaîts.
et je revoit la scene devant mes yeux dans le film où il avait detruit le gazon de son employeur pout y planter,comme il le disait lui même chouiya batata ouhna chwiya bsiila,ou chwiya foul ya sidi!chlaidha,etc...ha!ha!ha!
jusqu'à ce que le patron le surpris,il fît halte mais juste à temps!
wine rahoum dhouk les periodes,c'est vrai que c'est dure à avaler,mais comme disent les vieux chacun son temps.
Esperont seulement que les generations à venir auront moins à se plaindre du changement abrupt!
Au plaisir!
 

Sid-Ali
Posté le:
16/4/2009 18:26
Sujet du message:
boubagra
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Je m'étonne que Kaci Tizi-ouzou soit ton parent, je l'ai bien connu dans le temps où il venait souvent à Blida à la boutique de mon grand frère qu'il connaissait très bien, je devais avoir 14 ans. Ce gentleman s'appelait âmmi Hamid Lourari, n'est-ce pas Ghrib ? et je me rappelle bien de la première représentation de la pièce "Kaci, Krikèche et Moha Bab El-Oued" au cinéma Empire (devenu Manar, puis disparu), j'étais dans les coulisses, et comme Krikèche devait manger du pain pendant presque toute la scène, c'était en réalité son repas. Alors on m'avait chargé d'aller lui ramener un casse-croute de chez âmmi Ahmed Bouket. Il l'avait trouvé succulent âmmi Ahmed Kadri et même Moh bab El-Oued (Rezki Nebti) y avait goûté.
Et pourquoi ne pas citer un blidéen ? Mohamed Touri Allah yerhmou, lui aussi avait subi la torture sous la colonisation, d'ailleurs il est décédé suite à son emprisonnement, je pense que les autorités françaises ne voulaient pas faire de lui un martyr, comme ils savaient qu'il était tuberculeux, ils ont préféré le relâcher.
Salutations blidéennes.
 

ghrib
Posté le:
17/4/2009 01:34
Sujet du message:
La grande bouffe krikeche etc...
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Email:
ahsen_533@hotmail.com
 
Êssêlêmou et ahlan wa sahlan khouya sid ali.
Kaci etait en permanence aussi durant le ramadhan il prenait la zalabiya de chez mon frere ainé abdelkader(douyou,delà ma capacité de preparer la zalabiya durant le ramadhan ici et exclusivement pour les intimes,et aussi les beignets fel ftaar dont je t'ai envoyé quelques photos)à la rue du bey à l'epoque dans le magasin de Ami mouhamed en face du boulanger au coin du souk un peut plus loin en descendant de kahouette el kbaili,maintenant c'est Ami youcef son frere qui y est et ce n'est que chez lui que je degustes le kalbalouz à l'occasion.
y'a pas mieux ki yahbette essoukour,SmileSmileSmile.
Revenons à amek krikeche(kadri)lui habitait à messonier,juste au dessus du sallon de coiffeur de kaci(metier d'origine).Et ce krikeche avait de la veine etant un vrai gourmand sa demeure etait en face d'un boulanger tres renommé en face du salon,et dont krikeche etait un client potentiel,aussi le marché clausel à quelque pas ou ca sentait le bon poisson frai,donc tout etait à sa portée,j'allais si souvent chez lui et ses habitudes avec les invités une fois chez lui c'etait de suite keske tu veux manger à la place de boire.
mouh bab el oued n'avait pas fait long feu dans le domaine artistique.
Durant les debuts 70 j'abitait chez ma soeur parceque je bossait à la SNSiderurgie RUE D'ISLY j'evitais la navette,kaci qui à l'epoque tres connu avec son emission quotidienne à la CHAINE 2 kabyle""SAHA EL FATOURENWENE"",me chargeait de repondre à l'enorme courrier qu'il recevait de ces fans en majorité kabyles et qui etaient nombreux à l'epoque dans la capitale,et en 75 il m'a entre autre aidé à beneficier d'une autorisation de sortie(gràce à allah,le titre de congé,livret militaire,carte de vote,et même un faut certificat de maladie)c'etait la periode de bounedienne donc pas tres evident.
Le fils de kaci inspecteur de police(actuellement à tipaza)m'avait une fois sauvé de justesse des mains de ninja's dont il etait le chef puisqu'ils etaient sous son district et qui m'on arrêté à hadjout m'accusant d'avoir fait la peau à un imam(nous qui pleuront à la vus d'un moineau gisant par terre).
Grande fût ma surprise quand je reçus des excuses des dits ninja's
sous pretexte qu'il m'avait confondu avec l'assassin,moi qui ne m'etait jamais rendu compte d'avoir une gueulle de tueur à gage,waLlah hêm idhahak ou hêm ibêki comme on dit.
Plus tard celà me fesait beaucoup plus rire que pleurer,n'empêche que malgre l'insistance de la famille je dûs devancer mon retour,et à la même occasion je fût obliger à la douane d'enlever ma chechiya avant de monter en avion,l'ultime condition requise avant de sentir le goût de liberté.cette chechia que mon pere m'a offerte presque vingt ans auparavant mes'allate rihate echikh.
En somme toujours elhamdouliLlêh nous avons eu grace à Allah le privilége de voir grandir nos enfant dans l'aise et la piété,que peut on demander plus si ce n'est le pardon envers lesquels nous aurions pût par inadvertance causé de l'inconfort.
khouya sid ali l'innovation des fleurs en hollande je ne t'en dis rien,mais est-que ca equivaut la senteur de nos fleures et roses d'antant?..Rien n'est parfait sur terre,esperont la grace divine qui inchaa'Allah nous permettra d'enjamber son paradis,un souhait dedié à tous les amis.A la prochaine et au paisir mon frere.
JE T'ENVERRAI KELKE PHOTOS RESCENTES SUR TON E-MAIL.
 

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