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| benmeziane |
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Salam;
La remise en mains propres du montant de la pension de retraite ou autre ne se fait plus parce que des cas d’agression contre le facteur ou le pensionné ont été signalés ça et là. Il y a eu même des agressions simulées .
Par contre, concernant la retraite , il est encore fait usage des mandats pour les deux ou trois premières échéances en attendant que le bénéficiaire ait son compte courant postal.
D’ailleurs, la caisse algérienne de retraite et ses partenaires sociaux ne cessent d’appeler les personnes âgées et, notamment, les veuves de retraités à ouvrir des comptes CCP ( pour celles qui ne l’ont pas encore fait).
Ainsi, le ou la titulaire d’une pension de retraite ou autre prestation pourra la retirer à sa guise et en toute quiétude dans n’importe quel bureau de poste.
C’est vrai que le facteur d’antan était l’ami et le confident de la famille. Son arrivée ( généralement à vélo ) au quartier était un moment fort de la journée. Tout un « comité d’accueil » l’attendait. Chacun y allait avec ses attentes, qui un mandat de retraite, de bourse d’études ou d’un parent émigré, qui une lettre, qui un colis etc…
Moi j’attendais, entre autres et surtout, les nouvelles de « Chocolat Poulain ». La suite, on la connaît.
Salutations blidéennes.
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| ghrib |
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Bien avant,les retraités ou beneficiaires de mandats envoyés de l'étranger,ou de l'ínterieur du pays,se fesaient payer à domicile.
Ces braves facteurs de l'époque arpentaient les escaliers de douirette pour remettre de mains en mains les renumerations des interesses respetifs.
uniforme et casquette,ils etaient respectés et nommaient chaque beneficiaire par son noms ami ceci,khalti celà et,demandaient parfois aux analphabetes de mettre juste une croix en guise de signature.
infatiguables ils scillonaient le ruelles des quartiers populaires,leurs cartables en bandouliére,bourrés de billets de banque au format demesuré tel que les fameux cents francs de couleur bleu.
Quand les interessés voulaient les recompenser par quelques piéces apres avoir arrondit la somme,ils refusaient et,se contentaient d'un verre d'eau fraî pour assouvir leurs soif.
Pour ne pas dire que les gens n'etaient pas necessiteux mais,jamais il fûrent agressés quoiqu'ils passaient des chemins et des ruelles étroits,malgre l'importances des sommes qui trimbalaient et,l'importance de la monnaie de l'epoque où les maisons traditionelles ne coûtaient pas plus de 70 000 ou cent milles centimes.
Osez maintenant s'y aventurer avec un portable à la main.
Mais elhadoulilêh mazale wdjouh el khir.
Tenait y'a pas de quoi être triste le charme du printemps et des tulipes nous posent un sourire sur le visage et un profond soupir tout au fond du coeur. |
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