ghrib |
Posté le: 28/5/2010 02:54 | Sujet du message: printemps d'antan, notre âge de fleurs. | |
Email: ahsen_533@hotmail.com | |
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Puisque nous sommes au printemps,autant en évoquer ceux d'antan,les natifs de blida savent bien,que bien avant, les terres agricoles,qu'elles fussent trigue echrea,sidi abdelkader,joinville,bouaârfa,etc...jonchaient de kriwssa qu'on aimait bien grignoter pour savourer son goût acide mais tellement delicieux.en même temps,nos mamans et soeurs, tout en transformant avec leurs doigts magiques la semoule en couscous apres l'avoir evaporée et etendue pour secher sur les toits plats(stah),nous demandaient d'aller cueillir la guernina indispensable,pour renforçer le goût d'huile d'olive impregnées dans le messfouf acompagné de lbina ou rayeb. Tandis-que la pommes de terre couvertes d'une fine couche de terre qui sentait si bon,et dont la recette exigeait cet indispensable fliou qu'on allait chercher jusqu'aux terres humides de joinville. je me rappel aussi qu'en allant cueillir les cerises qui bordaient la route de montpensier en descendant à droite on passait avant d'avoir tourné à droite automatiquement devant Aínouna de trigue el habsse la dame nain qui etait toujours accrochée à la rentrée de sa demeure. Nos parents apres avoir preparé de quoi manger allaient en notre compagnie en etant enfants vers les champs de sidi adelkader où l'on s'assoiyait sur les tapis d'herbes pour savourer les mandarines arbiya(tchere9) mouchetées de petits points noirs,et dont l'odeur des épluchures persistait même aprés avoir lavé les mains. Tandis-que les épluchures des oranges servaient à aromatiser le pain petrit à la maison et puis acheminé vers le boulanger. Ah cette variété d'oranges ""elime"" qui se ceuillait toute verte et poussait exclusivement dans les maisons. l'epoque du hayik où les femmes d'âges differents pouvaient circuler en toute quiétude,et où les hommes rabaissaient leurs yeux à leur passage. Plus tard ki twalou redjlina c'etait la location des velos pour passer à trigue el eulawegue pêches succulentes exigent,avant d'atteindre la montée de koléa où l'on fesait le plein d'essence avec le zaârore de qualité champagne. Imaginait le sentiment de bien être just'avant le levé du soleil au milieu du felle,nessri,et jasemin dont les petales scintillaient de goutteletes que je qualifie de larmes nocturnes(DOUMOU3 EL LEYL)les meilleurs moments pour admirer la création. Un temps revolu mais point de desesperence,pratiquez les bonnes actions le paradis divin et encore non seulement beaucoup plus signifiant mais surtout eternel. Allahouma rzokna el ferdousse el a3la. Meilleurs souhaits à tous les forumistes.et pardonnez la longueur du tag,je me suis laissé emporté. |
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