| badrisse |
Posté le:
17/12/2023 06:26 | Sujet du message:
Aux internes,filles,du lycée Elfeth | |
Email:
badris721@gmail.com | |
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Dans les années 60,j'habitais à Sidi yacoub,(bois sacré),pas très loin du logis familial et pas trés loin du lycée El feth.
Le meilleur souvenir des meilleurs souvenirs que j'ai,jusqu'à ce jour,du lycée Elfeth et de ses filles remonte à cet aprés midi,dans la ruelle qui longe un côté (sud) de ce lycée,laquelle va de l'école Bonnier jusqu'au logis familial,vers Sidi yacoub.Une longue ruelle,calme,vide,ombragée et qui incite aux amourettes et à la rêverie.Le mur d'enclos,assez haut,grillagé par le haut,était,de bout en bout,renforcé par le feuillage touffu du lièrre...On venait,là,parfois,lorsqu'on voulait entrer en relation avec une interne,ce qui était souvent,quasi impossible.
Donc,cet après midi,en longeant cette ruelle,avec l'espoir de pouvoir rencontrer une fille qui aimait ,aussi,longer cette ruelle (des amoureux),lorsque j'entendis un merveilleux chant qui venait de l'intérieur du lycée.Ce chant,reprenant les paroles et la mélodie de la célèbre chanson de G.Moustaki," Le métèque",chantée,en choeur,par un groupe d'internes,de façon quasi parfaite et suave.
Ce chorus,laissa,dans mon âme,une nostalgie,innéffable,à ce jour...Ces filles chantaient la chanson,en y mettant une telle passion et Coeur,qu'elles ne pouvaient laisser indifférent,quelqu'un qui les écouteraient...Elles chantaient l'amertume de l'internat,la solitude affective,la séparation,familiale et autre,...Bien que les paroles avaient un sens précis alors que la mélodie leur donnait une autre appréhension,une infinie tristesse qui traduisait la vanité de toute chose,du temps qui passe et qui jamais ne repasse dans les mêmes lieux ni les même traces,que rien n'est éternel en ce bas monde...Ainsi va la vie.  |
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