Cette hypothèse tient aux éléments onomastiques suivants : Le 22 mai 1042, le comte Béraud et son épouse Acilina réalisaient une fondation à l’abbaye de Romainmotier, pour le repos de leur fils décédé Béraud, en donnant au prieuré un chasal et une vigne sise à Vilars sous Champvent. Béraud et Acilina eurent comme enfants : Amédée, Gui, Giselbert, Otton, Guilenc et Teudberge. Teudberge épousa en première noce Louis de Faucigny, et eurent comme enfants : Gui, eveque de Genève, Guillaume et Amédée. 2 de ces enfants portent les noms de ces frères. Veuve elle épousa Géraud II de Genève, veuf lui aussi, et ils eurent Aymon. L’épouse du comte Humbert Blanches-Mains se nomme Ancilie ou Auxilie, ils eurent comme enfants : Amédée, Otton, Aymon, Brochard. On retrouve dans la descendance de Béraud et Acilina, 2 des noms. Il faut se souvenir qu’à cette époque, la transmission des noms résulte de la consanguinité et jamais de l’affinité. Vers 1044, Amédée Cauda fils de Humbert Blanches-Mains vient soutenir un comte en Bourgogne nommé Béraud. A cette époque, les grands de Bourgogne, Renaud de Bourgogne, Gérard de Genève sont en lutte contre l’empereur Henri III. Les familles de Savoie et de Scey sont au contraire favorables à l’empereur. Amédée Cauda est venu aider Béraud, car il s’agissait de son beau-frère.
Gilles |