FLEURETTE, toi qui étais notre chienne
Le 23 mars 1990 est la date où tu es née, Tu arrives dans un monde où un jour une famille va t’aimer.
Quelques mois plus tard, un jour chez une famille nous nous déplaçons, Mais en te voyant notre cœur ne fait qu’un bond.
Tu as des yeux avec beaucoup d’amour à donner et à recevoir, Nous savons déjà que tu n’allais pas nous décevoir.
Tu es craquante et choupinette, Avec une si mignonne petite tête.
Alors de suite nous t’avons adoptée, Avec nos trois enfants, tu allais être comblée.
Le bruit de ta laisse est pour toi un déclic, Car pour toi cela représente un moment magique.
La promenade, c’est instant tant partagé, Car courir dans le parc, pour toi c’était t’éclater.
En effet tu courais après n’importe quoi, Mais c’était tes instants de bonheur à toi.
Seulement voila, avec toi je n’ai pas toujours su être patient, D’où à ton égard, mes colères peut être un peu trop souvent.
Parfois, j’avais la main un peu facile, Aujourd’hui ces gestes regrettables me laissent fragile.
Car bien souvent tu le méritais pas, C’est moi au contraire qui te comprenais pas.
J’essaie aujourd’hui d’oublier ces mauvais moments, Pour ne penser qu’à nos délicieux instants.
Ces instants où nous jouions comme deux gamins, Tu courais dans tous les sens sans but, sans fin.
Je n’oublie pas non plus que toutes les vacances, Que nous avons passé ici en France,
Nous t’emmenions avec nous, Tu vois qu’on aimait malgré tout.
Puis au fil du temps ton age s’est avancé, Tu commences à fatiguer.
Ta vue a beaucoup faibli, Et le reste aussi.
Ces derniers temps, tes moments d’incontinence multi-quotidients, C’est vrai nous fatiguaient, nous faisait perdre nos moyens.
Mais on n’avait pas d’autre choix que de nettoyer, Ce qui nous amenait malgré tout à te crier.
Mais suite à l’aggravation subite de ton état de santé du 23 janvier, Te laisser souffrir, ce n’était pas t’aimer.
Ta maîtresse et moi avons décidé de mettre fin à ta souffrance, Oui, très dure décision car maintenant de ton nom il ne reste plus que le silence.
Nous t’avons accompagné jusqu’au dernier instant, Quelque part un peu de nous est parti avec toi dans le néant.
Et même si çà à été un très dur choix, Ce geste que nous avons fait, c’était par amour pour toi,
N’oublie pas que tu nous a beaucoup apporté Qu’on ne pourra jamais t’oublié.
Et qu’en cette journée du 23 janvier, Tu retrouves une nouvelle vie pour l’éternité.
Tes maîtres qui t’adoraient |