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France
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17/3/2006 10:22
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LES REVES DE MON AMI DE KWAITA HACHA.COM
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LES REVES DE MON AMI DE KWAITA HACHA.COM

www.lesrêvesdemonamidekwaïta.hacha.com

Fonctionnaire :
Comme il est issu d'une famille pauvre qui l'a toujours rejeté et après avoir achevé ses études supérieures en histoire, se retrouve en fin de parcours aux archives d'une administration locale de Þwaïta.hacha.com ; dénicher dans sa poussière tous les documents de son employeur sous sa main.

Il s'intéressait surtout aux curriculum vitae de ses cadres et la carrière professionnelle de ses supérieurs en particulier.

Il n'arrivait absolument pas à digérer que mille titres et diplômes ne valaient pas une expérience de savoir faire.

Il ne supportait pas que sa femme touchât un salaire plus aisé. Il avait hésité avant de la demander en mariage, pensant qu'il allait être refusé par les parents de la jeune pauvre rencontrée à l'université qu'il croyait fille d'aristocrates. Les noms de familles se ressemblent seulement !

Minuscule, totalement inaperçu, nul ne pouvait remarquer sa présence au sous-sol de l'immense bâtiment.

Il voulait à tout prix devenir une autorité ou une notoriété, une personnalité locale sollicitée par la population.

Il était prêt à tout faire, pour atteindre ses objectifs. Changer de comportement, d'allure et d'entourage. Se rapprocher pour cela de plus en plus de ses chefs, sélectionner minutieusement les endroits où il pouvait rencontrer les cadres de l'institution qui l'employait.

Il savait bien que les individus honnêtes et intègres étaient les plus dangereux pour eux. Faire le rapporteur pour mettre tout agent incorruptible hors course, le discréditer et l'écarter était la solution idéale et la plus facile pour que ses rêves puissent devenir réalité. Il n'avait devant lui, que la misérable et vieille femme de ménage qu'il retenait au-delà de ses heures de travail pour lui frotter le sol davantage, une punition gratuite dénuée de tout fondement mais répondait bien à ses caprices.

Pour se faire remonter le moral toute la journée, il exerçait dédaigneusement des pressions sur des jeunes demoiselles recrutées dans le cadre du filet social ou celui du prêt emploi, bien qu'elles auraient méritaient dans des circonstances chanceuses et des conditions meilleures avec ce qu'elles possédaient comme références occuper un grade plus important que le sien ! Pour qu'il puisse flotter et quitter à jamais la cave où se trouvait son bureau après peu d'années comptables sur les doigts d'une main, il attendait avec impatience l'opportunité qui s'est enfin présentée en intervenant pour le compte d'un subordonné pour lui succéder et se tapoter enfin de la poussière qui l'a tant hanté.

Plus haut.. :
Très prés maintenant du Président Directeur Général, il le voyait s'enorgueillir d'un air pompeux en empruntant le couloir sur lequel sont ouvertes les portes des services de l'organisme.. Imita ses pas, claqua les tallons de ses chaussures aux mêmes rythmes du président, choisissant soigneusement ses costumes et ses cravates.. Il était prêt à lécher les bottes de celui qui pouvait le recommander auprès du premier patron.

Premier pointeur et dernier sortant, rien ne le dégoûtait plus que de voir son nom sur le planning des sortants en congé. Mais il réussissait toujours à trouver une issue pour décaler sa convalescence.

Assurant l'intérim de son chef, celui qui l'a tant servi de rapporteur n'hésita pas pour arriver à ses fins à donner au premier responsable de fausses informations sur les personnes intègres et toute la vérité sur la gestion de la main qui lui a été tendue, bien qu'elle soit sale.

Le roi de la pègre le trouva un très bon pion, il fera de lui sa main sale pour intimider ses adversaires et tout autres concurrents malhonnêtes dans leur malhonnêteté et profiter ainsi tout discrètement de ses capacités malicieuses. Devenu dans peu de temps deuxième patron sans titre, tout le monde craignait sa machine de propos diffamatoires. Il était tout simplement le fidèle hors pair du haut responsable qui lui avait promis une promotion dés que le sel pousse sur la chaussée.

Ami du Maire :
Pour des raisons réciproquement matérielles et purement personnelles, le courant ne passait plus entre le premier magistrat de la ville nouvellement élu et l'employeur de mon ami, devenu le conciliateur qui n'avoue pas son nom. Une scie aux dents aiguisées, bouffant dans ses mouvements de va et vient tout ce qui lui collait entre ses dents. Þwaïta.hacha.com n'avait jamais connu un mandat pareil, une assemblée au leader ''illettré multilingues''. La presse nationale en a fait allusion.

Exclu de son parti politique, le parti de l'état n'avait pas voulu de lui : '' On n'est pas une poubelle '' lui avait-on rétorqué.
Se sentant vilipendé, pas d'autre remède efficace encore que d'épancher la bile de sa colère sur la chose publique et en tirer profit avant l'expiration de son mandat.
Pour jeter de la poudre aux yeux, il confia des marchés importants aux tacherons et petits entrepreneurs de la ville de Þwaïta qui dans peu de temps arrivent miraculeusement à s'essuyer la mouchure de leurs nez et désodoriser leurs peaux de bouc. Les voilà maintenant tous aux véhicules de luxe et des villas grâce au maire et l'approbation dissimulée de la pègre dont fait mon ami partie. (les dossiers de l'immobilier sous la main du juge d'instruction révèleront certainement des surprises).

Un derviche cloué devant l'ancien café '' MON AMI '' juste en face de l'hôtel de ville de Þwaïta.hacha.com, répétait à les voir : '' … Ignorants et faubouriens, qui menaient de vie de chiens, ne sachant des choses rien, prennent pour qu'ils te disent tient, les voilà ces pauvres riches aux 4x4 et des villas, bourgeois grâce au bakchich en public font le gala, les Walis aussi s'enfichent, ces vautours sont toujours là …''

Enfin aisé... :
Il peut maintenant être fier de lui, ses revenues sont mille fois meilleures que ceux de sa conjointe. Il est devenu bourgeois. Propriétaire de biens immobiliers, un studio à l'avenue Dr Saadane, un appartement sis cité CNEP au nom de sa sœur et un troisième OPGI dans la commune du chef lieu de wilaya de Þwaïta.hacha.com qui lui ramènent un loyer régulier, plus deux autres dans le cadre du dispositif portant logement participatif. Et pour exprimer sa générosité, d'autres lopins de terre dans une commune avoisinante et cent millions de centimes alloués par l'état au nom de son couple loin des yeux envieux. Son avidité n'a pas de limites, il faisait attendre les responsables des directions dépendant du siège devant sa porte pendant de longues heures et osait même à reporter l'audience de plusieurs d'entre eux avec l'approbation occulte du P.D.G.

Le président de l'APC lui avait promit un lopin au détriment d'un espace vert à la Maamourah s'il réussissait à décrocher l'approbation du DUC. N'étant pas de leur milieu, régissant à leur coups, le malheureux fût victime d'un scénario.

Personne n'avait su auparavant '' pédéger '' aussi farouchement que mon ami. Mais les remaniements et mouvements que la tutelle pouvait envisager, bien qu'ils ne le concernaient ni de prés ni de loin, lui faisaient tellement peur, au point qu'il avait passé pour des rumeurs des nuits cauchemardesques, craignant de se retrouver sous l'égide d'hommes propres et sereins et voir tous ses projets partir en fumée.

L'habit ne fait pas le moine :
Un vendredi treize ! Reçoit sur son portable un appel d'urgence du Maire lui confirma une rumeur l'ayant tant agacé : '' le lendemain c'est un nouveau patron, il faut le sonder ''.

Ota sa Chéchia nigérienne, se débarrassa d'un élan sursaut de sa Guendoura saoudienne et ses Mocassins syriens qu'il avait portés pour se rendre à la grande nouvelle mosquée de la ville pour le prêche du vendredi, se suffit de son chapelet, glissant - pour se désangoisser de la mauvaise nouvelle qu'il l'a totalement bouleversé - ses petits grains mosaïques entre ses doigts. Il voyait sa présence pour ce vendredi moins importante, cette absence était suffisamment justifiée pour lui, bien que tout le monde allait remarquer son vide au premier rang, sa place comme de coutume lui a toujours été réservée... C'est à partir d'ici qu'il avait commencé à s'approcher des chefs de son espèce.. '' L'habit ne fait pas le moine ''. Sa présence pharisaïque, d'hypocrite et de comédien professionnel était moins intéressante, il devait coûte que coûte s'informer personnellement et plus amplement du nouveau venu. Que faire s'il n'était pas de son milieu ! ! ?

A quelque chose prés, malheur est bon ! :
Quelle chance a-t-il ce phénomène hors du commun ! Elle lui sourit encore une fois ! ! la nomination du nouveau débarqué n'était au fait qu'une mesure coercitive prise à son encontre, la tutelle n'avait jugé mieux que de le placer au sud du pays, à Þwaïta.hacha.com précisément, où l'anarchie, le mutisme et la ''brosse'' surtout régnaient.

Mon ami saisit cette opportunité, préférant les coulisses, bien qu'il était derrière tous les préparatifs de la réception extraordinaire organisée en cette occasion, arrachant bon gré mal gré toutes les tâches du protocole officiel resté motus et bouche cousue.
Les nuits de mon ami : Dés qu'il est dans son lit et pose sa grosse tête vide sauf de paille, sur son oreiller de soie, me voyait parmi tant d'amis perdus de vue, replonge dans l'univers de son enfance, l'ère de la simplicité où il était ami avec tout le monde sans discrimination. Les seuls facteurs déterminants semblaient être l'âge et la proximité rien de plus.. On a à-peu-près le même âge, nous habitons le même quartier et fréquentons la même école, nous sommes donc, les meilleurs amis du monde. Quant on est une fois adolescents, les choses deviennent plus compliquées. Ce sentiment d'affection et de sympathie devient fondamental, le souci et le tourment du malheureux adolescent. La pire calamité à cet âge, c'est d'être rejeté, d'être marginal, l'appartenance à un clan devient plus qu'essentielle.

Où est-il à présent qu'il est adulte selon la loi, côté amitié ? :
Il ne recherche certainement pas des amis pour simplement tuer le temps, se divertir ou échapper à la solitude. Il n'est pas du tout celui que la solitude effraie. Mais pour s'enrichir matériellement de ses contacts. C'est égoïste certes de sa part, il ne se contente pas de la compagnie d'agréables gens uniquement, il veut qu'ils l'aident en plus à réfléchir. Quel MOI ! et dire qu'il se pense modeste ! C'est du pur égocentrisme. Mais il en est conscient, c'est tout de même ça.

Extrait d'un autre cauchemar :
C'était une nuit d'été sans lune, Il faisait très chaud, il faisait sombre, on n'y voyait presque rien ; et pendant qu'il est perdu dans sa rêverie, à l'aube de cette nuit cauchemardesque comme toutes ses nuits d'ailleurs, une bruine suivie d'un vent du sud soufflant, battant les persiennes de la porte fenêtre de sa chambre, à travers laquelle entendit une voix grave venant l'harceler : '' ..C'est Monsieur Laïdiche... '' Un Baron arabe aux vibrisses teintées d'un chat sauvage, fugitif aux Mozabites, originaire de ''Rebbiane'' de la wilaya de '' Raghdaïa '' une ville calme aux gens modestes, généreux et pacifiques, un faussaire, rapace ayant escroqué un bon nombre de gens de Þwaïta.hacha.samÚin également, sauf mon ami bien sûr, qui lui doit de l'argent, et qui grâce à son rôle d'intermédiaire avait réussi à lui procurer un appartement au 5ème étage de l'immeuble N° 100 dans la rue Didouche Mourad dite sacré cœur, l'assaillant de toutes parts : ''… Ma part idiot. ! ! ma part pour l'appartement d'Alger . ! ! la capitale n'en veut pas parmi les siens des faubouriens et leurs coutumes ''nomaderesques'' ''. Reprend son souffle et sa voix fugace gémisse dans les arbres du petit jardin en hurlant d'un air fâcheux : '' Mon argent ou tu risques de te retrouver les pieds dans la seguia du Sefridj où tu te baignais môme tout nu... ! ! ''

Chez une voyante :
Se relevant sur son pied gauche pour fuir à cette mauvaise humeur, ne faisant plus confiance aux exégèses de son beau père ni celles de sa mère, se confia à une célèbre chiromancienne pour prendre et tourner en bonne part ce pénible rêve, cette torture de géhenne devenue quotidienne. Lui glissa dans la main un billet de cinq cent dinars en se pliant pour l'embrasser : ''…ne t'en fais pas mon fils, les rêves qui ne cessent de t'angoisser reflètent une version tout à fait opposée. Profite de ton ambiance, un jour tu achèveras la construction d'une splendide villa avec un très beau jardin et une piscine au milieu, tu auras Inchallah deux garçons, tes progénitures ne peuvent être qu'intellectuels et bien placés grâce à tes relations dans une des plus grandes et riches sociétés du pays… tu auras une longue vie et une pension gonflée de retraite, suffisante pour que tu puisses inaugurer pour la troisième fois le cinquième pilier de la foi…''

Dieu soit loué, je le vois déjà faire la politique au café de la ville, se targuant en s'adonnant un historique glorieux de mensonges qu'il raconterait aux jeunes universitaires '' Hitistes '' : ''… l'Administration de nos jours dit-il hypocritement est loin d'être comme celle d'antan. Jadis, elle était de mes temps, claire et sereine sans bureaucratie, sans pratiques honnies, je m'opposais à toute tentative de corruption, je dénonçais tout acte irrégulier, elle n'a jamais été ingrate grâce à mon abnégation et ma sévérité surtout…''

Tant que ce manche à balai noir continue à remplir ses poches, Tant que son ventre est plein de paille, et tant que l'algérie n'a pas encore récupéré ce qui lui appartient : Les cauchemars de mon ami de Kwaïta.hacha.com ne font que commencer.



…/… A suivre : (d'autres amis plus opportunistes que mon ami, auront pour bientôt leurs portraits…)

Je dédie ce poème au grand homme qui a dit : '' le mulet n'est pas à vénérer ni l'esclave à gâter ''

Mon très cher Lakhal Harfi nègre et dégouttes toutes les filles
Les jaloux ont souvent dit : '' radin et t'aimes le sordi 1
Ta femme sérieuse et honnête souffre et bosse comme une bête
Le salaire que tu lui rote fait de toi un grand bandit
'' L'argent fonds-sud que t'as volé très bientôt va s'envoler
Mieux aux archives où t'as été avec les rats mais respecté
Et ceux à qui tu fais la brosse ne sont au fait que girouettes
Et font pourtant de toi manette manient l'argent comme toi tu pètes
Bientôt beauté c'est dans la cave toi et consorts ce n'est pas grave
Où ni maman et ni beau père à qui on cherche lopin de terre 2
Seul et tranquille sans angoisse là où la paix en a pris place
Plus de loyer à réclamer docteur saadane est informé 3
Plus de logement au '' saintévé '' 4
c'est pas la peine de t'énerver
A perpignan t'étais mignon
c'est de maman ta voiturette ? 5
Comme à paris tout à changer
les noirs là-bas subissent le guet 6
Oublie la France et même ici tous on le sais on est pas bêtes 7
Plus besoin que tu '' pédèges ''
tes secrétaires en ont la rage
Tes jolies dents blanches de neige
méritent aussi un '' siwakage ''
Le Drawiche n'est pas aux riches
mais aux honnêtes croyants et sages 8
C'est pas la peine que tu pleurniche
t'es démasqué mauvais sauvage
Voici ta peau sans vernissage
voici ta gueule sans maquillage
Fais tes valises fais tes bagages
partez d'ici allez dégage
Disparaissez plus de braquage
réjouissez vous mieux dans la cage
La liberté n'est pas pour vous
seul le mépris et l'esclavage
Là-bas un jour je viendrais
pas pour la pause et le sondage
Faire l'histoire faire l'archivage
faire portrait du vrai visage
Ouvrir les yeux à l'entourage
j'aurais été parmi les sages
Auparavant qui avaient dit :
'' comme le mulet à enchaîner
Le noir aussi à l'esclavage '' 9

1. l'argent
2. ne pouvant s'accaparer d'un espace vert à la maamourah le DUC de Kwaïta fût victime d'un scénario
3. il possède un studio à l'avenue Dr Saadane dans la vile de Þwaïta.hacha.com + un logement OPGI.
4. un autre logement dans la cité dite SNTV
5. tout gamin, jouissait de jouets et cadeaux de sa mère en France, désormais ne se contente plus de voitures en plastique, les pots de vins versés des tacherons lui assurent de vrais volants.
6. nicolas sarkozy ne veut désormais plus de racailles chez lui.
7. deux lopins de terres dans une petite commune avoisinante + 100 millions de centimes + l'appartement d'Alger grâce au (médiateur) le Baron.
8. la petite mosquée de Drawiche dite CHADOULIA qu'il fréquente occasionnellement ; l'anniversaire du prophète et la nuit du destin en particulier.
9. áßÍá áÇÊÏááæ æÇáÈÛá áÇ ÊÌááæÇ


 

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