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Auteur Message
   Trier par date décroissante
pseudonyme
France
Posté le:
2/5/2007 14:48
Sujet du message:
L’Hôpital sur Civière
Répondre            
 
L’Hôpital sur Civière

A l’hôpital viennent les malades
En toute confiance pour se soigner
Cet endroit probe sans galéjade
Est salvateur tout désigné

Mais beaucoup sortent les pieds devant
Victimes sans cesse d’incompétence
Du charcutier moulin à vent
Gros plein de soupe et d’ignorance

Energumène en blouse blanche
Le pif au rouge le vide en tète
Un grand hâbleur qui se déhanche
Fort bien connu pour être honnête

Seigneur ce pleutre est bien l’auteur
Des suites fatales – dans les foyers –
Des mutilations, des horreurs
Par le traçage étayées

Claironne à qui veut bien l’entendre
Graiser des maîtres complaisants
Pour le blanchir et le défendre
Afin de lui donner raison

La boite d’Alger ? c’est sa maison
Pour le laver et repasser
D’un blâme collé lui déplaisant
Une forfaiture de son passé !

Il s’est fait faire virginité
Et pour narguer, un bras d’honneur
A ses victimes embêtées
Par l’injustice et la douleur

Pauvre de vous code de l’éthique
Et des victimes traumatisées
Par ces manières maléfiques
Aveuglément fanatisées

Méchanceté, course au profit
Pour son scrupule de charlatan
Par sa présence il fait défi
A l’hôpital, ses habitants


Dieu vengera tous ses martyrs
Remba paiera à son tour
Les vies qu’il expédie périr
Les larmes l’emporteront un jour

Hippocrate, Galien, le flétrissent
Avicenne, furieux le renie
Pour son parjure et ses caprices
Actes abjects de félonie

Venant avec une gueule de bois
Au bloc charcuter ses malades
Il brise des vies ce maladroit
Une hécatombe ! quelle mascarade !

Arrêtez-le cet assassin
C’est bien d’un faussaire qu’il s’agit
Pour l’argent il n’est pas un saint
Pire qu’Al Capone lorsqu’il agit

Un grand massacre sans arrêt
Qui dure depuis des années
Si notre ministre y verrait
Il tomberait vite sonné

Vous ne devez pas lui cacher
Ce qui se passe à l’hôpital
Ne craignez point de le fâcher
Il sait déjà que ça va mal

Mais ceux qui veillent sur la santé
Viendront-ils un jour en courant ?
Mettre le nez et tripoter
Dans le désordre aberrant !

L’hôpital Bouygues de Laghouat
Est le malade de ses malades
De placenta vivent les chattes
Et les souris en promenade

De vieilles armoires d’hémodialyse
Toujours en panne et éventrées
A réformer, qu’on utilise !
Pour le grand nombre d’effondrés

C’est qu’elles s’avèrent insuffisantes
Puisqu’à vue d’œil elles se dégradent
Il faut des neuves rutilantes
Pour la santé de nos malades


L’agencement, la lingerie
Encore cette piteuse cuisine
On paye comme en messagerie
Le bricolage de votre mine

Il y a quand même des médecins
Qui ont conscience, toujours fidèles
Propres et nobles comme des saints
Qu’on souhaite garder en modèle

Ces nombreux cas parmi tant d’autres
Valent la peine d’être narrés
Mon Dieu ! Epargnez tous les nôtres
Du mauvais sort et des tarés

C’est qu’on souhaite et on attend
L’intervention du grand patron
Dépêchant là tambour battant
La légalité, espérons

Un geste fort et élogieux
Revêtissant tout de confiance
Sera ressenti en ces lieux
Contre les dépit et méfiance

Rendez à notre beau pays
Son teint serein et sa candeur
L’espoir n’ayant jamais failli
Au port d’attache le pauvre cœur

Année 2003 * pseudonyme *
 

GAID
Algérie
Posté le:
2/5/2007 15:40
Sujet du message:
RE: L’Hôpital sur Civière
Répondre            
 
Trés beau poéme...
A +


----- Message d'origine -----
L’Hôpital sur Civière

A l’hôpital viennent les malades
En toute confiance pour se soigner
Cet endroit probe sans galéjade
Est salvateur tout désigné

Mais beaucoup sortent les pieds devant
Victimes sans cesse d’incompétence
Du charcutier moulin à vent
Gros plein de soupe et d’ignorance

Energumène en blouse blanche
Le pif au rouge le vide en tète
Un grand hâbleur qui se déhanche
Fort bien connu pour être honnête

Seigneur ce pleutre est bien l’auteur
Des suites fatales – dans les foyers –
Des mutilations, des horreurs
Par le traçage étayées

Claironne à qui veut bien l’entendre
Graiser des maîtres complaisants
Pour le blanchir et le défendre
Afin de lui donner raison

La boite d’Alger ? c’est sa maison
Pour le laver et repasser
D’un blâme collé lui déplaisant
Une forfaiture de son passé !

Il s’est fait faire virginité
Et pour narguer, un bras d’honneur
A ses victimes embêtées
Par l’injustice et la douleur

Pauvre de vous code de l’éthique
Et des victimes traumatisées
Par ces manières maléfiques
Aveuglément fanatisées

Méchanceté, course au profit
Pour son scrupule de charlatan
Par sa présence il fait défi
A l’hôpital, ses habitants


Dieu vengera tous ses martyrs
Remba paiera à son tour
Les vies qu’il expédie périr
Les larmes l’emporteront un jour

Hippocrate, Galien, le flétrissent
Avicenne, furieux le renie
Pour son parjure et ses caprices
Actes abjects de félonie

Venant avec une gueule de bois
Au bloc charcuter ses malades
Il brise des vies ce maladroit
Une hécatombe ! quelle mascarade !

Arrêtez-le cet assassin
C’est bien d’un faussaire qu’il s’agit
Pour l’argent il n’est pas un saint
Pire qu’Al Capone lorsqu’il agit

Un grand massacre sans arrêt
Qui dure depuis des années
Si notre ministre y verrait
Il tomberait vite sonné

Vous ne devez pas lui cacher
Ce qui se passe à l’hôpital
Ne craignez point de le fâcher
Il sait déjà que ça va mal

Mais ceux qui veillent sur la santé
Viendront-ils un jour en courant ?
Mettre le nez et tripoter
Dans le désordre aberrant !

L’hôpital Bouygues de Laghouat
Est le malade de ses malades
De placenta vivent les chattes
Et les souris en promenade

De vieilles armoires d’hémodialyse
Toujours en panne et éventrées
A réformer, qu’on utilise !
Pour le grand nombre d’effondrés

C’est qu’elles s’avèrent insuffisantes
Puisqu’à vue d’œil elles se dégradent
Il faut des neuves rutilantes
Pour la santé de nos malades


L’agencement, la lingerie
Encore cette piteuse cuisine
On paye comme en messagerie
Le bricolage de votre mine

Il y a quand même des médecins
Qui ont conscience, toujours fidèles
Propres et nobles comme des saints
Qu’on souhaite garder en modèle

Ces nombreux cas parmi tant d’autres
Valent la peine d’être narrés
Mon Dieu ! Epargnez tous les nôtres
Du mauvais sort et des tarés

C’est qu’on souhaite et on attend
L’intervention du grand patron
Dépêchant là tambour battant
La légalité, espérons

Un geste fort et élogieux
Revêtissant tout de confiance
Sera ressenti en ces lieux
Contre les dépit et méfiance

Rendez à notre beau pays
Son teint serein et sa candeur
L’espoir n’ayant jamais failli
Au port d’attache le pauvre cœur

Année 2003 * pseudonyme *

 

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