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   Trier par date décroissante
DjuL-BzH
France
Posté le:
2/3/2005 19:46
Sujet du message:
Commentaire texte de Nietzsche
Répondre            
 
Bonjour a tous et a toutes ... Alors voila, j'ai un commentaire de texte a faire. Il s'agit d'un texte de Nietzsche qui vient d'une épreuve de bac : SERIE LITTERAIRE : Centres étrangers – Groupe 1 – Session normale - 1999
Voici le texte :
" Ramener quelque chose d’inconnu à quelque chose de connu, cela soulage, rassure, satisfait, et procure en outre un sentiment de puissance. Avec l’inconnu, c’est le danger, l’inquiétude, le souci qui apparaissent – le premier mouvement instinctif vise à éliminer ces pénibles dispositions. Premier principe : n’importe quelle explication vaut mieux que pas d’explication du tout. Comme au fond il ne s’agit que d’un désir de se débarrasser d’explications angoissantes, on ne se montre pas très exigeant sur les moyens de les chasser : la première idée par laquelle l’inconnu se révèle connu fait tant de bien qu’on la « tient pour vraie ». La preuve du plaisir (ou de l’efficacité) comme critère de la vérité… Ainsi, l’instinct de causalité est provoqué et excité par le sentiment de crainte. Aussi souvent que possible le « pourquoi ? » ne doit pas tant donner la cause pour elle-même qu’une certaine sorte de cause : une cause rassurante, qui délivre et soulage. "

Alors pour l'instant mes idées sont les suivantes :

Le thème du texte : la connaissance et la vérité
Jenvois plus de détails tout a l'heure
 

lina
Posté le:
17/2/2008 13:08
Sujet du message:
RE: Commentaire texte de Nietzsche
Répondre            
 
"DjuL-BzH" a écrit:
Bonjour a tous et a toutes ... Alors voila, j'ai un commentaire de texte a faire. Il s'agit d'un texte de Nietzsche qui vient d'une épreuve de bac : SERIE LITTERAIRE : Centres étrangers – Groupe 1 – Session normale - 1999
Voici le texte :
" Ramener quelque chose d’inconnu à quelque chose de connu, cela soulage, rassure, satisfait, et procure en outre un sentiment de puissance. Avec l’inconnu, c’est le danger, l’inquiétude, le souci qui apparaissent – le premier mouvement instinctif vise à éliminer ces pénibles dispositions. Premier principe : n’importe quelle explication vaut mieux que pas d’explication du tout. Comme au fond il ne s’agit que d’un désir de se débarrasser d’explications angoissantes, on ne se montre pas très exigeant sur les moyens de les chasser : la première idée par laquelle l’inconnu se révèle connu fait tant de bien qu’on la « tient pour vraie ». La preuve du plaisir (ou de l’efficacité) comme critère de la vérité… Ainsi, l’instinct de causalité est provoqué et excité par le sentiment de crainte. Aussi souvent que possible le « pourquoi ? » ne doit pas tant donner la cause pour elle-même qu’une certaine sorte de cause : une cause rassurante, qui délivre et soulage. "

Alors pour l'instant mes idées sont les suivantes :

Le thème du texte : la connaissance et la vérité
Jenvois plus de détails tout a l'heure


 

Romain
Posté le:
7/1/2009 13:58
Sujet du message:
Aide commentaire de texte Nietzsche
Répondre            
 
Ramener quelque chose d'inconnu à quelque chose de connu, cela soulage,
rassure, satisfait, et procure en outre un sentiment de puissance. Avec
l'inconnu, c'est le danger, l'inquiétude, le souci qui apparaissent- le premier
mouvement instinctif vise à éliminer ces pénibles dispositions. Premier principe
: n'importe quelle explication vaut mieux que pas d'explication du tout. Comme
au fond il ne s'agit que d'un désir de se débarrasser d'explications
angoissantes, on ne se montre pas très exigeant sur les moyens de les chasser :
la première idée par laquelle l'inconnu se révèle connu fait tant de bien qu'on
la « tient pour vraie ». La preuve du plaisir (ou de l'efficacité) comme critère
de la vérité... /Ainsi, l'instinct de causalité est provoqué et excité par le
sentiment de crainte. Aussi souvent que possible le « pourquoi ? » ne doit pas
tant donner la cause pour elle-même qu'une certaine sorte de cause : une cause
rassurante, qui délivre et soulage. Que soit posé comme cause quelque chose de
déjà connu, vécu par l'expérience, inscrit dans la mémoire, c'est la première
conséquence de ce besoin. Tout ce qui est nouveau, inouï, inconnu, est exclu en
tant que cause. / Ainsi, on ne se contente pas de rechercher comme cause un
certain genre d'explications, mais bien une catégorie soigneusement sélectionnée
et privilégiée d'explications, celles qui permettent d'éliminer le plus vite et
le plus fréquemment le sentiment d'inconnu, de nouveau, d'inouï : c'est-à-dire
les explications les plus courantes... Conséquence : un certain type
d'explication causale l'emporte de plus en plus, se condense en système, et
finit par dominer tout à fait, ou plutôt par éliminer, purement et simplement
les autres causes et explications. Le banquier pense aussitôt aux « affaires »,
le chrétien au « péché », la jeune fille à son amour. » NIETZSCHE

INTRODUCTION

La recherche de la cause va de pair avec la recherche de la connaissance. En
effet nous progressons dans l’appréhension d’une chose ou d’une idée à partir du
moment où nous en saisissons l’origine qui est intimement liée à ce qu’elle est,
à son essence. Nietzsche dans ce texte prend pour thème la causalité et plus
précisément ce qu’il appelle « instinct de causalité ». Le terme d’instinct est
fort il exprime un besoin humain, naturel et tenace de causalité, entendue comme
moyen ou soutien de sa connaissance. L’auteur mêle ici le domaine cognitif et le
domaine physiologique. Il rapporte des considérations portant sur le savoir à
des considérations portant sur le corps ou le mécanisme des émotions. Il peut
sembler difficilement concevable de faire du plaisir un critère de vérité. Or,
pour Nietzsche, le cloisonnement entre la connaissance et les sentiments n’a pas
lieu d’être. Nous trouvons au sein du processus de connaissance un système
d’instincts qu’il ne s’agit pas d’éluder. Cependant une difficulté appert suite
à l’exposition de la position nietzschéenne. En effet rapprocher les sentiments
ou les instincts de la connaissance cela équivaut à rapprocher l’objectif et le
subjectif. Or ce qui est en jeu ici c’est la connaissance et donc la vérité de
celle-ci. La vérité n’a de valeur qu’en tant qu’elle est objective et
universelle. Le risque d’une conception instinctive de la causalité risque
d’altérer la valeur de l’explication. Pour répondre aux différents problèmes
portant sur l’instinct de causalité nous procéderons en trois étapes. La
première a pour but de rendre compréhensible le fait que l’on puisse parler du
remède de l’explication. La deuxième consiste à préciser la nature de la cause
recherchée. Enfin la troisième étape tend à examiner les conséquences de cet
instinct de causalité.

Première partie : L’explication ou le passage salvateur de l’inconnu au connu.

1.1 Le sentiment de puissance.

L’acquisition de connaissance, autrement dit le passage de l’inconnu au connu,
n’a pas seulement pour conséquence de rassurer ou de donner confiance. Elle est
aussi la source d’un gain d’assurance, d’un sentiment de puissance ; la
puissance ici consistant à posséder une connaissance maîtrisée, l’individu a en
quelque sorte actualisé sa capacité à apprendre.
Par contraste l’état d’ignorance selon Nietzsche est douloureux. Il faut alors
comprendre l’état d’ignorance comme un état conscient. En effet si nous ne
savons pas que nous ne savons pas comment pouvons-nous souffrir de cette
ignorance ? C’est la prise de conscience de notre ignorance, de notre faiblesse
cognitive qui génère un sentiment de malaise.

1.2 L’explication un remède ?

Nous pouvons ici nous poser la question suivante : est-ce que tous les moyens
sont bons pour sortir de cet état d’ignorance ? Toutes les explications sont
bonnes effectivement dans la mesure où elles permettent le passage de l’inconnu
au connu. La source de la connaissance étant la cause, et l’explication étant le
dévoilement de la cause, elle ne peut être conçue que comme un remède à la
maladie de l’ignorance. Le problème se pose alors du critère de vérité. « La
première idée par laquelle l'inconnu se révèle connu fait tant de bien qu'on la
« tient pour vraie » ».Est-ce que le plaisir peut devenir un critère de vérité ?
Ici ce qui confère de la validité à une explication c’est sa faculté à
satisfaire l’individu, si elle lui procure du plaisir, autrement dit si elle
permet la disparition de l’état d’inquiétude, alors elle est opérante et peut
être dite vraie.

Transition : La première partie fait de l’explication un remède à la maladie de
l’ignorance. La valeur d’une explication se mesure au plaisir produit pour
l’individu. Que recherchons-nous dans la cause le gain de connaissance ou le
gain de confiance ?

Deuxième partie : Le privilège du « déjà connu ».

2.1 L’origine de l’instinct de causalité.

La source du besoin de causes est le sentiment de crainte. C’est donc un
sentiment qui est à l’origine de la recherche de la connaissance. Encore une
fois selon Nietzsche il semble que le cloisonnement entre les différents
domaines de la science soit un abus de langage ou une mauvaise appréhension de
l’esprit. La recherche de la connaissance est alimentée par les sentiments
humains. La cause recherchée doit être « rassurante » et remédier aux troubles
de l’esprit et du corps.

2.2 Deuxième critère de vérité : le « déjà connu ».

Toutes les causes ne sont pas bonnes, seules celles qui ont un lien avec du «
déjà connu », autrement dit avec des connaissance antérieures, sont valables et
retenues. Pourquoi ? Parce que le dévoilement d’une cause nouvelle ne répond pas
à l’exigence d’un passage de l’inconnu au connu mais il correspond au passage de
l’inconnu à l’inconnu. Tout ce qui se rapporte à ce qui est contenu dans la
mémoire de l’individu est retenu dans la mesure où ce lien rassure.

Transition : Le plaisir et le « déjà connu » sont les deux critères de vérité
retenus pour distinguer les explications recevables des explication
irrecevables. Quelles conséquences ce mécanisme peut-il avoir ?

Troisième partie : La discrimination des causes.

3.1 La performance d’une explication.

Comment mesure-t-on la performance d’une explication ? Elle doit être à même de
faire disparaître en un temps record le sentiment d’inquiétude et les traces de
l’ignorance. Pour ce faire le recours aux explications habituelles s’avère
particulièrement efficace. En effet ce qui est le plus connu, à défaut d’être le
mieux connu, ce sont nos connaissances usuelles, celles auxquelles nous nous
référons le plus souvent. Nous sommes donc passés du « déjà connu » au plus
connu, du souvenir à l’habitude.

3.2 L’explication dominante.

A force de mettre au premier plan une certaine sorte d’explication nous faisons
disparaître les autres types d’explication. La pluralité initiale des causes est
évincée au profit d’une seule. L’instinct de causalité amène l’homme à ne
considérer qu’un seul type d’explication répondant aux critères du plaisir et du
déjà connu. Cependant la conséquence de ce mécanisme est la restriction du
domaine de la connaissance puisque nous cherchons du connu dans ce qui nous
paraît inconnu alors qu’il faudrait que nous étendions notre connaissance en
effectuant des recherches sur l’inconnu.

CONCLUSION

La peur de l’inconnu génère en l’homme l’instinct de causalité. La recherche
d’une explication sur la base du déjà connu satisfait les critères de vérité
puisqu’elle rassure et se rapporte au contenu de notre mémoire. Le mécanisme de
l’instinct de causalité a pour conséquence néfaste la discrimination des causes
au profit d’une seule, la plus performante. Cependant cela équivaut non pas à
ouvrir notre savoir mais à le fermer. La remise en question est un outil dans
l’histoire des sciences qui nous permet de préférer une connaissance nouvelle à
une connaissance ancienne. Cette ouverture, nécessitée par le progrès de la
science, est remise en question par l’idée d’élimination des explications, ne
satisfaisant pas les critères de satisfaction et du déjà connu, au profit d’une
explication performante.
Voilà un commentaire j'éspere que sa en aidera bcp mais sa vaut pas grand chose genre la moyenne il faudrait pensé à donner des exemples ( la mort par ex... avec la vie aprés la mort ...)
A medité
 

amityusa0106
Posté le:
1/3/2023 11:59
Sujet du message:
good
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