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Auteur Message
   Trier par date décroissante
Philo-sophie
Posté le:
16/12/2007 16:00
Sujet du message:
Aide pour un plan (commentaire)
Répondre            
Email:
peacelovb@yahoo.fr
 
Je dois faire un plan en trois partie pour ce texte (il faut rouver la problèmatique du texte puis le découper en trois partie) Enfin voilà ! Et c'est mon problème après le commentaire j'arrive à le faire mais tant que j'ai pas mon plan c'est impossible. Si quelqu'un peut m'aider , ce serait gentil!
Merci d'avance


Tout vouloir procède d'un besoin, c'est-à-dire d'une privation, c'est-à-dire d'une souffrance. La satisfaction y met fin; mais pour un désir qui est satisfait, dix au moins sont contrariés; de plus, le désir est long, et ses exigences tendent à l'infini; la satisfaction Crying est courte, et elle est parcimonieusement mesurée. Mais ce contentement suprême lui-même n'est qu'apparent: le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction d'aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable. C'est comme l'aumône qu'on jette à un mendiant: elle lui sauve aujourd'hui la vie pour prolonger sa misère jusqu'à demain - Tant que notre conscience est remplie par notre volonté, tant que nous sommes asservis à l'impulsion du désir, aux espérances et aux craintes continuelles qu'il fait naître, tant que nous sommes sujets du vouloir, il n'y a pour nous ni bonheur durable, ni repos. Poursuivre ou fuir, craindre le malheur ou chercher la jouissance, c'est en réalité tout un: l'inquiétude d'une volonté toujours exigeante, sous quelque forme qu'elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la conscience; or sans repos le véritable bonheur est impossible. Ainsi le sujet du vouloir ressemble à Ixion attaché sur une roue qui ne cesse de tourner, aux Danaïdes qui puisent toujours pour emplir leur tonneau, à Tantale éternellement altéré.

Schopenhauer, le Monde comme volonté et comme représentation (181Cool, Éd. P.U.F., 1992, §38





 

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