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   Trier par date décroissante
pikaka
Posté le:
4/1/2013 17:51
Sujet du message:
Expication de Texte
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Bonjour à tous, voila je dois faire une explication de texte. Voici le texte :


Parler en soi de juste et d’injuste est dépourvu de sens, en soi un préjudice, une violence, une extorsion, une des­truction ne peuvent naturellement être rien d’ « injuste », pour autant que la vie par essence, à savoir la vie dans ses fonctions fondamentales procède par le préjudice, la violence, l’extorsion et la destruc­tion, et qu’elle ne saurait être pensée sans ce caractère.
Il faut même se faire cet aveu encore plus regrettable c’est que, du point de vue biologique le plus élevé, les états de droit ne peuvent jamais être que des états d’exception, en tant que restrictions partielles de la volonté vitale effective, qui ne vise que la puissance, et en tant qu’ils se soumettent, à titre de moyens parti­culiers, à sa fin générale : moyens de créer de plus grandes unités de puissance. Si nous concevons un ordre juridique souverain et général non pas comme moyen de la lutte des complexes de puissance, mais comme moyen contre toute lutte en général, un peu comme le cliché communiste de Dühring selon lequel chaque volonté devrait reconnaître chaque volonté comme son égale : nous aurions un principe hostile à la vie, une force de destruction et de dissolution de l’humanité, un attentat contre l’avenir de l’homme, un symptôme de lassitude, une esquive vers le néant. -



C'est un peu dur car nous n'en avons jamais fait en cours. De plus, je dois être nulle parce que je ne comprend pas grand chose au texte mis à part les premières phrases. D'après ce que j'ai compris, Nietzsche dit qu'on ne peut pas parler "d'injustices" car la vie , elle même, repose sur des injustices ? C'est un pue flou dans ma tête et après je ne comprend plus grand chose. Puis, qui est ce Dühring ?
Ensuite, notre professeur nous a donné un autre texte pour pouvoir nous aider. D'après ce que j'ai compris, il faudrait, dans la deuxième partie, les comparer ? Ça me semble vraiment bizarre, je vous donne ce texte :

Ô mouvements sacrés, fières impressions,
Soyez à tout jamais l'objet de nos hommages,
Les seuls qu'on puisse offrir au culte des vrais sages,
Les seuls en tous les temps qui délectent leur cœur,
Les seuls que la nature offre à notre bonheur !
Cédons à leur empire, et que leur violence,
Subjuguant nos esprits sans nulle résistance,
Nous fasse impunément des lois de nos plaisirs
Ce que leur voix prescrit suffit à nos désirs.
Quel que soit le désordre où leur organe entraîne,
Nous devons leur céder sans remords et sans peine,
Et, sans scruter nos lois ni consulter nos mœurs,
Nous livrer ardemment à toutes les erreurs
Que toujours par leurs mains nous dicta la nature.
Ne respectons jamais que son divin murmure ;
Ce que nos vaines lois frappent en tous pays
Est ce qui pour ses plans eut toujours plus de prix.
Ce qui paraît à l'homme une affreuse injustice
N'est sur nous que l'effet de sa main corruptrice,
Et quand, d'après nos mœurs, nous craignons de faillir,
Nous ne réussissons qu'à la mieux accueillir.
Ces douces actions que vous nommez des crimes,
Ces excès que les sots croient illégitimes,
Ne sont que les écarts qui plaisent à ses yeux,
Les vices, les penchants qui la délectent mieux ;
Ce qu'elle grave en nous n'est jamais que sublime ;
En conseillant l'horreur, elle offre la victime
Frappons-la sans frémir, et ne craignons jamais
D'avoir, en lui cédant, commis quelques forfaits.
Examinons la foudre en ses mains sanguinaires
Elle éclate au hasard, et les fils, et les pères,
Les temples, les bordels, les dévots, les bandits,
Tout plaît à la nature : il lui faut des délits.
Nous la servons de même en commettant le crime
Plus notre main l'étend et plus elle l'estime.
Usons des droits puissants qu'elle exerce sur nous
En nous livrant sans cesse aux plus monstrueux goûts.
Aucun n'est défendu par ses lois homicides,
Et l'inceste, et le viol, le vol, les parricides,
Les plaisirs de Sodome et les jeux de Sapho,
Tout ce qui nuit à l'homme ou le plonge au tombeau,
N'est, soyons-en certains, qu'un moyen de lui plaire.
En renversant les dieux, dérobons leur tonnerre
Et détruisons avec ce foudre étincelant
Tout ce qui nous déplaît dans un monde effrayant.
N'épargnons rien surtout : que ses scélératesses
Servent d'exemple en tout à nos noires prouesses.
Il n'est rien de sacré : tout dans cet univers
Doit plier sous le joug de nos fougueux travers.
Plus nous multiplierons, varierons l'infamie,
Mieux nous la sentirons dans notre âme affermie,
Doublant, encourageant nos cyniques essais,
Pas à pas chaque jour nous conduire aux forfaits.
Après les plus beaux ans si sa voix nous rappelle,
En nous moquant des dieux retournons auprès d'elle
Pour nous récompenser son creuset nous attend ;
Ce que prit son pouvoir, son besoin nous le rend.
Là tout se reproduit, là tout se régénère ;
Des grands et des petits la putain est la mère,
Et nous sommes toujours aussi chers à ses yeux,
Monstres et scélérats que bons et vertueux.

La nan plus je n'ai pas compris grand chose, enfin je ne vois pas trop le lien avec le texte plus haut!

En tout cas, merci de m'avoir lu.
 

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