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   Trier par date décroissante
Paris77
Posté le:
25/10/2013 15:50
Sujet du message:
Explication de texte
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Voilà je patauge pour ma première explication de texte de Christophe Dejours :

L’identité n’est pas un concept psychanalytique. Son utilisation pose donc des problèmes sérieux du point de vue théorique. Toutefois, il me paraît impossible d’en faire l’économie, dans la mesure où l’identité comme la normalité et la santé sont tout au long de la vie l’enjeu d’une conquête et conservent une certaine précarité.Or, la conquête de l’identité est rendue difficile parce que les processus grâce auxquels elle peut se construire sont soumis à des déterminismes puissants et divergents : un déterminisme biologique (…) ; un déterminisme psycho-familial qui se cristallise sous la forme de l’inconscient sexuel infantile ; un déterminisme social qui somme chaque sujet — après lui avoir donné une assignation sociale de genre par l’état civil, sur la base de la morphologie des organes génitaux externes à la naissance —, somme donc chaque sujet de se définir et de se situer comme identité sexuée ou, mieux, « gendrée » ou « genrée », tout au long de sa vie, avec une insistance redoutable. Ces déterminismes fonctionnent donc d’abord comme une série d’aliénations qui sont antagoniques avec l’idée même d’une identité personnelle. Mais ils entraînent aussi, au plan subjectif, de fortes contradictions. Lutter pour construire son identité personnelle consiste à rechercher, voire à inventer, des compromis entre ces trois déterminismes, qui tendent constamment à fragmenter le sujet et à le déstabiliser. C’est par la formation, lorsqu’elle est possible, d’une forme singularisée de compromis que le sujet parvient à affirmer son identité sexuée originale à lui. C’est au niveau de l’identité, si cela est humainement possible, que se concrétise et s’affirme, au niveau subjectif, ce qui relève en propre de la liberté. Compte tenu de ces préalables, l’identité psychologique se définit comme la recherche d’un sentiment d’unité de la personnalité, en dépit des pressions d’éclatement exercées sur le sujet par les différents déterminismes qui s’exercent sur ses conduites, et comme un sentiment de continuité de cette unité, en dépit des contraintes qui tendent à la morceler, que ces dernières proviennent des circonstances extérieures ou des mouvements pulsionnels qui l’affectent de l’intérieur. Dans cette conception de l’identité, donc, l’aliénation est première et l’identité comme lutte pour l’émancipation est seconde.

Je n'arrive même pas à trouver la thèse du texte : est ce l'identité n'est pas un concept de la psychanalyse ou la dernière phrase du texte ?

Merci par avance de votre aide
 

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