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Livre d'or créé le 17/2/2002 10:27 Administré par
119 messages dans ce livre. Pages: 1-[2]-[3]

Pour débuter cette saison en beauté, les Pet Shop Boys font paraître Elysium, leur onzième album. Vingt-huit années se sont écoulées depuis que West End Girls s’est hissé en tête des palmarès des deux côtés de l’Atlantique. Pourtant, le duo électronique anglais est toujours présent sur la scène musicale, bien que depuis plus d’une décennie, leur travail semble n’intéresser que les déjà convertis. On ne peut les accuser de reproduire la même recette, voilà pourquoi même les fans purs et durs se retrouvent toujours un peu déstabilisés à chaque nouvel album. Cette fois-ci, avec Elysium, le scénario semble se répéter. Après chaque album résolument pop, les Pet Shop Boys partent toujours dans une direction diamétralement opposée pour le suivant. Après le célèbre Very en 1993, est venu le latino Bilingual. Suite au succès de Nightlife, ils ont présenté Release, une collection de chansons downtempo acoustiques. Elysium, n’échappe pas à la règle. Après avoir travaillé avec les producteurs Xenomania sur le dansant Yes, disque qui leur a fait faire le tour du monde pendant plus de deux ans, le flamboyant duo a sollicité le jeune producteur Andrew Dawson, le même qui a remporté trois Grammy Awards pour son travail avec Kanye West. Enregistré à Los Angeles, Elysium donne à première vue une sensation de fourre-tout viril. L’album aurait pu s’appeler Souvenirs retrouvés (Francine Raymond, hello !) tant les Pet Shop semblent raconter leurs expériences passées. Le style va dans tous les sens, avec une dominance certaine pour les titres lents et introspectifs. Un résultat étonnant venant d’un producteur de hip-hop. Possiblement de type « grower », l’album nous donne toutefois quelques bons moments instantanés comme avec Leaving, une downtempo en mineur rappelant le soft-rock d’Empire Of The Sun, ainsi que Invisible, une ballade de type « trame sonore de ton rêve angoissant ». Ces deux chansons, suivies du premier single Winner, laissent croire que les Pet Shop Boys ont réalisé un grand disque. Laissons le temps faire son travail.

- De Antoine Pekoe le 18/9/2012. Pays: France  

Pet Shop Boys est vraiment le groupe dont on n'attend rien tant le territoire balisé de leur pop dansante ou récréative est le même depuis les débuts. Mais il serait aussi faux de dire que le duo n'a pas évolué ou dévié au cours des trois décennies de son existence. Après une bande-son pour un ballet (The Most Incredible Thing) et une anthologie parallèle (Format : B-Sides & Bonus Tracks), voici la suite de leurs aventures en studio avec un jeune loup de la console gâté par Kanye West, le dénommé Andrew Dawson. Enregistré à Los Angeles, Elysium, onzième effort original de MM. Tennant et Lowe, peut être donc considéré comme une mise à jour du son PSB, un coup de neuf censé donner du punch aux mélodies et harmonies du duo. Pour ce qui est des mélodies, Elysium n'en manque pas avec les uppercuts imparables que sont « Leaving » et « Winner ». Sans prétendre à détrôner « Go West »des gradins de stades, ces pillules de pop euphorisante s'avalent comme des Smarties. Derrière ces porte-étendards, le reste n'est pas mal non plus et offre son pesant de cacahuètes synthétiques qui en rendraient jaloux plus d'un : le tournoyant et hypnotique « A Face Like That », le ludique « Ego Music » (« It's all about me »...), la ballade stratosphérique « Breathing Space », le nostalgique « Memory of the Future », tout y est... On pardonnera juste le trop tendre « Hold On » et son choeur assez mièvre pour avancer que ce Elysium n'est pas loin d'égaler un certain Behaviour de belle mémoire. Loïc Picaud

- De Loïc Picaud le 18/9/2012. Pays: France   Région: fRANCE

Les Pet Shop Boys ont l’art de la compile, et donc du recyclage de leur propre catalogue. On ne compte donc plus les compilations – sans grand intérêt pour certaines, pleines de joyaux pour d’autres – qui émaillent leur discographie. “Ultimate “, le nouveau best of de leurs plus grands succès, sortira donc le premier novembre prochain. Rien de bien surprenant pour les fans, tous les tubes sont là, il y en a même 25. De ceux des débuts “West End Girls”, “Domino Dancin” ou “Heart”, en passant par les inévitables du milieu de leur carrière « New York City Boy » ou le très sous-estimé « Se A Vida E (That’s The Way Life Is) », jusqu’au récent et bof,bof, bof “Love Etc.” On notera curieusement l’oubli de “Minimal”, certainement le morceau récent le plus intéressant et réussi du duo, car complètement imprégné de l’influence du label de Cologne, Kompakt, que les PSB adulent… Mais comme les Pet Shop Boys savent très bien qu’ils ont des fans prêts à tout pour le moindre inédit, ils se sont fendus pour l’occasion d’un nouveau titre, produit une fois de plus avec le team Xenomania (Cher, Sugababes, Girls Aloud…). “Together”, qui atteste bien du génie esthétique du duo quand il s’agit de trouver un titre, est du pur Pet Shop Boys, soit une resucée eurodance noyée sous une emphase très flamboyante, ce qui semble très peu étonnant de leur part ! Commercialisé aussi en single – toujours ce bon sens des affaires propres aux PSB – “Together” sera commercialisé en trois versions différentes, avec deux inédits et des remixes signés Grum, le prochain Mylo, de “West End Girls”, toujours introuvables sur le net à ce jour… Mais le véritable bonus, du genre de ceux qui donnent des sueurs froides aux fans, se trouve dans l’édition de luxe de “Ultimate “qui comprend en plus un DVD enrichi de certaines des apparitions télé à la BBC du duo, ainsi que leur nouveau spectacle, “Pandemonium”, qu’ils ont baptisé en 2009 à l’O2 Arena, puis au festival de Glastonbury en juin dernier. Le duo vient d’annoncer, via son site, qu’ils joueront exceptionnellement “Pandemonium” le 8 décembre prochain au légendaire Hammersmith Appolo et au bénéfice de l’association Mencap (”The voice of learning disability“). Les places (à 50 euros) étant déjà prises d’assaut, vous savez ce qu’il vous reste à faire… Patrick Thévenin

- De TETU le 1/11/2010. Pays: France   Région: Paris

psb007 : Merci pour le 100% copier/coller du commentaire que j'ai fait sur un autre site le 19/02/2010 (fnac.com). Ca me fait trop plaisir d'être reconnu ... Sinon, ce Live est encore plus génial au fur et à mesure des écoutes ...

- De astros le 14/4/2010. Pays: France  

"Pandemonium - Live at the O2 Arena" Encore un Live des Pet Shop Boys, mais quel Live, dans la veine de Cubism et bien meilleur que le Live Concrete. Un son d'enfer en 5.1 (pour le DVD) même si on ne sent pas trop le public, une image de folie, et comme toujours, des décors et une chorégraphie 100% PetShopesque ! Pour le CD, même gros son, avec quelques titres en moins dû à la capacité d'un CD (1h14 contre 1h37 + bonus sur le DVD). En résumé, un Live à posséder par tous les fans des PSB.

- De psb007 le 14/4/2010. Pays: France   Région: France

Quelques temps après la sortie de l’album Yes, au printemps dernier, les Pet Shop Boys avaient lancé leur plus ambitieuse tournée, Pandemonium. Maintenant, Neil Tennant et Chris Lowe sortent Pandemonium Live, The O2 Arena, London, 21 December, 2009, album live qui porte la musique du duo à des altitudes plus héroïques que jamais. Enregistré à la fin de la tournée Pandemonium, le deuxième album live de la carrière de Pet Shop Boys (après Concrete en 2006) fait la part belle au dernier album studio du groupe, Yes, mais présente aussi une belle série de grands tubes revisités (Suburbia, It’s A Sin, Being Boring, West End Girls…). Comme souvent dans ces grands shows, l’enjeu est de fondre toutes les périodes, de passer des vieux tubes aux nouvelles chansons sans que l’on ait le sentiment d’une différence de nature ou de qualité entre les époques. Et, de fait, l’héroïsme implacable des grands titres anciens finit par se confondre avec la mécanique sur-maîtrisée de Yes. L’ampleur et l’ambition des mises en scène (Pandemonium est plus long et généreux en DVD qu’en CD ou en téléchargement audio) accentuent peut-être l’impression de grandiloquence qu’on ne ressent avec Pet Shop Boys que dans leurs incarnations scéniques. Leur univers tout en immenses sentiments et en sensations exagérées passe de la musique au visuel selon une formule démentiellement multiplicatrice. Quand une chanson s’enivre d’amour au disque, elle devient sur scène une sorte d’hymne de propagande à la gloire de l’Extase, du Sexe ou du Désir – avec partout des majuscules. La conséquence est presque mécanique : la boursouflure du sens finit par sonner curieusement provinciale, voire un peu kitsch. Ainsi, le second degré des cordes synthétiques de New York City Boy glisse implacablement vers les fastes du générique de La Croisière s’amuse. Évidemment, chez Pet Shop Boys comme chez Mylène Farmer, chez les Rolling Stones ou chez Depeche Mode, il ne faut pas s’attendre à ce que l’on s’en tienne aux normes du bon goût le plus pointu. Ainsi, on n’est pas sûr qu’il n’y ait quelque délectable faute de goût (voire une franche roublardise) dans la reprise disco du standard country Always On My Mind (Brenda Lee, Elvis Presley, Willie Nelson…). En perdant en pure classe, les chansons de Neil Tennant et Chris Lowe gagnent en efficacité dansante.

- De Bertrand Dicale le 9/3/2010. Pays: France  

Il ne fait aucun doute quant à la perfection pop du "Yes" des Pet Shop Boys sorti l'an dernier, une perfection qui le place sans l'ombre d'un doute comme leur meilleur album depuis très longtemps. Le "Pandemonium Tour" qui s'en est suivi et qui leur aura permis de promouvoir ce nouveau classique en traversant le monde entier est LA tournée que le duo attendait pour les remettre au premier plan. C'est ainsi à coups de medleys de leurs plus grands hits que Neil Tennant et Chris Lowe ont fait danser les foules de tous les continents. Ce Pandemonium [EMI], qui a capté le concert que le groupe a donné à Londres le 21 décembre dernier ressemble au final à s'y méprendre à un excellent "Best Of" live où s'enchaînent les singles et les hits avec une facilité presque obscène. premonition.fr

- De Bertrand Hamonou le 7/3/2010. Pays: France  

I'm only 14 years old.I've been a fan of Pet Shop Boys for 6 months.I went to their concert on November 21 and after that my relashionship with PSB became stronger.I really admire Neil and Chris,they're such professionals,they are amazing people and they're not attractive.That's why I love them so much.Also,Neil's voice is so unique and so pure that I want to listen to their songs all the time.I have done a lot of things dedicated to PSB this last 6 months.I had the right timing!!! Imagine that I became a fan this year,when they are still touring all over the world and I had the chance to see them live! PSB are my whole life,they make me happy and without them I don't know what would have happened.They give me courage to live my life.PSB mean everything to me.

- De PSBelectronica le 23/11/2009. Pays: Grèce  

La question qui brûle les lèvres lorsqu’on découvre la sortie imminente d’un nouvel album des cultissimes Pet Shop Boys est évidemment : que peut-on encore arriver à produire après avoir signé West End Girls, Suburbia et Domino Dancing, parmi une constellation d’autres tubes depuis la fin des années 80 ? Avec ce dixième album studio, le duo propose enfin une vraie réponse, et ceux qui étaient un peu restés sur leur faim avec Fundamental (2006) trouveront sans doute leur compte. On savait que les Pet Shop Boys étaient proches du label allemand Kompakt, spécialistes ès electro minimale, depuis la sortie automnale du single de Sam Taylor-Wood, mais il s’agissait finalement d’une fausse piste : il n’y a pas une once de rythmique dépouillée sur ce disque. Premier indice, le single Love Etc., jolie tentative de renouer avec la recette du succès : une rythmique électronique, une touche mélancolique, des paroles poignantes et un refrain immédiatement emmagasiné par le cerveau. Deuxième surprise : la présence du maître Owen Pallett qui pose une touche orchestrale en sublimant certains morceaux comme Beautiful People ou King Of Rome, véritable crève-cœur. La pop synthétique des Pet Shop Boys devient alors intemporelle, mettant en lumière les qualités mélodiques parfaites du groupe. Le reste ? Des tubes produits par Xenomenia, joués avec la guitare de Johnny Marr ou remixés par Phil Oakey de The Human League. Encore une fois, nous sommes totalement sous le charme de Neil Tennant et de Chris Lowe, qui nous prouvent que leurs tempes gris n’est pas incompatible avec l’envie de bouger son corps sur une pop parfaite et idéalement dansante. magic !

- De Thomas Schwoerer le 4/4/2009. Pays: France  

Fraîchement auréolés d'un Brit Award récompensant l'ensemble de leur carrière, les Pet Shop Boys viennent de signer "Yes", leur 10ème album studio, qui marque leurs 25 ans de carrière.Les gardiens du temple de la pop britannique sont de retour avec "Yes", 10ème album studio des Pet Shop Boys, près de 3 ans après "Fundamental", leur précédent album. Après 25 ans de carrière et plus de 30 millions d'albums vendus à travers le monde, Neil Tennant et Chris Lowe signent un disque dans la plus pure tradition du duo électro-pop. "Love etc.", premier single extrait du CD, est d'une efficacité redoutable. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si ce titre s'est déjà imposé dans le Top 20 britannique. "Nous n'avons pas pu travailler sur cet album tant que nous n'avions pas décidé quel titre en serait le premier extrait", explique Neil Tennant. "Normalement, nous faisons d'abord l'album, puis nous discutons pour savoir ce qui pourrait être le premier single. Avec ce disque, c'est différent", ajoute-t-il. "Love etc." a donc fait l'objet d'une attention toute particulière de la part de Brian Higgins, producteur de Xenomania et des Girls Aloud. "Yes" est une parfaite synthèse de l'univers des Pet Shop Boys. De la grosse artillerie surfant sur la vague Eurodance avec "Did you see me coming ?" ou "More than a dream", aux mélodies ciselées au millimètre de "Vulnerable" et de "Building a wall", en passant par "Pandemonium", un titre écrit à l'origine pour Kylie Minogue, ou encore les ballades plus mélancoliques de "King of Rome" et "Legacy", cet album est un concentré des recettes qui ont fait le succès des Pet Shop Boys depuis 1983. Salué unanimement par la presse britannique et européenne, "Yes" risque malheureusement encore une fois de ne pas bénéficier en France de la promotion qu'il mérite, alors que cet album est l'occasion de découvrir ou redécouvrir l'univers si particulier des Pet Shop Boys et la voix envoûtante de Neil Tennant. "Yes" est disponible en édition simple et en édition spéciale double album comprenant un inédit et 6 versions remixées.

- De musicactu.com le 26/3/2009. Pays: France  

Pour une raison que j'ignore encore, tous les héros musicaux de mon adolescence, du moins ceux qui sont encore en vie, sortent leur nouvel album presque en même temps. Il y’a ceux qui ne s’en sortent pas trop mal (U2), ceux qui ont très, très mal tourné (Indochine), ceux qui ont l’air de s’en tirer une fois de plus (Depeche Mode, mais on n’a que le single WRONG ! WRONG ! WRONG ! …pardon). Et voilà les Pet Shop Boys. Dans High Fidelity, Rob parle à un moment du fait que les disques te renvoient tout le temps à des souvenirs, et que c’est pour ça qu’il écoute les Beatles quand il est déprimé, parce qu’ils ne lui rappellent que son enfance. « Eux au moins, il ne me feront jamais de mal » ou quelque chose comme ça. Les Pet Shop Boys sont mes Beatles. Je ne vais pas vous raconter ma vie, parce que ça n’a aucun intérêt. Mais les Pet Shop Boys n’arriveront jamais à me déprimer. Et ça tombe bien parce que Yes, le nouvel album des Pet Shop Boys, est tout simplement un excellent album des Pet Shop Boys. C’est que de toute façon je m’y attendais. Les Pet Shop Boys n’arriveront jamais à me décevoir non plus. Quand j’y pense, il n’y a pas beaucoup d’autres groupes dont j’aime à peu près tout ce qu’ils ont fait. Cette pop électronique et mélancolique, aux textes bien écrits et bien articulés par la voix so british de Neil Tennant, semble avoir été faite pour moi. Tout ce que j’aime dans la pop music, dans la langue anglaise, dans la technologie et dans l’art se trouvent dans les Pet Shop Boys. Ca n’est pas David Bowie ou les Beatles, ça n’est pas Radiohead. Mais Neil Tennant et Chris Lowe arrivent tout de même à évoluer au fil des albums et se renouveler sans se prendre pour les sauveurs du monde ou pour des révolutionnaires. Oh, bien sur, ils n’ont pas fait que des chefs d’œuvre depuis leur âge d’or que l’on situe généralement entre 1987 et 1990 (Actually, Introspective, Behaviour, trilogie dance pop brumeuse presque aussi indispensable que la sacro sainte trinité Low-life/Brotherhood/Technique) mais ils n’ont jamais fait du surplace : versant tour à tour dans la dance la plus exubérante (Very), les percussions latino (Bilingual), la pop à guitares (Release) ou l’electro minimaliste (Fundamental). Tout en restant eux mêmes, car rien ne ressemble plus à un album des Pet Shop Boys que l’album suivant des Pet Shop Boys . Mais les Pet Shop Boys ne sont jamais aussi bons que quand ils sont un peu tout ça à la fois et c’est ce qu’ils sont sur ce Yes aux chansons impeccables, produites par je ne sais plus quel type à la mode, et rehaussées par leur meilleur atout : Johnny Marr qui s’incruste sur plusieurs titres, ce qu’il a déjà souvent fait par le passé avec des résultats toujours heureux (This Must Be The Place I Awaited Years To Leave, My October Symphony, Decadence, Up Against It…). Mais même quand il n’est pas là, on reste sans voix devant la facilité de ces chansons parfaitement écrites, parfaitement produites, chantées avec juste ce qu’il faut de désinvolture. Cette fois ci il ne semble pas y avoir eu de concept, à part celui de se faire plaisir. En même temps ça n’a rien d’extraordinaire non plus. C’est juste que c’est parfaitement maitrisé, rien ne dépasse, rien ne donne envie de zapper à la chanson suivante. Même sur Release ou Fundamental, il y’avait toujours une ballade à la noix (Numb) ou un truc un peu vaseux (eMail). Là non. Les Pet Shop Boys ont officiellement réalisé mon album de vieux préféré de ce début d’année. Etonnant que j’ait pu en douter…

- De steuph1976 le 25/3/2009. Pays: France  

Tu m’étonnes, que Yes. Résumé : Le célèbre duo de Pop anglaise revient avec un nouvel album. 11 titres, du swingant Love Etc. (leur 1er single) à la ballade King of Rome, et en passant par l’électrique All over the World et l’efficace Pandemonium. Avis : Bon. Honnêtement, quand bien même je suis un inconditionnel, je n’avais pas particulièrement prévu de vous parler du nouvel album de Pet Shop Boys. Et puis... Ayant appris que EMI France n’allait en faire aucune promotion, j’ai finalement revu mon jugement. D’autant plus que l’album est bon. Très bon. Et qu’il serait dommage de passer à côté. Si leurs premiers albums, Please et Actually présentaient des compositions très dépouillées (mais non moins excellentes), les Pet Shop Boys ont par la suite offert à leurs chansons des orchestrations plus recherchées et s’aventurant parfois dans des chemins où on ne les attendait pas. Choeurs, violons, orchestres au grand complet... voire même parfois guitare électrique (plutôt inhabituel pour eux qui n’ont toujours juré que par le synthé). Ils ont réinventé l’electro-pop et la Dance, à leur manière. Yes marque étonnament un énorme retour en arrière. Finies les grandes orchestrations, et re-bonjour la boîte à rythme et les envolées de synthé simples et sans chichi. Le résultat est tout d’abord suprenant, puis rapidement enivrant. On se retrouve à l’époque des West end Girls et It’s a sin. Quelques morceaux en deviennent même carrément incontournables : Love Etc, All over the World, Pandemonium... Entraînant, Dance comme jamais, le nouvel album des Pet Shop Boys donne une irrésistible envie de se lever et de se mettre à danser. Une vraie bouffée d’air frais. Un retour aux années 80 qui se veut résolument moderne et excellemment maîtrisé.

- De Cedric Gasperini le 24/3/2009. Pays: France  

"Récemment célébrés aux Brit Awards pour services rendus à la grande nation pop, les Pet Shop Boys ajoutent une perle à leur collier d’albums magiques, et prouvent que le temps a renforcé leur position de précurseurs intouchables. Il y a toujours eu quelque chose de déconcertant dans les chansons de Neil Tennant et Chris Lowe. Comme si elles coulaient d’une source intarissable à laquelle viennent s’abreuver, depuis le milieu des années 80, les mélomanes les plus avertis. Si elles ne s’imposent pas d’emblée, celles de ce Yes concocté avec Xenomania (Girls Aloud, Sugababes) gagnent à être réécoutées plusieurs fois. Et finalement, elles se dévoilent : Beautiful People et son refrain carrelé, Did You See Me Coming? et son beat d’apparat, Vulnerable comme une leçon de choses, ou King Of Rome, plus légère que l’air, séduisent sans qu’on s’en aperçoive. Inutile d’essayer de résister. En ces temps battus par les crises et les excès, bouder le bonheur revient à vivre pour rien. Ce duo electro-pop défend le oui contre le non depuis toujours et a décidé de ne plus le chanter entre les lignes."

- De FNAC le 27/2/2009. Pays: France  

Bonjour à tous,j'ai 44 balais et je suis toujours accroc à PSB.Superbes mélodies et des titres que l'on reconnait dès la première note.Ils ne vieillirons jamais!!!!

- De lietard le 26/8/2008. Pays: France   Région: landes

Friends at PSBinParis: My name is Juan and write you from Spain. Sorry but don't speak but a couple of words in french... I write you for asking you to help me to find a PSB book I'm looking for since a lot of years ago if you can do it: The book is the DISCOVERY TOUR PROGRAMME. Could you send me any address where I can buy it,or copy it to me,or help me anyway? If some of you can,please,write me. Lots of thanks for your kindness. see you.

- De Juan le 2/7/2008. Pays: Espagne  

Lire tous ces commentaires positifs sur les PSB me fait grandement plaisir. Ils sont toujours radiés des encyclopédies et des listes de bons groupes étalés devant nous à tous les coins de rue. Mais la pop... qui a été capable d'écrire des chansons avec une vraie mélodie, des paroles réfléchies et une ambiance disons autre que la muzic entendue à tous les coins de rue? Les PSB sont les meilleurs dans cette catégorie et qu'on ne nous dise pas qu'ils ne sont pas sincères comme je l'ai lu chez Nick Hornby. Ecoutons Rent ou I made my excuses and left, ces chansons sont des univers à elles seules et sont brillamment écrites. La chanson Jealousy est capable de vous élever vers des spères inconnues et joussives. J'ai découvert les PSB sur les conseils de Jérome Soligny, le seul mélomane à les soutenir dans Rock & Folk. J'ai acheté Fundamental à sa sortie et l'ai écouté. J'ai adoré. Etais-je obligé de l'aimer? Non. On me conseille des tas d'albums à longueur de temps et certains ne m'enthousiasment pas vraiment. J'aimerais les aimer mais ça ne marche pas tout le temps. Ces deux là, Tennant et Lowe, me parlent plus que les autres allez savoir pourquoi. Leur univers est coloré, joussif, mélancolique, glam par moment et surtout cultivé. Ils ont la classe quoi c'est indéniable...

- De So british le 13/2/2008. Pays: France   Région: Bordeaux

Bonjour,Je'm appelle Lorena :) Vous avez une belle site!C'est merveilleux! Je veux apprendre français rapidement afin que je puisse participer plus. Merci beaucoup!

- De Lorena le 8/1/2008. Pays: Argentine   Région: Punt Alta

Montreux Jazz Festival Le Strav’ se barre à l’ouest pour accueillir le duo Pet Shop Boys Vingt ans de carrière et dix-huit galettes (officielles ou non) lancées sur le marché à grands coups de néons fluo dans les mirettes. Vous vous dites que le Strav’ n’est pas complet ce soir. Et c’est vrai. Mais avant de se demander si leur venue à Montreux est artistiquement défendable en 2007, il paraît important de préciser plusieurs choses: Pet Shop Boys ne se fend certainement plus le crâne pour grappiller quelques fans de plus ici et là, et leur longévité n’a d’égal que leur parcours. Pas un pet de travers. Les pistes de danse ont fait la connaissance des Pet Shop Boys au milieu des années 80 et on pourrait abattre des centaines d’arbres pour griffonner le nom des groupes sortis à la même époque et qui utilisent aujourd’hui leurs platines pour servir le fromage à leurs convives. Les fans seront là ce soir. Les autres? «Go West»!

- De FRÉDÉRIC VALET le 23/7/2007. Pays: France  

Le Montreux Jazz Festival remonte le temps. Ce soir, l’Auditorium Stravinski plongera le public dans les années 80… avec deux concerts de groupes emblématiques de cette décennie… les B’52 et les Pet Shop Boys. C’est vrai que les B’52 et les Pet Shop Boys ont marqué les années 80, mais si le premier groupe a disparu de la scène musicale au début des années 90, les Pet Shop Boys ont eux continué leur carrière. Certes leur succès est aujourd’hui moins spectaculaire. Le duo anglais produit régulièrement des albums. Leur dernier disque en date s’intitule «Fundamental» et comme son nom l’indique il revient aux fondements du duo anglais, à une pop électronique lumineuse et efficace. Avec ce nouvel album sorti l’an passé, les Pet Shop Boys incarnent à nouveau un esprit plus fun et plus disco. Un hédonisme qui a marqué leurs tubes mythiques et notamment leur premier hit planétaire «West End Girls». Nous étions alors en 1985 et comme viennent de le chanter les Pet Shop Boys, du lac de Genève à la gare de Fulham, les garçons et les filles célèbrent l’instant présent, celui d’une décennie où tout est possible, une décennie marquée en son début par une incroyable inventivité artistique. Les Pet Shop Boys innovent sur le plan musical en fusionnant dance music et pop. En mêlant comme ils le disent dans un de leurs autres tubes Debussy à un beat disco. Mais la force des Pet Shop Boys c’est aussi et peut être surtout les textes de Neil Tennant. Le chanteur du duo a évoqué les thèmes les plus divers dans ses compositions. De la prostitution à l’immigration venant des pays de l’Est, de la détresse urbaine à l’homophobie. Dans son dernier album, Neil Tennant n’a pas hésité à s’attaquer directement à Tony Blair, qu’il présente comme l’amoureux transi du plus grand idiot de la planète. Une pique de plus dans un répertoire d’une incroyable modernité.

- De Michel Masserey le 23/7/2007. Pays: France  

Les Pet Shop Boys ont donné leur concert devant une salle bondée jeudi dernier. «Ce soir, nous allons donner une soirée électronique», annonce Neil Tennant, en français, au début du concert des Pet Shop Boys, devant une salle bondée. Très élégant en costard noir griffé et chapeau haut de forme, le chanteur est simplement entouré de son acolyte Chris Lowe, toujours taciturne derrière son clavier et ordinateur high-tech, de deux danseurs et de trois choristes, dont Sylvia Mason-James, une habituée du groupe. Le décor est tout aussi minimaliste et arty, dans la veine du concept de «Fundamental», le dernier album du duo electro-pop anglais. Un écran en arrière-fond, encadré de néons coulissants. Départ laborieux avec «Left To My Own Devices.» Le volume est d'abord trop bas, ce qui rend la mise en scène encore plus statique. Les classiques défilent: «Suburbia», «Shopping», «Rent». La voix fluette de Neil Tennant est parfaitement juste, mais on a l'impression d'écouter un disque et la performance manque de punch. Les choses s'arrangent avec une version musclée, et rallongée, de «Heartbeat». Le public tape des mains, la sauce commence à prendre. Chorégraphies dynamiques «Opportunities» continue sur la lancée et «Paninero» donne l'occasion à Chris Lowe de prononcer enfin quelques mots. Ambiance russe pour la ballade sirupeuse «Numb», puis brésilienne avec «Se A Vida E», qui débouche sur un «Domino Dancing» dominé par les chorégraphies dynamiques des danseurs et son refrain accrocheur scandé par les spectateurs. L'humour est bien entendu au rendez-vous. Pendant le très apprécié «Always On My Mind», deux danseurs, trônant sur des effigies en carton de Neil et Chris, s'affublent de coiffes ridicules et un haut-de-forme géant à deux pattes se balade sur la scène. Hommage au disco gay avec des cow-boys en tenue dorée et chapeaux pailletés sur «Where The Streets/Can't Take My Eyes Off You» et lors des rappels avec «Go West», la fameuse reprise des Village People. Les barrières et les inhibitions tombent. La foule se rapproche de la scène et une mer de mains fait un triomphe aux Pet Shop Boys. Après plus de vingt ans de carrière, les auteurs de «West End Girls» sont devenus de vrais pros du live. Miguel Cid - 20/07/2007 Le Matin

- De Miguel Cid le 21/7/2007. Pays: Suisse   Région: Montreux

Pet Shop Boys Fundamental [EMI] Un respect total s'impose pour ce nouvel album du duo anglais, référence absolue en matière de pop synthétique depuis plus de vingt ans. Plus qu'un retour aux sources et un clin d'œil aux sons des années 80 (l'album est produit par Trevor Horn, producteur de quelques grands tubes des premiers opus), "Fundamental" est peut-être le meilleur de tous leurs albums, tout simplement, parce qu'il en est le condensé parfait, mais tout en étant complètement dans l'air du temps, en conservant toujours ce côté chic, subtil, branché. L'album en lui-même est composé de douze titres très variés, aux mélodies tantôt planantes tantôt très dansantes, à la limite parfois de la musique de comédies musicales, si chère au groupe. Pour le plus grand plaisir de leurs fans, les Pet Shop Boys ont, à l'exception du titre The Sodom and Gomorra Show, laissé de côté les guitares omniprésentes sur le précédent album pour revenir à des sonorités synthétiques et quelques rythmiques kraftwerkiennes géniales dont eux seuls ont le secret. Au delà de la qualité de la production, ce qui marque définitivement ce nouvel album, c'est la diversité de ses ambiances et de ses mélodies. Si quelques ballades viennent parfois adoucir l'ensemble, l'album révèle plusieurs hits electropop absolument fabuleux et qui s'imposent vite par une évidence désarmante : on retiendra bien sûr le premier single I'm With Stupid (et sa face B eurodance ultra efficace The Resurrectionnist) mais aussi Minimal avec son chant à la Karl Bartos et ses vocoders bien pensés, et surtout Integral, robotique et martial, grandiloquent, "perfect" comme le chante Neil Tennant. Et si l'on pousse le vice jusqu'à acquérir l'édition limitée de l'album, les bonnes surprises s'enchaînent encore, le long d'un huit titres supplémentaires, sorte de "Disco 4" composé de remixes de plusieurs morceaux de l'album, mais aussi et surtout d'un inédit grandiose Fugitive aussi entraînant que sophistiqué, peut-être encore plus futuriste et emballant qu'Integral, une version inédite ultra-rythmée de In Private en duo avec un Sir Elton John en très grande forme, et un remix étendu et splendide de Flamboyant par Michael Mayer. Un seul mot : merci ! Stéphane Colombet

- De Stéphane Colombet le 5/7/2007. Pays: France   Région: Paris

"S'arrêteront-ils un jour? Soupape de sécurité contre tous les Devendra Banhart de ce monde, seul groupe gay capable de faire fleurir des idées romanesques dans l'esprit des jeunes filles, derniers tennants d'une conscience po(p)litique enrobée dans un bonbon sucré, les Pet Shop Boys devraient être décorés pour services rendus à la musique depuis vingt-cinq ans. La cinquantaine bien tassée, Neil Tennant et Chris Lowe continuent à s'amuser sur scène comme des petits fous, élégamment, scrupuleusement, mais toujours avec ce rictus en coin qui les caractérise. Articulé autour d'un cube-écran, ce concert à Mexico s'appuies sur une rigueur visuelle qui écarte toute dérive nostalgique kitsch, même si le duo ne se prive pas de quelques clins d'oeil camp (les costumes de cowboys de Where the streets have no name et les demi-têtes géantes qui illustrent l'"esprit" du tandem sur Always on my mind). Pour compenser le légendaire immobilisme ricanant de Lowe, planté derrière ses claviers-prétextes, et peut-être parer à la fameuse blague qui circule à leur sujet depuis des lustres ("Combien faut-il de Pet Shop Boys pour changer une ampoule? Deux. Un pour la changer et l'autre pour le regarder en ayant l'air de s'emmerder"), ces génies se sont entourés de doubles dansants et chantants. Avec leurs mouvements corporels tantôt interprétatifs, tantôt illustratifs, jamais dénués d'humour, ils offrent un miroir tendu vers les différentes incarnations de nos deux acteurs principaux. Le minimalisme scénographique du spectacle fonctionne comme contrepoint idéal pour souligner toute la puissance mélodique et émotionnelle de ces chansons bien plus complexes qu'il n'y paraît. Outre la ribambelle de tubes présents, de Domino Dancing à I'm with stupid (notons les étoiles du drapeau américain sur le cube pendant cette chanson dédiée à George W. Bush), saluons le retour de ce grand moment d'hédonisme qu'est Sé a vida é, extrait de l'éternel Bilingual. Trop rares sur scènes, les Pet Shop (plus très) Boys ont compris depuis longtemps l'importance d'un spectacle vivant comme oeuvre d'art non rébarbative. Laissons encore papy danser. Papy pas fatigué."

- De Estelle Chardac le 30/6/2007. Pays: France   Région: Paris

Pet Shop Boys «Cubism Live» Les Pet Shop Boys ne sont pas morts... Et ce DVD live enregistré à Mexico en 2006 est bien là pour le prouver. Si la gloire de Neil Tennant et Chris Lowe semble plus appartenir aux années 80 et 90, il y a pourtant dans ce concert une flamboyance visuelle, un second degré dans les attitudes et une énergie positive que l’on n’attendait plus de leur part. Réalisé par David Barnard, qui a déjà travaillé avec Gorillaz et Björk, ce live où s’enchainent frénétiquement les tubes est un véritable hymne aux couleurs gay. Les tenues militaires y brandissent le ‘rainbow flag’. les cow-boys y sont scintillants, le kitsch est toujours assumé, et le contraste entre l’enthousiasme de Neil et la témpérance de Chris fonctionne encore parfaitement.

- De metro belge le 29/5/2007. Pays: Belgique  

A propos du DVD Cubism live in Mexico: "Pas facile d'etre intelligent dans un monde sot. S'obstiner à vouloir faire carrière en pensant que le grand public est cultivé, apprécie les artistes qui innovent, a soif de sensations fortes et est curieux de nature, releve d'une logique suicidaire. Mais la n'est plus le probleme des psb. Depuis au moins 25 ans Neil et Chris, pas dupes pourtant, mettent la barre haut, tres haut et se moquent de savoir si les gens sont prets a la sauter. Il faut le reconnaitre depuis quelques années les psb ne vendent plus autant et s'adressent surtout à une fine fleur tres affranchie. Cela ne les empeche ni de dormir ni de donner des concerts comme a mexico le 14/11/06 entre un parterre de disciples et un cube geant dessiné par la plasticienne Es Devlin connue des amateurs pour ses collaborations avec Wire. Dans ce contexte tres favorable le duo a livre un spectacle etourdissant mis en valeur par la realisation de david Barnard avec danseurs, choristes et musique sequencée (...). Le dvd propose les tubes en rafales entrecoupés de chansons qui ne marcheront jamais autant que West end girls mais , qu'importe puisque l'ivresse de la profondeur des psb persiste, qu'ils sont a l'abri su besoin et que subvenir aux besoins de leur descendance ne sera jamais leur tracas."

- De J S le 27/5/2007. Pays: France   Région: Paris

Revoici le duo Neil Tennant/Chris Lowe des Pet Shop Boys après plus de 4 ans d’absence à Paris et de nouveau au Grand Rex dans le cadre de leur tournée « Fundamental » commencée en octobre, et qui vient souligner leur dernier album (fundamentalism) sorti l’année dernière. Inutile de revenir sur l’apport immense de ce groupe dans la musique puisque à part quelques allergiques qui n’ont pas saisi la richesse et la complexité de l’œuvre, les Pet Shop Boys sont enfin salués positivement. J’ai bon espoir pour qu’ils passent à la postérité. La cuvée « live 2007 » était placée sous le signe d’une certaine épure scénique rappelant le travail de Dan Flavin (décor et scénographie) qui contrastait avec les rythmes et les mélodies qui jaillissaient de toutes part. Ajoutez la bonne humeur très communicative et la bonne prestation de Neil Tennant et l’attitude stoïque de Chris Lowe histoire d’en rajouter dans le contraste… Et être fidèle à sa réputation. Inutile de vous préciser que les « classiques » défilaient les uns à la suite des autres de « always on my mind » à « Go west » en passant par « west end girls » pour le plus grand plaisir du public. Les deux duos de « sosies » qui étaient censés représenter la longue carrière (plus de 20 ans) des Pet Shop Boys assuraient la chorégraphie et les chœurs renforcés par la voix toujours aussi impressionnante de l’excellente Sylvia Mason James. La salle était presque pleine sur ses trois niveaux permettant d’accueillir 3200 personnes. Cependant, assez peu de jeunes présents, ce qui laisserait à penser que le public des Boys ne se renouvelle pas et c’est bien dommage. Un grand merci à Sofiène Bejaoui de la société Corida, l’organisateur du concert, qui me permet de vous présenter ces quelques photos. Malheureusement, elles ne vous donneront qu’un tout petit aperçu du spectacle car j’étais limité à ne photographier que les trois premières chansons uniquement et en restant sur les côtés de la scène… Alors que des dizaines de personnes autour de moi tenaient à bout de bras téléphones portables et autres compacts numériques durant tout le show. Bien sûr, l’organisateur ne saurait être tenu responsable : Il applique les désirs des artistes : « contrôle de l’image » oblige. Mais ne vous inquiétez pas ! Vous pouvez vous procurer le DVD de la tournée (sous une forme légèrement différente) au doux nom de « Cubism » capté l’année dernière à Mexico. Donc tout s’arrange ! Texte: Philippe Carini

- De Philippe Carini le 23/5/2007. Pays: France  

Les Pet Shop Boys jouent peu, notamment en France. Chacune de leurs apparitions est donc un moment privilégié. Fans de salles moyennes aux conditions optimales, ils seront très à l'aise au Grand Rex. Trop jeunes pour avoir participé à la vague disco, trop vieux pour avoir joué un rôle déterminant dans la scène house, Neil Tennant et Chris Lowe connnaissent pourtant la recette pour concilier la futilité d'une mélodie réservée aux dance floors et le "sérieux" d'une pop à la Giorgio Moroder. La parution concomittante d'un DVD live, enregistré le 14 novembre à Mexico, renseigne sur les chansons qu'ils vont jouer, soit une bonne moitié du dernier album, "Fundamental", accompagné des incontournables hits : "Se A Vida E", "Go West", "West End Girls".. sur scène, vous découvrirez des écrans géants, pour que le visuel soit à la taille des mélodies, énormes, du duo. Le 19 mai à Montreux (suisse), le 21 mai au Grand Rex, Paris 2ème.

- De VSD le 17/5/2007. Pays: France  

Hello Etant fan d electro et de pop sans oublier des eighties , je me devais ( au moins une fois dans ma vie ) d aller voir les PSB en version live ..........et ca sera le cas le 21 mai prochain a l Olympia a paris @+

- De avalonia le 13/5/2007. Pays: France  

Je ne vais pas polémiquer, j'ai pourtant 64 ans et je suis toujours aussi fan des Pet Shop Boys (sont pourtant pas de ma génération hi hi) je les ai vu seulement 2 fois en concert (il n'y avait que des jeunes à ces concerts je me demandais ce que je faisais là !!!) mais à chaque fois, je suis rentrée chez moi en dansant et la tête pleine de notes de musique. Alors longue vie aux Pet shop Boys

- De laureen le 21/4/2007. Pays: France   Région: Moselle

"Quand on aime les Pet Shop Boys, on est prêt à tout accepter venant d'eux, tant ils ont joué avec les limites des excès, de la grandiloquence, du tragique et de l'hystérie. On ne reviendra pas sur l'histoire de ce duo unique, puisque c'est le sujet de ce long documentaire-plus de 140 minutes-réalisé par George Scott, qui retrace les vingt ans de carrière de Neil Tennant et Chris Lowe, depuis leur adolescence à Newcastle pour le premier et Blackpool pour le second. Alors que Chris jouait du Glenn Miller et des standards sixties dans un groupe pour les soirées du Parti Conservateur, Neil développait déjà des projets ambitieux, mélangeant théâtre, poésie et musique, puis forma son second projet, Dust. Déjà, leur tempérament au sein du groupe se profile: Chris est statique, en retrait, et Neil révèle une personnalité nettement plus extravertie. Le point de rencontre date de 1981, à Londres, dans un magasin où ce dernier venait d'acheter son premier synthétiseur. West End Girls, conçu initialement avec l'aide de Bobby Orlando, n'a pas été un hit dès sa sortie, mais cela n'a évidemment pas empêché les PSB d'arriver au sommet des charts en 1984. De Robbie Williams à Brandon Flowers, de Jake Shears au photographe Bruce Weber, chacun tire sa révérence, apporte une touche de reconnaissance au travail des deux Anglais, au coeur de longs témoignages entrecoupés d'images d'archives et de clips. Après le succès mitigé de Fundamental, leur dernier album en date, ce genre de démarche rétrospective tend à sentir légèrement le sapin. Pourtant, Neil Tennant et Chris Lowe y apparaissent comme un mélange étrangement hors du temps entre deux gamins et deux mamies, aussi espiègles que précieux. On savoure mille anecdotes passionnantes sur leur parcours doré, et au-delà du reflet daté des eighties, ils sont loin d'avoir épuisé leurs forces et leur inspiration. Ils sont de toute manière passés depuis longtemps dans la catégorie des intemporels, ceux vers qui on revient toujours, et qu'on attend plus que jamais." Texte de Thomas Schwoerer, Magic! RPM fév. 2007.

- De JefShopBoy le 2/2/2007. Pays: France  

Les Pet Shop Boys fêtent 25 ans de carrière avec une compilation «Live». Au rythme où va la musique, il devient de plus en plus exceptionnel de pouvoir durer. Avec les deux Anglais de Pet Shop Boys, Neil Tennant et Chris Lowe, cela semble encore plus fou, tant leur style musical très pop aux sons electro n’a jamais vraiment évolué. Pourtant, après plus de vingt-cinq ans de carrière, ils sont encore bien là. La preuve, avec tout d’abord leur étroite collaboration sur le nouvel album de Robbie Williams, et maintenant ce double CD «Live» de 17 titres. Ils démontrent que leurs mélodies n’ont pas pris une ride. En enregistrant pour la chaîne anglaise mythique BBC au mois de mai, le duo a mis les petits plats dans les grands, s’offrant pour l’occasion un orchestre classique avec, comme directeur musical, le talentueux Trevor Horn – Seal, Lisa Stansfield – et quelques invités de prestige, notamment Robbie Williams, qui interprète «Jealousy», un moment fort à vous donner des frissons. Les morceaux sont bien choisis et permettent de découvrir l’ensemble de leur travail, comme la musique du film «Battleship Potemkin» et la comédie musicale «Closer To Heaven». D’une qualité remarquable, aux sonorités bien plus percutantes et accrocheuses que sur certaines versions studio, ce double album devrait vite devenir la compilation indispensable pour tous les fans et ceux qui auraient envie de découvrir ce duo mythique.

- De 20 minutes magazine le 7/11/2006. Pays: Belgique  

Je reve d'un concert de pet shop boys en france bouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

- De plumesdanges le 28/10/2006. Pays: France   Région: lorraine

Envoutant, magique, excitant, ennivrant,...voici quelques mots qui traduisent mes sensations quand je les ecoute et les regarde...mon rêve...les rencontrer un jour...un rêve qui malheureusement ne pourra se réaliser comme celui de rencontrer Freddie Mercury ou FGTH...Longue vie aux Pet Shop Boys, un des derniers groupe représentant la vraie musique Pop

- De david.l le 23/10/2006. Pays: France   Région: val d'oise

Pet Shop Boys : fondamentalement dance Après avoir passé le week-end à réviser à Montréal les préparatifs du concert (selon le site Web), le duo britannique Pet Shop Boys a lancé sa tournée nord-américaine dans la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts hier soir. La première fut somme toute agréable, chancelante par moments, mais haute en couleur, à l'image des précédentes tournées du groupe. Première observation: le choix de la salle était fort mal avisé, et cette fois, ce n'était même pas à cause de la qualité sonore, correcte comme à l'habitude sauf dans les basses fréquences, toujours aussi malmenées. Non, le problème était dans sa structure même, si on peut dire. Quelle idée de mettre des rangées de sièges dans les pattes de ces fans qui ne demandaient qu'un peu plus d'espace pour danser, puisqu'il s'agit de la fonction première du répertoire des Boys! La dernière expérience, au Saint-Denis, n'a visiblement pas permis de tirer les bonnes conclusions. Seulement, peut-être que la seule scène disponible offrant l'espace nécessaire ce soir-là était cette grande scène de la Place des Arts, alors... Car hier soir, c'est la scénographie qui a volé la vedette, une scénographie minimaliste, mais créative qui reposait sur trois grosses structures amovibles et "habitables" recouvertes d'un tissu opaque, créant l'écran pour les éclairages et les projections. En additionnant l'espace nécessaire pour deux musiciens, trois choristes et deux danseurs, la scène de Wilfrid n'était certes pas trop vaste. La théâtralité a toujours été le moteur des performances des Pet Shop Boys; on pourrait justifier ce choix par l'esthétisme aiguisé des musiciens, ou par le souci de pallier à la simplicité brute de l'élément musical de leurs concerts - essentiellement, des bandes préenregistrées avec un peu de synthétiseur par-dessus, gracieuseté d'un Chris Lowe imperturbable derrière son instrument et ses verres fumés. De plus, les versions live des hits sont presque identiques aux versions de l'album. Mêmes arrangements, même voix placide, glaciale et pourtant si évocatrice de Neil Tennant. Le concert était divisé en deux parties par un entracte d'une vingtaine de minutes. Même si les gros hits étaient relégués à la seconde, c'est la première qui a gagné. Durant cette première heure, surtout consacrée à Fundamental, le plus récent album (le neuvième), chaque chanson se vivait comme une saynète, un tableau, avec force mise en scène et changements de costume. C'est qu'il nous a étonnés, ce Fundamental, signe que le duo n'a vraiment pas encore tout dit. La meilleure oeuvre des Boys depuis 15 ans, avec la pertinence de l'engagement social en prime. Comme durant I'm With Stupid, chanson sans équivoque qui traduit la relation Bush-Blair, images des dignitaires à l'appui. Elle est arrivée peu après le début du concert, suivie de l'excellente et tribale Suburbia, durant laquelle le public a commencé à avoir des fourmis dans les jambes. Damnés sièges! N'eût été de la ribambelle de succès qui nous ont divertis pendant la deuxième partie, on aurait cru que la performance s'écrasait. Là où le souci de la mise en scène et des chorégraphies (parfois approximatives, mettons ça sur le compte de la première) soulignait le message des chansons en début de concert, c'est comme si tout le travail avait été bâclé durant l'enchaînement des Se A Vide E et Domino Dancing, durant les reprises Always on my Mind et Where the Streets Have No Name, durant le classique West End Girls, pour enfin reprendre un peu de sens sur la finale Sodom & Gomorrah. Les danseurs, qu'on pouvait confondre avec des entraîneurs d'aérobie, étaient alors utilisés comme des pitres. Bon. La première partie était si réussie qu'on repart sans trop de déception, avec l'espoir que cette tournée sera meilleure avec le temps. Et puis, pour la majorité des fans, les Pet Shop Boys offrent un voyage dans le temps et les bons souvenirs que même quelques faux pas ne sauraient gâcher.

- De Philippe Renaud le 13/10/2006. Pays: Canada  

PET SHOP BOYS À LA PDA C’est psychologique... par J. Sébastien Chicoine A priori, ça semblait une bonne idée de programmer les Pet Shop Boys à la Place des Arts (Montréal): leur son électro-pop léché allait bénéficier de l’acoustique impeccable de la salle. Dans une mise en scène sobre, voire minimale, Neil Tennant et Chris Lowe se sont présentés sur scène avec trois choristes et deux danseurs et ont entamé une revue de leurs plus grands succès, couvrant toutes les époques de leur carrière, en commençant avec l’excellente Psychological. Dès la deuxième pièce (Left to My Own Devices), on a senti toutefois qu’il manquait quelque chose... Une piste de danse. Il aura fallut presque toute la première partie pour que la foule cède à la pression de leurs rythmes, mais même après l’entracte, hormis la nostalgique Numb, ça y était pour de bon. On ne peut pas blâmer les artistes sur scène, pas plus que la foule pour le temps que ç’aura pris: Wilfrid-Pelletier n’est pas une salle pour «faire pogner le party». Personnellement, j’ai été un peu déçu par l’aspect musical: Chris Lowe bien caché derrière son unique clavier et son moniteur pianotait quelques notes et accords par-ci, par-là, mais on sentait trop bien le pré-programmé de la chose. Tennant nous a quand même fait l’honneur d’une pièce à la guitare tandis qu’en fin de spectacle on a apporté une batterie et est apparu un bassiste, le temps du Sodom and Gomorrah Show. Qu’à cela ne tienne, c’était véritablement le «Neil Tennant Musical Review» pour lequel les fans avaient payés leurs billets, et ils ont été ravis, audiblement, si on se fie à leur réactions. Les danseurs ont bien accompli leur tache de remplir la scène autour de lui et même dans les modules illuminé et mobiles qui servaient de décor, tandis que ses choristes s’acquittaient impeccablement de la leur, soit de combler le vide autour de sa voix qui, même si elle est toujours juste, demeure quand même limitée. Quant au répertoire couvert, il ne manquait rien et la plus forte réaction de la soirée aura quand même été pour leur premier hit, West End Girls. Je suis quand même reparti avec une impression très claire: les spectacles de Massive Attack (au Métropolis dimanche et lundi) et celui des Pet Shop Boys auraient tous deux bénéficiés d’échanger mutellement de salle pour satifaire pleinement tout le monde...

- De J. Sébastien Chicoine le 13/10/2006. Pays: Canada   Région: Montréal

Je rassure les fans hétéros des PSB : ils existent. J'en suis depuis 1989. Aujourdhui 37 ans, marié, 4 enfants (tous fans), je signe à nouveau. C'est vrai, en France, les PSB marchent moins, mais l'on s'en fiche un peu , non ? Ce qui compte c'est de se faire plaisir. Les raisons de l'insuccès selon moi : 1) Pas mal de français ne comprenant pas l'anglais, ils ne peuvent saisir la richesse des paroles. 2) un groupe qui compose à la fois des tubes et des accompagnements pour un film d'Eisentein c'est un peu trop intello pour le français/auditeur moyen. 2) en dehors des tubes 80's qui ont plu à tous car c'était le début du groupe (it's a sin que tt le monde connait), les nouveaux tubes des boys sont très dance (sodome and gommorha show, whaouuuuu) mais pas "NRJ formatted" : pas facile à play lister. Mais si forcer la présence c'est pour aller concurrencer K'maro sur des radios cciales et les retrouver le vendredi soir au Macumba night club, on s'en tape... Je préfère que le groupe reste "confidentiel". Il y a plein des "fans" dans le monde, cela suffit bien. Comme je ne sors pas en club gay je rate certainementdes performances mais tant pis, on ne peut pas être partout ! Seul regret : ils vieillisent, comme nous : j'ai moins aimé le concert du grand rex. Il était bcp moins show que celui du zenith pour leur avant dernier passage à Paris. Le côté on arrive/on repart faisait un peu : on vient à Paris mais on se barre vite. Cela dit vu leur succès mitigé dans notre pays, l'on comprend qu'ils ne attardent pas. Les psb sont super forts en scénographie : les grandes arènes leur conviennent mieux selon moi (cf concerts géants au Bresil et ailleurs). Long (Night) life to the boys

- De Robin le 22/8/2006. Pays: France   Région: Lyon

Deuxième soirée réussie malgré la pluie pour le Marktrock à Louvain. En tête d'affiche lundi: les rares Pet Shop Boys, pour un concert époustouflant Très attendus car rares sur scène en Belgique, les Pet Shop Boys installent discrètement leur décor sur la scène principale du festival. D'autres concerts (gratuits) se déroulent sur trois autres podiums dans la ville mais le public se masse sur les pavés de l'Oudemarkt. Exit les cafés, on s'arme de casquettes, bobs, bérets et autres k-ways, car la prestation scénique du duo s'annonce imparable. Costume queue de pie / haut de forme et larges lunettes noires / survêtement jaune canari: trois couples masculins habillés à l'identique déboulent sur scène. Sur un divan en osier posé à gauche de la tribune, deux des danseurs miment une consultation psychologique. L'image se place en diégèse avec le son puisque Neil Tennant chante, accompagné de Chris Lowe aux claviers, un lancinant «Psychological» de son inimitable voix. Louvain «goes west» Ce titre n'est pas le seul extrait de «Fundamental», le nouvel album des PSB. «I'm with stupid», brûlot anti-Blair et Bush, s'égrène ainsi sur fond de projection vidéo avec deux silhouettes texturées de drapeaux américain et britannique. Suit un «Minimal» illustré de caractères formés par des néons dissimulés dans des gigantesques panneaux mobiles en toile blanche. Entrecoupé de nombreuses chorégraphies aériennes, le show scénique des Pet Shop Boys se poursuit ainsi pendant plus d'une heure avec des décors et costumes changeant toutes les dix minutes. Époustouflant et ludique. Mais le duo britannique n'oublie pas de piocher dans ses anciens succès. En réunissant par exemple U 2 et Frankie Valli sur une reprise dancefloor de «Where the streets have no name» brillamment mixée avec «Can't take my eyes off you». Ou encore avec «Suburbia» et enfin «Go west» pour conclure sur un rappel très applaudi. Et mérité.

- De © La Libre Belgique 2006 le 17/8/2006. Pays: Belgique   Région: Louvain

Fundamental, Pet Shop Boys La sortie d'un nouveau PSB est toujours un événement ! Neuvième opus du duo quadra débonnaire mais gay, passé désormais maître dans la conception de textes ironiques, « Fundamental » est déjà considéré par beaucoup comme leur meilleur album studio. La galette inclut entre autre le premier single « I'm with Stupid », accompagné d'un clip hilarant et dont les lyrics sont inspirés de la relation entre George W Bush et Tony Blair. Produit par Trevor Horn, à qui l'on doit les meilleurs morceaux de Seal, Grace Jones, ou Frankie Goes To Hollywood, cet album évolue entre sons très pop eighties synthétique, ( « Psychological »), ballades émouvantes, à grands renforts de violons ( « I Made My Excuses and Left », « Numb ») et hymnes disco technoïdes, mais non moins symphoniques ( « Minimal », « I' m with Stupid ») Heureusement qu'il y a encore des groupes qui défendent la Pop réelle et mélodique, trop souvent dénigrée sur notre territoire, et à laquelle on préfère s'aliéner avec des produits star ac et autre R n'B et Hip Hop insipide et hypra formatés. Enfin un peu d'air frais !

- De CitéGay le 28/7/2006. Pays: France  

li y a 22 ans que je suis fan des PSB. Je diffusai "West and Girls" en boucle sur les ondes et dans les soirées;puis ce fut le tour de tous leurs tubes... Je possede,je pense,pratiquement tout leur repertoire en original et en versions "Remix"..... en lisant- le courrier je me suis apperçu qu'une seule personne parle de "Relentless" pourqoui cet album est il inconnu de tous le monde??? pour moi c'est le meilleur-malgré la satisfaction que j'ai a ecouter tous les autres... pour le 10 juillet-HAPPY BIRTHDAY NEIL!!!! PSB -I LOVE THEY- A bientot en france... DJ'B.

- De Bruno DJ'B le 25/6/2006. Pays: France   Région: gironde-Le Cap Ferret

Fundamental des Pet Shop Boys : grenade electropop Les Pet Shop Boys reviennent (mais sont-ils jamais vraiment partis ?) avec un Fundamental explosif, prêt à attaquer les charts. A enchaîner les chefs d’œuvre plus régulièrement que n’importe quel autre groupe depuis plus de vingt ans, les Pet Shop Boys ont tendance aujourd’hui à faire partie des meubles de la pop anglaise. On ne prête plus qu’une oreille distraite et admirative à leurs arrangements synthétiques, on se laisse endormir par la voix parfaite de Neil Tennant, sans prendre garde à ce qu’il raconte, puis on passe à autre chose de plus dispensable. En titrant leur neuvième album Fundamental, peut-être est-ce que le duo a juste voulu dire : écoutez ça attentivement et comme si c’était la première fois. Possible alors que vous en arriviez à deux conclusions. Conclusion n°1 : les Pet Shop Boys sont, devant New Order, Oasis, les Smiths, Pulp, qui vous voudrez, le meilleur groupe anglais de ces vingt dernières années, le plus inventif, le plus constant, le plus éternel, le plus en mouvement et émouvant de la scène internationale. Conclusion n°2 : Fundamental est leur album le plus abouti, engagé, réussi depuis Very en 1993. Fundamental sonne à lui seul comme le meilleur des Pet Shop Boys, portant leur pop synthétique et mélodique à un sommet de précision, d’harmonie et de pertinence. Après le virage acoustique de Release qui leur a valu les ventes les plus basses de toute leur carrière, Tennant et Lowe se sont offerts, passée la jouissive escapade BattleShip Potemkine (excellente bande-son électronique donnée au film d’Eisenstein), un retour aux sources en forme de cure de jouvence. Oubliées les guitares de Johnny Marr et place au règne des machines sous la conduite du producteur Trevor Horn, artisan, entre autres, du son des Frankie Goes to Hollywood : Minimal ressemble à du Kraftwerk chanté par les anges. "Psychological", le titre d’ouverture, sonne comme la quintessence du son Pet Shop Boys : un orchestre (vrai ou faux peu importe), une harpe, le sample d’une chanson tirée d’un album obscur appelé Svete Tikhiy de Tatiana Melentieva. Tennant et Lowe sont des maîtres tisseurs. Le miracle sonore est renouvelé sur "The Sodom and Gomorrah Show". Version classieuse du "Welcome to The Please Dome" mythique, le titre convoque des timbales, une cascade de synthétiseurs, des guitares picking par légions, ainsi qu’un chœur en écho qui prononce des malédictions sournoises. Le prodige consiste sur chaque titre à produire, partant d’une texture complexe, forcément savante et, par nature, indigeste, une mélodie qui passe directement dans le sang et la tête. Et ça marche comme jamais : des douze titres de l’album, au moins dix tiennent la route en tant que singles potentiels. "I Made My Excuses and Left" est déchirant de mélancolie, tout en retenue, au point de sentir le pas traînant du type qui part sans le vouloir vraiment. Le second élément qui autorise la redécouverte des Pet Shop Boys est que Fundamental est un album à textes. Cela peut faire rire ceux qui n’ont jamais vu autre chose derrière les Pet Shop Boys que des "pédales mélancoliques", mais leur succès anglais repose avant tout sur le réalisme de leurs textes. De ce côté-là, Fundamental est une cathédrale offerte aux temps de terreur. Tennant chante sur le monument "I’m With Stupid", morceau aussi puissant que "New York City Boy" (en moins vulgaire), le voyage d’un anglais (Tony B.) qui entretient une relation transatlantique (et sexuelle) avec un Américain belliqueux que tout le monde prend pour un débile (George W). L’ironie douce-amère fait merveille, rappelant que les Pet Shop Boys ont été en leur temps les plus sévères détracteurs de l’Angleterre de Thatcher (Opportunies, Shopping, Rent,...). Engagement toujours sur la sublime chanson d’amour "Indefinite Leave to Remain", chantée depuis le point de vue d’un demandeur d’asile, puis sur "Twentieth Century" sur lequel Tennant l’Irakien murmure : "I bought a ticket to the revolution and cheered when the statues fell / Everyone came to destroy what was rotten but they killed off what was good as well" ("J’ai acheté un billet pour la révolution et j’ai crié quand les statues tombèrent / Tout le monde est venu détruire ce qui était pourri mais ils ont aussi tué tout ce qui était bon"). Derrière la douceur et le caractère chatoyant du mélange, les Pet Shop Boys sortent de ce Fundamental en furie et la bave aux lèvres. Avec "Casanova in Hell", le duo livre une dernière épiphanie de son époque et de sa vie, en peignant le séducteur italien en fâcheuse posture, incapable de bander mais prétendant devant le monde entier "his erection will live in history". On peut, sans se moquer, dire la même chose des Pet Shop Boys et de leur musique.

- De fluctuat.net le 16/6/2006. Pays: France  

Retour attendu Pet Shop Boys — Fundamental: Imaginez: Trevor Horn qui retravaille avec les Pet Shop Boys pour la première fois depuis l’immense succès Left to My Own Devices! On est en droit de s’attendre à des feux d’artifices, une fanfare et des cheerleaders, non? Sans dire que le résultat est décevant, il vous faudra vous attendre à un album d’écoute plutôt qu’un gros disque pop concçu pour vous gigoter le popotin. Oh! il y a bien quelques pièces qui plaîront aux DJs sur Fundamental, à commencer par la sublime Psychological, en ouverture du disque, dont on dirait qu’elle est la réponse de Tennant et Lowe à Policy of Truth de Depeche mode. Il ya aussi The Sodom and Gomorrah Show, Minimal, Integral, ou le futur single I’m With Stupid, qui parle à mots couverts de la relation entre Bush et Blair. Mais la force de l’album ne réside pas dans ces pièces. Non, elle se trouve dans la subtile retenue dont font preuve les PSB et Horn sur les ballades et les pièces au tempo plus lent. I Made My Excuses And Left est absolument superbe tant par ses arrangements que son texte — on sous-estime la plume de Neil Ternnant —, de même que Twentieth Century, pour ne nommer que celles-là. C’est clair, néanmoins, que cet album va plaire surtout aux fans du groupe. Je peux toujours me tromper, mais je doute que Pet Shop Boys se gagne de nouveaux fans avec Fundamental. Cela dit, avec une carrière d’une vingtaine d’années et neufs albums de matériel original, en ont-ils vraiment besoin?

- De Canoë le 7/6/2006. Pays: France  

D'habitude, politique et musique pop ne vont pas très bien ensemble. C'est comme ça. Des vedettes pop qui se sont cassé les dents en essayant de faire dans le très songé, il y en a eu des dizaines. Des centaines. Encore aujourd'hui, on n'a pas pardonné à Madonna d'avoir singé le Che sur une piste de danse. Les anglos ont d'ailleurs un vieux dicton: Keep it simple, stupid. Ça, nos vedettes ne doivent jamais l'oublier. C'est pourquoi Fundamental, neuvième et tout récent compact des Pet Shop Boys, est un exploit. Parce que sur Fundamental, les Boys, contre tout attente, ont décidé de jouer la carte politique à fond. Et puis surprise, ça marche. Exploit, donc? Il faut répondre avec un gros oui. Pourtant, la méthode Pet Shop Boys n'a pas trop changé. Encore une fois, les années 1980 demeurent au centre de la démarche: claviers à fond la caisse, cordes électroniques, cuivres électroniques, rythmes de plastique, emballage très léché. Sans doute l'influence du réalisateur Trevor Horn, lui aussi relique des années 80, qui ressort ici ses vieux trucs de studio, comme à la belle époque. C'est un peu moins léger côté textes, par contre... Cette fois, les Pet Shop Boys ont décidé de tirer sur tout ce qui les énerve. Et ça tire de tous les côtés: sur Tony Blair dans l'excellente I'm With Stupid, sur les responsables de l'intervention en Irak dans Twentieth Century, sur les politiques d'immigration du gouvernement britannique dans Integral. Et c'est là, juste là, qu'on tombe vraiment sur le cul. Parce que les Pet Shop Boys remportent leur pari, celui de marier musique pop et textes allumés. Parce qu'ils réussissent à faire de la dance music songée, profonde, engagée. Parce qu'ils parviennent à nous faire penser en dansant. Combien d'autres groupes ont déjà réussi le coup? Combien? Dommage de constater quelques faiblesses en cours de route, sinon, on aurait là un album presque parfait. Parmi les moins bonnes idées, il y a Numb, un titre vachement nul composé par Diane Warren, la reine des ballades sirupeuses. Vraiment, on ne sait trop ce que la madame vient faire ici. La preuve que même les meilleurs peuvent parfois manquer de jugeote... Mais cela ne vient pas gâcher le plaisir. Et cela ne vient surtout rien changer au verdict final. Car Fundamental est l'un des meilleurs albums du duo britannique depuis leurs premiers pas. Danser avec la tête n'aura jamais été aussi agréable.

- De Richard Labbé - La Presse le 7/6/2006. Pays: France  

Souvent jugée futile en territoire gaulois, la pop musique est un art très sérieux outre-Manche, que ces deux sémillants quadras maîtrisent avec tact et insolence, depuis une vingtaine d’années, avec le succès que l’on sait. De là à clamer que la pop est fondamentale, il n’y avait qu’un abîme que Neil Tennant et Chris Lowe viennent de franchir en une enjambée, avec ce neuvième album studio, produit par Trevor Horn. Le Phil Spector des années 80, responsable du son, mais pas seulement, des meilleurs enregistrements de Frankie Goes To Hollywood, Grace Jones ou Seal, a libéré sa cavalerie d’effets très spéciaux pour renforcer les mélodies de futurs hymnes discoïdes (Integral, Minimal), de titres plus ambitieux en cinémascope emphatique (I Made My Excuses And Left) et de ballades pour réfléchir (Indefinite Leave To Remain). Acerbes parce que l’époque l’est, les Boys règlent leur compte à Blair et Bush dans I’m With Stupid et se laissent aller sans retenue dans Luna Park ou Casanova In Hell, grands oiseaux bleus dont l’empannage se rapproche de celui de leurs grands classiques.

- De Fnac le 6/6/2006. Pays: France  

PET SHOP BOYS : la fete est finie Tenir le centre des dancefloors n'est plus l'obsession du tandem Neil Tennant et Chris Lowe depuis longtemps. Ils ont composé un opéra, écrit une partition pour accompagner les projections du Cuirassé Potemkin.."Le monde a changé. Comme si ce qui nous entourait ne donnait guère envie de faire la fete." En termes purement musical, la dance-music n'a jamais été pour eux une fin en soi et ils la trouvent en ce moment singulièrement dénuée d'inventivité: "les memes recettes, répétitives, comme un serpent qui se mort la queue." D'ou ce nouvel album, résolument pop, mais au ton assez sombre. "La encore, l'influence de l'état du monde, ou noirceur et angoisse ont pris le dessus." Alors, ce qui a toujours été un peu leur marque de fabrique, cette mélancolie qui pointait sans cesse sous les rythmes sautillants a encore gagné du terrain. Pour Neil, et il le dit en riant tout de meme: "Cela n'est pas pret de s'arranger et puis en vieillissant ma voix sonne de plus en plus mélancolique meme quant je chante des trucs gais." Les paroles non plus ne font pas dans la franche rigolade. Il suffit d'écouter "I'm with stupid", sorte de manifeste des déçus du blairisme. "Ca raconte ce sentiment de s'etre fait avoir que partagent beaucoup de Britanniques, comme si défilaient devant nos yeux toutes ses trahisons, l'alignement sur Bush en tete." Une pop qui prend le tempd de réfléchir. "Peut-etre une question d'age ?" comme ils s'interrogent eux-memes. F.G

- De Chronique Virgin magazine le 3/6/2006. Pays: France  

MCM Chronique 2006: Origines : les nouvelles générations entendent le nom des Pet Shop Boys sans même se poser la question de qui ils sont ! Il faut dire que le duo quasi-mythique composé de Neil Tennant et Chris Lowe fait partie des institutions de la musique pop, et ce depuis le début des années 80. Leur 8ème album studio, Release, paru en 2002, avait laissé une sorte d'arrière-goût un peu surprenant en raison de son esprit acoustique pas forcément attendu par certains fans. Mais que tout le monde se rassure, Fundamental, produit par Trevor Horn (Seal, Frankie Goes to Hollywood, ABC...) devrait largement séduire les foules ! Ingrédients : histoire de débuter en beauté, le duo britannique a choisi de politiser son discours en prenant pour cible les instigateurs de la guerre en Irak (I'm With Stupid). Grâce à des textes très solides - tout en descriptions et analyses - ils parviennent sans difficulté à convaincre l'auditoire. À ces sujets marquants viennent s'ajouter les mélodies très approfondies, où une horde d'instruments s'accordent parfaitement pour créer un son pop électronique très riche. Avec Fundamental, les Pet Shop Boys prouvent que leur art reste tout simplement intact.

- De MCM le 3/6/2006. Pays: France  

Critique de "Fundamental" PET SHOP BOYS dans Libération: Vingt-cinq ans après la sortie de son premier album, le duo anglais de pop synthétique Pet Shop Boys estime le moment venu de tenter une résurrection commerciale. Après tout, la nostalgie années 80 bat son plein et les Pet Shop Boys n'ont jamais réellement quitté cette ère-là, spirituellement et musicalement parlant. Certes, ils ont essayé d'élargir leurs horizons musicaux ­ notamment en incluant de véritables instruments dans leurs arrangements ­ mais ça ne les a pas vraiment aidés à vendre... Fundamental se présente comme un retour au son pétillant de leurs années de gloire. Ils ont même décidé d'enrôler le producteur anglais le plus renommé de la décennie en question (Trevor Horn, le cerveau musical de Frankie Goes To Hollywood) pour ériger une grandiloquente muraille d'arrangements sophistiqués autour de leurs nouvelles chansons. La voix d'enfant de choeur gay de Neil Tennant demeure inchangée, comme ses trois thèmes de prédilection : commentaires politiques et sociaux acides, langueur romantique et dangers d'un style de vie décadent. Ainsi raille-t-il la connexion Bush-Blair sur I'm With Stupid, endosse-t-il la panoplie du crooner romantique sur l'élégant Casanova in Hell et narre-t-il une fois de plus l'histoire d'un jeune innocent embringué dans une vie d'hédonisme sans but sur le meilleur titre de l'album, The Sodom & Gomorrah Show. Aucune nouvelle direction en vue, donc, mais le duo est finalement avisé de s'en tenir à ce qu'il sait faire de mieux. Fundamental, mariage habile de synthés et de cordes concocté par le précieux Horn, se révèle un tour de force dans l'art subtil du recyclage.

- De Libération 2006 le 3/6/2006. Pays: France  

Enfin, en cette fin de mai 2006 sort le neuvième album des PSB, je dis enfin, car cette fois ci,il aura fallu attendre 4 ans, et non 3 comme d'hab', ce qui, pour un vieux fan de la première heure comme moi ( depuis le premier maxi 45 t de West End Girls en 1985 ) est un calvaire . Bien sûr je m'étais posé la question de savoir si Fundamental serait vraiment fondamental, car j'avais tellement été déçu par Release, ou seul Here était selon moi excellent et que les PSB ont commis l'erreur de ne pas le sortir en single ( mais par chance ils ont fait un grandiose extended mix dans le Disco 3 ), il y avait aussi Home And Dry, London ou encore E-mail pour les bonnes chansons de Release, mais il faut dire que le reste était à chier surtout I Get Alone ( leur pire single ) .Donc après 4 ans d'attente, un médiocre Release, et un futur album produit par Trevor Horn ,( donc celui-ci - Fundamental ), j'attendais de ce Fundamental qu'il soit vraiment fondamental et à la hauteur de Very et Bilingual ( mes deux préférés ) . Alors qu'en est-il ? La réponse est oui, Fundamental est vraiment fondamental, je ne dis pas que tout est excellent, mais si on enlève Casanova In Hell ( qui me fait trop penser au style Release ) et qu'on le remplace par Resurrectionist ( autre titre avec le single I'M With Stupid ), là, ça aurait été le top . Fundamental comblera donc un manque notoire laissé par Release, ça fera plaisir aux vrais fans comme moi, quant à ceux qui vont les découvrir au bout de 20 ans d'existance seront comblés ( enfin je l'espère ...) Dans ce Fundamental, il y a vraiment une " perle rare" - c'est Integral , ce titre est de loin mon préféré de l'album , c'est le genre de chanson que j'avais toujours rêvé qu'ils fassent - un beat puissant aux envolées synthés grandioses et apocalyptiques, mélancoliques et émotionnelles poussées au paroxysme , bref Integral c'est du grand PSB ! Ce titre est un hit en puissance . Si ils le sortent en single, ça risque de faire chuter Go West de son piédestal , mais le problème c'est qu'avec la France ce n'est pas gagné - encore faut-il que ça passe sur les ondes et à haute dose ( les français n'aiment pas beaucoup les PSB et la bonne musique électro ni même la bonne musique tout court ... je ne vais pas me faire des amis en disant ça mais... j'en ai vraiment ras le cul qu'on boude les PSB, j'aime tout d'eux, leur look, leur attitude, leur musique, la voix de Neil, et leur coté abstrait ) Donc I'M With Stupid en premier single, Minimal ( new orderisant )en deuxième single , et après si ça pouvait être Integral et Sodom & Gomorrah en troixième et quatrième single ça serait génial, quand on est fan on peut rêver ... Ce nouvel album est génial ainsi que l'édition limitée avec Fundamentalism pour quelques euros de plus ...donc à vos disquaires ! fred

- De FREDERIC le 30/5/2006. Pays: France   Région: 78610 AUFFARGIS

Bonjour à tous ! Alors attention ! La première chose à mettre au point est à la suivante : -Si vous pensiez que les Pet Shop Boys étaient has-been… -Si vous pensiez que les Pet Shop Boys étaient juste les deux rigolos qui chantent Go West avec des chapeaux rigolos… -Si vous pensiez que les Pet Shop Boys n'existaient pas… Si vous pensiez cela vous aviez tort. Pour cette raison je vous ordonne de vous mettre des coups de pied aux fesses, au pire demandez à quelqu'un de vous aider. Les Pet Shop Boys sortent leur neuvième album studio en ce joli moi de mai 2006. Fundamental est son nom, et il le porte bien ! A la fois un mix entre Behaviour (chef d'œuvre ultime du groupe au début des années 90 avec ses ballades uniques), Very (deuxième chef d'œuvre ultime de 1993 avec ses titres dansants et mélodiquement superbes) ou même Release (troisième chef d'œuvre ultime de 2002 aux mélodies pop-rock guitarisées^^), cet album se présente comme un aboutissement de tout leur travail, la cerise posé sur un gâteau qu'on peut qualifier de délicieux… Fundamental n'est pas un album de joie de vivre et de tagada-tsoin-tsoin les roubignoles. Il est l'occasion de rappeler que les Pet Shop Boys se rapprochent plus de mélancoliques désabusés que de fêtards arriérés qui font un come-back retentissant une fois tous les 10 ans après avoir fait fureur dans les années 80. C'était important que le grand public le sache, un rapide coup d'œil sur google devrait d'ailleurs permettre d'éviter certains clichés…que leur misérable et regrettable succès français a pu susciter. Fundamental (accompagné par Fundamentalism pour les gentils acquéreurs de l'édition limitée) est donc un mélange de chansons satiriques mettant en scène le climat de peur qui règne dans notre monde, de ballades parfaites à tomber par terre et de quelques légèretés électro-pop pas piquées des vers, à ne pas confondre avec de l'électro de supermarché faite en 2 minutes après avoir bu un coup. Pour cela les noms n'ont pas lieu d'être cités, il suffit d'allumer votre radio pour en connaître… L'album débute avec « Psychological », qui comme son nom l'indique (ou pas ^^), est une satire de l'angoisse que peut connaître chacun. Mélodie sournoise et paroles sarcastiques rythment cette mise en bouche. « What's that spilt on the kitchen floor? Who's that knocking on the cellar door? It's psychological »… La deuxième chanson, dès l'intro, est à tomber par terre. « The Sodom and Gomorrah Show », fruit d'un mélange habile de sons électroniques et de guitare, est épique, entraînante et superbement produite par Trevor Horn (qui produit tout l'album et qui a connu de nombreux succès). Un tube en puissance. Le texte étant très sympa également. "Are you gonna go to the Sodom and Gomorrah Show? It's got everything you need for your complete entertainment and instruction Sun, sex, sin, divine intervention, death and destruction The Sodom and Gomorrah show is a once-in-a-lifetime production"… Vient ensuite la chanson la plus triste de l'album, pour ma part. « I made my excuses and left » bénéficie d'une mélodie sublime et émouvante à souhait. Elle relate l'histoire d'un homme qui découvre sa femme au lit avec un autre. Menée par une intro douce qui dure plus d'une minute trente, la chanson se poursuit ensuite sans refrain pour s'achever à la seconde 50 de la minute 4, nous laissant plongés dans la voix mélancolique de Neil Tennant et dans cette mélodie hors pair. Si j'étais émotif j'en aurais pleuré je crois… "I walked into the room Imagine my surprise you were sitting close to him staring in each other's eyes"… "Minimal" arrive à point pour nous remonter le moral. D'entrée très dynamique, le refrain est certes un peu facile mais reste rapidement en tête. Cela dit les arrangements électroniques de haut niveau et l'utilisation du vocoder (pour modifier la voix) rattrapent ça très vite. De plus la fin est terrible. Toute une partie instrumentale avec une partie guitare directement empruntée à New Order ainsi que 20 dernières secondes de bonheur pour les oreilles font de cette chanson ma préférée de l'album, ce sera d'ailleurs le deuxième single qui sortira en juillet. "White on white light, sublime, subliminal The void is clean a cell but not for a criminal Light and shade Time and space"… C'est ensuite "Numb" qui s'offre à nos esgourdes. C'est le genre de musique qui conviendrait très bien à un moment fort au cinéma, la mort d'un héros par exemple. C'est donc une musique très joyeuse vous l'aurez compris ^^. L'interprétation impeccable de Neil Tennant donne tout une ampleur à cette tragédie écrite par Diane Warren (la seule chanson de l'album non écrite par les PSB). Orchestre symphonique et émotion sont au rendez-vous. "I wanna be numb I don't wanna feel this pain no more Wanna lose touch I just wanna go and lock the door I don't wanna think I don't wanna feel nothing I wanna be numb" I just wanna be wanna be numb"… Le sixième titre, « God Willing » est très court et fait 1,15 minute seulement. C'est une montée en puissance instrumentale, et on écoute Neil Tennant faire « dalalalalalalalalalaaaaa » etc. Oui à l'écrit on s'imagine bien ce que ça doit donner ^^ Arrive ensuite « Luna Park ». C'est un constat de ce climat de peur, avec la vision qu'on aime se faire peur, avec les parcs d'attraction. Texte et mélodie splendides, tout en finesse. Un hit, franchement ! "Every night we go to the latest horror show and hear the screams in Luna dreams Fortune-tellers muse on palms that bode bad news The future's dark in Luna Park"… "I'm with Stupid" (premier single) est la bouffée d'air frais, le côté « Fun » de l'album. C'est incontestablement la chanson la plus drôle (la seule ?) de l'album. Elle décrit sur une mélodie qui bouge bien la relation entre Tony Blair et le « Stupid »George W. Bush. Les paroles sont à croquer. "See you on the TV Call you every day Fly across the ocean Just to let you get your way No one understands me Where I'm coming from Why would I be with someone who's obviously so dumb?"… « Casanova in Hell » est une de ces ballades que l'on n'oublie pas. Une merveille de petite mélodie conduite au piano et aux sons électroniques minimalistes avec orchestre symphonique (ou imitation d'orchestre). C'est l'histoire d'un séducteur italien qui peine à satisfaire ses pulsions mais qui se considère comme le meilleur quand même ^^ Là-dessus les paroles me plaisent beaucoup, et il convient de reprendre tous en chœur « hiiis erectiooon will liiiive in historyyyy », qui ponctue de la plus belle des manières ce chef d'oeuvre. "Her sharp suggestion he couldn't get an erection came as a shock He finds himself a laughing-stock His ageing fate to contemplate Casanova in Hell"… « Twentieth Century » me plaît beaucoup aussi. A la fois douce et entraînante, cette chanson bénéficie encore une fois d'un texte assez sympa. En réponse aux événements du 20ème siècle, la conclusion est faite que parfois, la solution est pire que le problème…à méditer. "Well I bought a ticket to the revolution and I cheered when the statues fell Everyone came to destroy what was rotten but they killed off what was good as well Sometimes the solution is worse than the problem Let's stay together"… Dernière ballade de l'album, « Indefinite Leave to Remain » est peut être la plus belle. C'est grosso modo une histoire d'amour chantée par un demandeur d'asile. Les passages instrumentaux sont de toute beauté. J'en ferai un single potentiel, pari risqué. On verra… "Seeing you here You're my nation This is my application Give me hope Keep me sane Give me indefinite leave to remain"… Cet album qui a notamment évoqué la peur ne pouvait finir sans une bombe ! Merci pour le jeu de mot. « Integral » est la chanson épique par excellence. Sans doute légèrement commerciale ou facile pour certains, elle risque fort de faire un tabac si elle sort en single, ce qui est plus que probable. Non contente d'être entraînante, elle implique une critique acerbe du système d'ID Cards britannique, qui permet une surveillance plus stricte encore des individus. Les PSB sont en colère et ça s'entend. Cette chanson ponctue en beauté cet album que le dernier mot d' « Integral », à savoir « perfect », illustre très bien. "One world One life One chance One reason All under one sky unchanging one season If you've done nothing wrong you've got nothing to fear If you've something to hide you shouldn't even be here You've had your chance now we've got the mandate If you've changed your mind I'm afraid it's too late We're concerned you're a threat You're not integral to the project Sterile Immaculate Rational Perfect"… Ainsi se termine cet album aux sonorités parfaites. A la fois engagé, épique, triste et mélancolique, les Pet Shop Boys montrent à tous ceux qui les voyaient finis qu'ils continueront encore pour longtemps à satisfaire les oreilles de qui voudra bien les entendre ! En ce qui concerne l'album de remixes qui est inclus dans l'édition limitée et qui s'intitule Fundamentalism, il vaut surtout le coup pour deux titres. Fugitive (merveille qui résonne de puissance et qui raconte les derniers instants de deux kamikazes amoureux) et In Private (duo avec Sir Elton John ). En sachant que les 8 titres sont des remixes, Fundamentalism est donc un ton en dessous de Fundamental, mais on pouvait s'y attendre. Néanmoins Fugitive à elle seule le rend presque essentiel ^^ Fundamental, qu'on peut également rebaptiser Fun and Mental (même si Mental domine), se révèle donc un indispensable, avec des Pet Shop Boys au sommet de leur art. L'électro-pop et les synthés peuvent donc se réveiller brillants quand ils sont en de bonnes mains (si si je vous jure ^^) Inutile de dire que je recommande fortement...

- De fantaroux2 le 30/5/2006. Pays: France  

Pet Shop Boys, le côté fun du fondamentalisme Avant de s'attaquer à leur nouvel album, Neil et Chris ont tenu à coucher leurs motivations sur papier. RENCONTRE Selon la bonne vieille ficelle du polar, les flics travaillent toujours à deux : le gentil pose les questions et le méchant, dans son coin, attend de vous mettre un petit coup de bottin pour faciliter les confidences. Les Pet Shop Boys fonctionnent un peu sur le même mode. Le sympa qui cause et développe, c'est Neil Tennant, chemise de designer et accent super-classe. Le taiseux qu'on espère entendre avant la fin de la rencontre, c'est Chris Lowe et son look streetwear. Fin 2005, quand le duo s'est attaqué à l'écriture de son premier album studio en quatre ans de temps, il a éprouvé le besoin de rédiger ce que Neil appelle un manifeste : « Nous y expliquions précisément que nos nouvelles chansons allaient parler du monde d'aujourd'hui, du fondamentalisme, du climat de peur... » Lowe complète : « De cartes d'identité et d'autoritarisme. » Quant au style musical, le manifeste se voulait tout aussi précis : électropop contemporaine. Comme tous les contrats, celui-ci était destiné aux coups de canif. Une fois embarqués dans l'écriture, les deux Britanniques versaient systématiquement dans l'épique. Et le producteur qu'ils avaient en tête n'est pas forcément réputé pour son minimalisme... « Nous avions déjà enregistré Numb avec Trevor Horn et ce titre devait figurer sur notre greatest hits. Mais nous avons décidé de le garder pour ce disque-ci et de demander à Trevor de le produire. Nous pensions qu'il conviendrait exactement à nos morceaux, auxquels il allait pouvoir donner de la profondeur, de l'amplitude, et un peu d'extravagance. » Autre décision prise - et celle-là, dès le départ : intituler ce disque Fundamental. Le qualificatif probablement le plus adapté pour décrire le monde actuel. « C'est en tout cas un terme qu'on entend beaucoup », relève Neil. Et comme toujours, les Pet Shop Boys s'amusent à transposer les concepts sérieux dans un contexte parfaitement banal. Une approche bien plus jouissive « Oui, le monde se tourne vers le fondamentalisme. En même temps [Neil sourit], c'est un disque fondamentalement Pet Shop Boys. Et dans Fundamental, il y a « fun ». Ça fonctionne donc sur plusieurs degrés de sérieux et de banalité. C'est important pour nous : nous ne pensons pas que les thèmes sérieux doivent forcément être présentés avec sérieux. Integral, la dernière plage, parle de l'autoritarisme. On dirait que ce titre fait la promotion des politiques autoritaires, mais évidemment, c'est ironique. Ce qui nous semble bien plus jouissif comme approche. » Application pratique de la théorie du duo avec « I'm with stupid », la chanson numéro 8 : « Before we ever met / I thought like everybody did / You were just a moron / A billion dollar kid / You flew up all the way / Like a hawk chasing a dove / I never thought that I would be / A sacrifice in love... » Une histoire d'amour. Qui unit Tony Blair à George Bush ! Et qui suscite presque la compassion ! « C'est plus compliqué, assure Neil, amusé. Le texte semble suggérer que c'est Blair le mec stupide, qu'il le réalise, et que donc, c'est peut-être Bush le type intelligent. En fait, peut-être le sont-ils tous les deux, stupides. Ou alors, ils sont tous les deux intelligents... »

- De DIDIER STIERS le 18/5/2006. Pays: France  

«FUNDAMENTAL» Le nouvel album des Pet Shop Boys «Le disco, c’est tendance!» ELECTRO-POP JOUISSIF Le duo pop anglais des Pet Shop Boys livre un nouvel album de facture classique qui louche vers les années 1980. Avec, en filigrane, des textes politisés Voilà vingt ans que le duo anglais nourrit sa disco–pop hédoniste d’ambitions «arty» avec le succès que l’on connaît. Cocktail jouissif d’électro-pop, de mini-opéras épiques et de grandioses ballades symphoniques, son nouveau CD, «Fundamental», sonne comme un classique des années 1980 et marque les retrouvailles du groupe avec le légendaire producteur Trevor Horn. Avec, en filigrane, des textes politisés qui s’interrogent sur le monde. Flanqué de son acolyte, le taciturne Chris Lowe, Neil Tennant s’explique. – «Fundamental» marque un retour au son classique des Pet Shop Boys, non? – Nous avons enregistré le titre «Numb» avec Trevor Horn pour notre best-of, paru en 2003. Puis nous avons décidé de le garder pour notre prochain album. Lorsque nous sommes entrés en studio au début de l’année passée, nous nous sommes mis à composer des chansons épiques dans la même veine alors que nous avions l’intention de concocter un disque d’électro-pop minimaliste. On a pensé que cela conviendrait parfaitement au style de Trevor Horn. Nous étions très excités parce que nous n’avions rien fait dans le genre depuis longtemps. Depuis le début des années 1990, en fait. – Le single «I’m With Stupid» est inspiré par George Bush et Tony Blair… – Au premier abord, c’est une chanson qui parle d’une relation amoureuse. Imaginez que vous sortiez avec quelqu’un et que tous vos amis se demandent ce que vous faites avec un pareil imbécile. Je me suis inspiré de la relation entre Bush et Blair. Tout le monde pense que Bush est l’idiot et Blair le malin. Mais je me pose la question suivante: est-il vraiment stupide? Cette prétendue stupidité n’est-elle pas un style, une façon de réussir dans la vie, et ne masque-t-elle pas de la détermination? En fin de compte, Blair n’est-il pas l’imbécile? – S’agit-il de votre album le plus politisé? – Je me suis beaucoup inspiré de ce qui se passe dans le monde. Les chansons de l’album reflètent le climat de peur qui règne aujourd’hui et qui est promu par les gouvernements de la planète. «Psychological» évoque cette peur de l’invisible si familière dans les films d’horreur. «Lunar Park», celle, si jouissive, qu’on ressent sur une montagne russe ou dans un train fantôme. Avoir peur est une forme d’évasion. Je pense que les politiques promeuvent la peur pour distraire les gens. Plutôt que de discuter en détail des problèmes, ce qui est long et fastidieux, ils brandissent le spectre de la fin du monde pour obtenir ce qu’ils veulent. – Vous avez remixé le dernier single de Madonna, dont l’album est un carton planétaire. Le disco fait-il son énième come-back? – Je pense que ce genre ne sera jamais démodé. Tout comme l’imagerie du disco. Personne ne va se lasser des boules à facettes. Les boules à facettes sont géniales! Elles marchent à tous les coups. Miguel Cid.

- De Miguel Cid le 17/5/2006. Pays: France   Région: Suisse

Cchronique du disque Fundamental des PET SHOP BOYS par Christophe Basterra...(MAGIC!le magazine) "Fondamental. Volià bien un mot qui résume à la perfection le parcours de Neil Tennant ( le chanteur ) et Chris Lowe ( l'autre ), fanfarons pince-sans-rire et touche-à-tout ingénieux, qui, depuis plus de vingt ans, glissent dans les charts des tubes malins, toujours, et dansants, souvent. Disco disloquée, pop baroque, balades précieuses, les Pet Shop Boys ont apprivoisé à leur guise tous les genres auxquels ils se sont frotté, avec une fausse nonchalance, irritante pour la concurrence mais apanage des gens surdoués. Quatre ans après la sortie d'un Release d'obédience accoustique, retrouvailles avec Johnny Marr à la clé, le tandem, qui a depuis pris le temps de se retourner sur son passé le temps d'un très beau double CD-compilatoire-l'indispensable PopArt-donne l'impression d'avoir envisagé son nouvel album comme un résumé de son parcours. A ce titre, Fundamental est un disque vintage, tant les douze chansons ici rassemblées résument, en version technicolor, les épisodes précédents, en témoignes un Twentieth Century qui n'aurait pas dépareillé sur l'éternel chef d'oeuvre qu'est Behaviour. Epaulé par une vieille connaissance, le redoutable Trevor Horn dans le rôle du producteur schizophrène, de nouveau attiré par la folie des grandeurs-mais sans jamais y sombrer-, le duo synthétise donc toutes ses marottes. Il flirte d'un air narquois avec le mauvais goût, se laisse happer par ses rêves cinématographiques et fait la nique à la plupart de ses contemporains encore en activité. Les soubresauts electro de Psychological invoquent le Depeche Mode des 80's, la basse abyssale en du maximal Minimal ( hit vocodorisé promis à l'éternité )doit bien enquiquiner les vauriens de New Order. Contents d'avoir réussi leur coup, les deux copains prennent une pose alanguie et romantique ( I made my excuses and left, Numb ), multiplient les refrains chafouins ( I'm with stupid, inspiré par la personnalité d'un Président d'une puissance occidentale ) et se préparent à torpiller les dancefloors les plus moîtes, armés d'un Sodom and Gomorrah show torride et d'un Integral aussi grisant qu'un bronzage du même type. Ou peu s'en faut... En faisant rimer politique avec ludique et érotique, Tennant et Lowe signent donc avec Fundamental un nouveau miracle : celui de transformer leur ancien testament en nouveau credo."

- De JefShopBoy le 5/5/2006. Pays: France  

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